Une université qui caillasse et hue un président de la République en exercice est une université malsaine. Une autorité de cette envergure mérite un minimum d’égard et de respect. Tuer le respect à l’égard des autorités est toujours fatal à un groupe humain. L’anarchie, la pagaille et le désordre ne sont jamais loin, dès lors. Ceci n’est dans l’intérêt de personne.
Malheureusement, le regrettable quart d’heure du président de la République à l’Université Cheikh Anta Diop n’est qu’une résultante d’un système universitaire en totale faillite. Les maux sont bien identifiés et connus de tous : surpopulation estudiantine, cadre obsolète, enseignements inadéquats, absence de budget de recherche, insuffisance en enseignants, politisation abusive, absence de motivation et de débouchés. La démagogie et le manque de courage politique pour prendre à bras-le-corps ces problématiques et leur trouver des solutions durables ont abouti à ces extrêmes innommables : meurtres d’étudiants sur le campus occupé par la police, étudiants-vandales, enseignants-grévistes, attentat contre le président de la République et sa délégation.
Nos étudiants et notre université ne s’illustrent guère sur les terrains de la production scientifique, de l’invention, de l’innovation et de l’utilité socio-économique.
Le président de la République est la dernière victime en date de notre université malsaine, résultat d’un système décadent en totale faillite. Les étudiants, les enseignants, le budget national et la société sénégalaise en général en sont aussi victimes en permanence, bien avant lui.
Si le système universitaire actuel n’est pas totalement et entièrement refondé sans démagogie ni calcul politicien, d’autres victimes suivront. Illustres ou anonymes.
Mamadou Sy Tounkara
Malheureusement, le regrettable quart d’heure du président de la République à l’Université Cheikh Anta Diop n’est qu’une résultante d’un système universitaire en totale faillite. Les maux sont bien identifiés et connus de tous : surpopulation estudiantine, cadre obsolète, enseignements inadéquats, absence de budget de recherche, insuffisance en enseignants, politisation abusive, absence de motivation et de débouchés. La démagogie et le manque de courage politique pour prendre à bras-le-corps ces problématiques et leur trouver des solutions durables ont abouti à ces extrêmes innommables : meurtres d’étudiants sur le campus occupé par la police, étudiants-vandales, enseignants-grévistes, attentat contre le président de la République et sa délégation.
Nos étudiants et notre université ne s’illustrent guère sur les terrains de la production scientifique, de l’invention, de l’innovation et de l’utilité socio-économique.
Le président de la République est la dernière victime en date de notre université malsaine, résultat d’un système décadent en totale faillite. Les étudiants, les enseignants, le budget national et la société sénégalaise en général en sont aussi victimes en permanence, bien avant lui.
Si le système universitaire actuel n’est pas totalement et entièrement refondé sans démagogie ni calcul politicien, d’autres victimes suivront. Illustres ou anonymes.
Mamadou Sy Tounkara