Droit dans ses bottes, "le député du peuple", Me El Hadj Diouf, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu’il estime être de la manipulation. Pour lui, la victoire attribuée à Modou Diagne Fada dans le conflit qui l’oppose au Parti démocratique Sénégalais (Pds) dont il est membre n’en est pas une. « Je ne peux pas ne pas dénoncer les graves violations de la loi par l’Assemblée nationale qui, elle-même, a violée la loi, c’est extrêmement grave », dénonce Me El Hadj Diouf qui considère qu'« il n’y a pas eu de victoire de Modou Diagne Fada contre le Pds ». « La presse a été manipulée. Un tricheur ne peut jamais gagner », a-t-il martelé. D’ailleurs, renseigne-t-il, le bureau de l’Assemblée nationale est incompétent pour statuer sur les groupes parlementaires parce que le bureau est élu sur la base des propositions des groupes parlementaires. Or, si les groupes parlementaires n’existent pas encore, comment peut-on avoir de bureau ? Il y a, selon lui, un vice de procédure parce que, à part le président de l’Assemblée nationale, tous les autres membres du bureau son élu sur la base des listes présentées par les groupes parlementaires, alors que le président Moustapha Niasse a organisé les élections du bureau avant d’installer les groupes parlementaires.
"Le député du peuple" pense donc que la décision prise par le président Moustapha Niasse est non conforme et non avenue. Elle est nulle. Il a fait du faux. Il doit être traduit à la Cour de justice à cause de son communiqué laconique. Selon lui, la déclaration politique de la deuxième session est remise au président de l’Assemblée nationale dans les mêmes formes que la première.
Pour ce qui est de l’article 22, Me El Hadj Diouf explique qu’« en cas de modification, il faut s’en référer au président du groupe parlementaire. Pour ce cas d’espèce, on a dit que Fada a gagné, c’est ce qui est faux parce qu’il n’y a pas de modification. C’est une nouvelle session », soutient-il. « Les modifications apportées à la composition d’un groupe doivent être portées à la connaissance du président de l’Assemblée nationale. C’est-à -dire, un groupe qui a été installé. Mais, pour quelque chose qu’on n’a pas encore installé, comment peut-on, le modifier », s’interroge-t-il soulignant que le groupe des « Libéraux et Démocrates » n’existe plus à la fin de la session. Le groupe à la fin de la session est mort.
Pour lui, l’article 22 s’adresse au président de groupe parlementaire déjà choisi, or pour ce cas on est en début de session. Mais, explique-t-il, pendant la session, s’il y a eu des modifications, s’il y a un député qui démissionne, il signe sa démission. S’il s’agit d’une adhésion en cours de session, il faut la signature du député et du président du groupe parlementaire ».
A en croire Me Diouf, les gens confondent modification de groupe et constitution de groupe. Pour ce cas-ci, il y a problème, donc Modou Diagne Fada doit être poursuivi pour faux et usage de faux en écriture, parce qu’il a reconduit les noms de Oumar Sarr et Aïda Mbodj qui n’ont pas signé sa liste. Il a reconduit les anciennes signatures.
"Le député du peuple" pense donc que la décision prise par le président Moustapha Niasse est non conforme et non avenue. Elle est nulle. Il a fait du faux. Il doit être traduit à la Cour de justice à cause de son communiqué laconique. Selon lui, la déclaration politique de la deuxième session est remise au président de l’Assemblée nationale dans les mêmes formes que la première.
Pour ce qui est de l’article 22, Me El Hadj Diouf explique qu’« en cas de modification, il faut s’en référer au président du groupe parlementaire. Pour ce cas d’espèce, on a dit que Fada a gagné, c’est ce qui est faux parce qu’il n’y a pas de modification. C’est une nouvelle session », soutient-il. « Les modifications apportées à la composition d’un groupe doivent être portées à la connaissance du président de l’Assemblée nationale. C’est-à -dire, un groupe qui a été installé. Mais, pour quelque chose qu’on n’a pas encore installé, comment peut-on, le modifier », s’interroge-t-il soulignant que le groupe des « Libéraux et Démocrates » n’existe plus à la fin de la session. Le groupe à la fin de la session est mort.
Pour lui, l’article 22 s’adresse au président de groupe parlementaire déjà choisi, or pour ce cas on est en début de session. Mais, explique-t-il, pendant la session, s’il y a eu des modifications, s’il y a un député qui démissionne, il signe sa démission. S’il s’agit d’une adhésion en cours de session, il faut la signature du député et du président du groupe parlementaire ».
A en croire Me Diouf, les gens confondent modification de groupe et constitution de groupe. Pour ce cas-ci, il y a problème, donc Modou Diagne Fada doit être poursuivi pour faux et usage de faux en écriture, parce qu’il a reconduit les noms de Oumar Sarr et Aïda Mbodj qui n’ont pas signé sa liste. Il a reconduit les anciennes signatures.