Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, a appelé, mardi, à un arrêt de la grève des enseignants afin de permettre aux élèves de reprendre les cours et de rassurer les parents. « Je voudrais lancer un appel solennel aux enseignants pour qu’ils reprennent le chemin des classes afin de permettre aux élèves de reprendre les cours et aux parents d’être rassurés », a-t-il notamment déclaré à l’Aps. Le ministre de l’Education nationale intervenait en marge d’une cérémonie de lancement d’un projet d’installation de cantines scolaires, à Mbilor, dans le département de Dagana (Nord).
Le système éducatif sénégalais est en proie à des difficultés liées à des grèves récurrentes des enseignants qui exigent, entre autres, l’application par le gouvernement des accords signés avec les organisations syndicales enseignantes. Ces accords portent essentiellement sur l’intégration, dans la Fonction publique, d’enseignants vacataire et contractuels ayant réussi à des examens professionnels, la validation des années de vacation et une mise en solde des rappels. « Certes, tous les problèmes ne peuvent pas être résolus du jour au lendemain. Je pense que les fermes instructions du président de la République sur le règlement du problème sont assez suffisantes pour que les enseignants reprennent les cours », a indiqué M. Thiam. « La rencontre tenue hier (lundi) jusque tard dans la nuit, avec le ministre de l’Economie et des Finances, nous permet d’avoir des garanties sur la résolution d’une bonne partie du problème », a-t-il ajouté.
Il a cité, entre autres avancées, l’augmentation du nombre de contractuels à intégrer dans la fonction publique qui passe de 5 à 10 000 agents sur instruction du chef de l’Etat. Ce mouvement sera accompagné de rappels d’intégration et d’avancement pour lesquels 10 milliards de francs Cfa seront débloqués, selon lui. « Les efforts consentis par le président de la République pour satisfaire les revendications des enseignants, ajoutés à l’incidence financière de 6,6 milliards de francs sur les dépenses de l’Etat, porteront à près de 40 milliards de francs », le total des montants « injectés dans le système éducatif par l’Etat », a-t-il indiqué. « Il est anormal qu’un enseignant éprouve des difficultés à percevoir ses émoluments », ajoute-t-il.
Le système éducatif sénégalais est en proie à des difficultés liées à des grèves récurrentes des enseignants qui exigent, entre autres, l’application par le gouvernement des accords signés avec les organisations syndicales enseignantes. Ces accords portent essentiellement sur l’intégration, dans la Fonction publique, d’enseignants vacataire et contractuels ayant réussi à des examens professionnels, la validation des années de vacation et une mise en solde des rappels. « Certes, tous les problèmes ne peuvent pas être résolus du jour au lendemain. Je pense que les fermes instructions du président de la République sur le règlement du problème sont assez suffisantes pour que les enseignants reprennent les cours », a indiqué M. Thiam. « La rencontre tenue hier (lundi) jusque tard dans la nuit, avec le ministre de l’Economie et des Finances, nous permet d’avoir des garanties sur la résolution d’une bonne partie du problème », a-t-il ajouté.
Il a cité, entre autres avancées, l’augmentation du nombre de contractuels à intégrer dans la fonction publique qui passe de 5 à 10 000 agents sur instruction du chef de l’Etat. Ce mouvement sera accompagné de rappels d’intégration et d’avancement pour lesquels 10 milliards de francs Cfa seront débloqués, selon lui. « Les efforts consentis par le président de la République pour satisfaire les revendications des enseignants, ajoutés à l’incidence financière de 6,6 milliards de francs sur les dépenses de l’Etat, porteront à près de 40 milliards de francs », le total des montants « injectés dans le système éducatif par l’Etat », a-t-il indiqué. « Il est anormal qu’un enseignant éprouve des difficultés à percevoir ses émoluments », ajoute-t-il.