C’est la ruée sur le poulet et cela devient de plus en plus une tradition pour les plats de Korité. L’année dernière, les besoins pour la même période étaient estimés à 10 millions de poulets. Ce mercredi, Ndèye Ndongo, une dame d’une quarantaine d’années a fait un tour au marché castors pour anticiper sur les achats, mais elle est restée bouche bée sur le prix.
«J’envisageais d’acheter 15 poulets, mais je me retrouve avec 6. Vraiment la hausse est rapide car l’année dernière, j’avais acheté mes poulets à 2000 mille F CFA l’unité. Maintenant si tu n’as pas 3500, c’est impossible d’en avoir un», confie-telle. D’ailleurs, Ndèye Ndongo n’est pas la seule à se lamenter sur le prix du poulet. Même les plus nantis qui ont anticipé sur les provisions ont réduit leur ration.
«Cette fois, j’ai acheté 25 poulets, contrairement à l’année dernière ou j’avais acheté 40 poulets moyennant 2500 FCFA l’unité», a dit une dame.
Ainsi, après un tour dans les marchés Castors, Mbabass et Tilène, le constat est que les marchés sont bien fournis. Mais les vendeurs n’écartent pas à la veille de la fête, l’augmentation allant jusqu’à 4000 FCFA pour le poulet de 1kg 800 et plus de 5000FCFA pour celui de 2kg.
Ces dix dernières années, la volaille industrielle a fortement augmenté dans l’assiette du consommateur sénégalais et la part a évolué de manière considérable jusqu’à supplanter la viande bovine en 2019.
Ce phénomène a créé un boom dans le secteur de la restauration et le nombre de traiteurs s’accroît de plus en plus. Aliou, un jeune aviculteur depuis quelques années, gère la chaîne d’une ferme avicole avec son petit frère. Chaque jour, tous les deux débarquent au marché Castors, pas moins de 600 poulets
Les traiteurs perturbent la chaîne
Les traiteurs constituent sa plus grande clientèle. Ce jeune pense que certes, l’augmentation du prix du poulet est due à la cherté de l’aliment de volaille, «mais ce sont les traiteurs qui l’absorbent le plus sur le marché, ce qui fait que les prix ne cessent d’augmenter», a révélé Aliou.
«Je ravitaille par jour six traiteurs. Les petits consommateurs se voient souvent priver à cause des grands», a-t-il ajouté. Ces derniers font leurs commandes dès que le poussin atteint 1kg. Pour pallier cette situation, l’enseignant Almamy Sylla préconise l’aviculture familiale.
«Ceux qui disposent des locaux pour élever des moutons peuvent aménager un petit espace pour la volaille. Cela leur permet d’économiser de l’argent et de consommer du poulet de bonne qualité», préconise M. Sylla.
Bes Bi
«J’envisageais d’acheter 15 poulets, mais je me retrouve avec 6. Vraiment la hausse est rapide car l’année dernière, j’avais acheté mes poulets à 2000 mille F CFA l’unité. Maintenant si tu n’as pas 3500, c’est impossible d’en avoir un», confie-telle. D’ailleurs, Ndèye Ndongo n’est pas la seule à se lamenter sur le prix du poulet. Même les plus nantis qui ont anticipé sur les provisions ont réduit leur ration.
«Cette fois, j’ai acheté 25 poulets, contrairement à l’année dernière ou j’avais acheté 40 poulets moyennant 2500 FCFA l’unité», a dit une dame.
Ainsi, après un tour dans les marchés Castors, Mbabass et Tilène, le constat est que les marchés sont bien fournis. Mais les vendeurs n’écartent pas à la veille de la fête, l’augmentation allant jusqu’à 4000 FCFA pour le poulet de 1kg 800 et plus de 5000FCFA pour celui de 2kg.
Ces dix dernières années, la volaille industrielle a fortement augmenté dans l’assiette du consommateur sénégalais et la part a évolué de manière considérable jusqu’à supplanter la viande bovine en 2019.
Ce phénomène a créé un boom dans le secteur de la restauration et le nombre de traiteurs s’accroît de plus en plus. Aliou, un jeune aviculteur depuis quelques années, gère la chaîne d’une ferme avicole avec son petit frère. Chaque jour, tous les deux débarquent au marché Castors, pas moins de 600 poulets
Les traiteurs perturbent la chaîne
Les traiteurs constituent sa plus grande clientèle. Ce jeune pense que certes, l’augmentation du prix du poulet est due à la cherté de l’aliment de volaille, «mais ce sont les traiteurs qui l’absorbent le plus sur le marché, ce qui fait que les prix ne cessent d’augmenter», a révélé Aliou.
«Je ravitaille par jour six traiteurs. Les petits consommateurs se voient souvent priver à cause des grands», a-t-il ajouté. Ces derniers font leurs commandes dès que le poussin atteint 1kg. Pour pallier cette situation, l’enseignant Almamy Sylla préconise l’aviculture familiale.
«Ceux qui disposent des locaux pour élever des moutons peuvent aménager un petit espace pour la volaille. Cela leur permet d’économiser de l’argent et de consommer du poulet de bonne qualité», préconise M. Sylla.
Bes Bi