Le directeur général de Wari, Kabirou Mbodj, est renvoyé devant la 3e chambre correctionnelle le 23 décembre prochain. L’homme d’affaires est poursuivi pour abus de confiance. Il est traduit en justice par ses deux ex-associés, en l’occurrence Malick Fall et Seyni Camara.
Selon Malick Fall, après la création de la société CSI (Cellular Systems International) qui a démarré ses activités en 2008, les associés avaient mis sur le marché un autre produit dénommé Wari Wassa, qui deviendra plus tard Wari. A en croire la partie civile, chacun des associés détenait 20 % du capital social.
Selon lui, c’est deux ans après, au moment où Interactive était en plein essor, que Kabirou Mbodj a commencé ses manœuvres tendant à s’accaparer de la société. En plus, les plaignants l’accusent d’avoir réussi à s’approprier les parts de l’un d’eux dans la société Interactive, à l’insu des autres associés. Il leur avait, poursuit Malick Fall, proposé de mettre en place la société Cellular International Data Systems, comme filiale de la SCI dont il se proclamera directeur général plus tard.
En égrenant le chapelet des reproches, M. Fall a ajouté qu’entre juillet 2013 et juillet 2014, le prévenu avait réussi à détourner tout le portefeuille d’Interactive. En définitive, Kabirou Mbodj est aussi accusé d'avoir utilisé les biens de la société à des fins personnels et en usant abusivement de la carte bancaire.
Pour se dédouaner, le prévenu, qui a réfuté tous les chefs d’accusation, explique que Seyni Camara a été révoqué, pour malversation, de son poste de gérant de la société SCI, et il a pris sa place. Il précise qu’il a accédé à ce poste en respectant les normes édictées par la société. Après cela, ajoute-t-il, il a offert des parts à ses associés d’alors.
S’agissant de l’abus de biens sociaux et l’augmentation irrégulière du capital de la CSI qu’il a contestés, en s’appuyant sur des preuves tangibles, il a été blanchi pour ces chefs par le juge d’instruction.
Lors de ce face-à-face, Kabirou Mbodj avait brandi le rapport d’expertise ordonné par le doyen des juges qui n’aurait relevé aucune malversation.
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Selon Malick Fall, après la création de la société CSI (Cellular Systems International) qui a démarré ses activités en 2008, les associés avaient mis sur le marché un autre produit dénommé Wari Wassa, qui deviendra plus tard Wari. A en croire la partie civile, chacun des associés détenait 20 % du capital social.
Selon lui, c’est deux ans après, au moment où Interactive était en plein essor, que Kabirou Mbodj a commencé ses manœuvres tendant à s’accaparer de la société. En plus, les plaignants l’accusent d’avoir réussi à s’approprier les parts de l’un d’eux dans la société Interactive, à l’insu des autres associés. Il leur avait, poursuit Malick Fall, proposé de mettre en place la société Cellular International Data Systems, comme filiale de la SCI dont il se proclamera directeur général plus tard.
En égrenant le chapelet des reproches, M. Fall a ajouté qu’entre juillet 2013 et juillet 2014, le prévenu avait réussi à détourner tout le portefeuille d’Interactive. En définitive, Kabirou Mbodj est aussi accusé d'avoir utilisé les biens de la société à des fins personnels et en usant abusivement de la carte bancaire.
Pour se dédouaner, le prévenu, qui a réfuté tous les chefs d’accusation, explique que Seyni Camara a été révoqué, pour malversation, de son poste de gérant de la société SCI, et il a pris sa place. Il précise qu’il a accédé à ce poste en respectant les normes édictées par la société. Après cela, ajoute-t-il, il a offert des parts à ses associés d’alors.
S’agissant de l’abus de biens sociaux et l’augmentation irrégulière du capital de la CSI qu’il a contestés, en s’appuyant sur des preuves tangibles, il a été blanchi pour ces chefs par le juge d’instruction.
Lors de ce face-à-face, Kabirou Mbodj avait brandi le rapport d’expertise ordonné par le doyen des juges qui n’aurait relevé aucune malversation.
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