La Plateforme de protection des lanceurs d'alerte en Afrique (PPLAAF), qui est une ONG, a été présentée lors d'une conférence de presse animée par les personnes qui sont à l'origine de l'initiative, notamment l'avocat français William Bourdon, le magistrat espagnol Baltazar Garzon et Alioune Tine, responsable d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Un lanceur d'alerte est "un citoyen qui rend public des actes dissimulés de corruption, d'injustice, d'abus de pouvoir ou de menaces à la santé publique", selon des documents de l'ONG basée à Dakar.
La plateforme met à la disposition de ses potentiels utilisateurs notamment un site internet et une ligne téléphonique protégés, des juristes pour les accompagner dans leur travail pendant et après le lancement d'alerte. "Nous avons décidé de les protéger ici en Afrique, le continent où ils sont les moins protégés et courent plus de risques d'être arrêtés ou poursuivis", a déclaré William Bourdon, président de l'organisation.
"La société civile et les organisations internationales ont l'obligation de protéger les lanceurs d'alerte, ces "héros des temps modernes" qui, "pour la défense de l'intérêt général, risquent la prison, et parfois la mort", a indiqué pour sa part, M. Tine.
La nouvelle ONG est "un mécanisme et un moyen de protection nécessaires pour que ces personnes puissent continuer" leur travail d'autant plus que "dans beaucoup de pays, il n'y a pas de volonté de lutter contre la corruption", a déclaré de son côté M. Garzon. La plateforme "encourage les Etats africains à se doter de lois fortes de protection des lanceurs d'alerte".
La plateforme met à la disposition de ses potentiels utilisateurs notamment un site internet et une ligne téléphonique protégés, des juristes pour les accompagner dans leur travail pendant et après le lancement d'alerte. "Nous avons décidé de les protéger ici en Afrique, le continent où ils sont les moins protégés et courent plus de risques d'être arrêtés ou poursuivis", a déclaré William Bourdon, président de l'organisation.
"La société civile et les organisations internationales ont l'obligation de protéger les lanceurs d'alerte, ces "héros des temps modernes" qui, "pour la défense de l'intérêt général, risquent la prison, et parfois la mort", a indiqué pour sa part, M. Tine.
La nouvelle ONG est "un mécanisme et un moyen de protection nécessaires pour que ces personnes puissent continuer" leur travail d'autant plus que "dans beaucoup de pays, il n'y a pas de volonté de lutter contre la corruption", a déclaré de son côté M. Garzon. La plateforme "encourage les Etats africains à se doter de lois fortes de protection des lanceurs d'alerte".