Alors que le maire de Boutcha, Anatoli Fedorouk, a annoncé ce vendredi 15 avril que plus de 400 corps au total avaient été retrouvés dans sa ville depuis le retrait des troupes russes, Vladimir Poutine a décoré ce lundi une brigade accusée d’avoir participé aux exactions.
Le président russe a signé, selon le Kremlin, un décret accordant le “titre honorifique de ‘Garde’” à la 64e brigade de fusiliers motorisés du fait de l’“héroïsme et de la ténacité, la détermination et le courage” de ses hommes.
“Les actions habiles et décisives de tout le personnel [de la brigade] lors de l’opération militaire spéciale en Ukraine sont un modèle d’exécution du devoir militaire, de courage, de détermination et de grand professionnalisme”, a écrit Vladimir Poutine à l’adresse des militaires.
Le président russe a signé, selon le Kremlin, un décret accordant le “titre honorifique de ‘Garde’” à la 64e brigade de fusiliers motorisés du fait de l’“héroïsme et de la ténacité, la détermination et le courage” de ses hommes.
“Les actions habiles et décisives de tout le personnel [de la brigade] lors de l’opération militaire spéciale en Ukraine sont un modèle d’exécution du devoir militaire, de courage, de détermination et de grand professionnalisme”, a écrit Vladimir Poutine à l’adresse des militaires.
Des gendarmes français envoyés à Boutcha
Le Kremlin n’indique pas où ces hommes sont ou ont été déployés ni ne précise leurs missions.
L’Ukraine a accusé l’armée russe et notamment la 64e brigade en question d’avoir commis un massacre de civils à Boutcha, découvert après le retrait des soldats russes le 30 mars.
La Russie dément et a accusé de son côté les autorités ukrainiennes et les médias occidentaux d’avoir mis en scène le massacre, ou les forces ukrainiennes de l’avoir commis pour en accuser Moscou. La découverte des corps de ces civils avait créé l’émoi sur la scène internationale.
Le chef de la police de la région de Kiev, Andriï Nebitov, a indiqué vendredi que “95% des gens ont été abattus avec des fusils de haute précision ou d’autres armes légères” dans cette banlieue du nord-ouest de Kiev.
Des gendarmes français travaillent actuellement à Boutcha, aux côtés d’enquêteurs ukrainiens, pour mettre en place une procédure d’examen et d’identification des corps.
Le Kremlin n’indique pas où ces hommes sont ou ont été déployés ni ne précise leurs missions.
L’Ukraine a accusé l’armée russe et notamment la 64e brigade en question d’avoir commis un massacre de civils à Boutcha, découvert après le retrait des soldats russes le 30 mars.
La Russie dément et a accusé de son côté les autorités ukrainiennes et les médias occidentaux d’avoir mis en scène le massacre, ou les forces ukrainiennes de l’avoir commis pour en accuser Moscou. La découverte des corps de ces civils avait créé l’émoi sur la scène internationale.
Le chef de la police de la région de Kiev, Andriï Nebitov, a indiqué vendredi que “95% des gens ont été abattus avec des fusils de haute précision ou d’autres armes légères” dans cette banlieue du nord-ouest de Kiev.
Des gendarmes français travaillent actuellement à Boutcha, aux côtés d’enquêteurs ukrainiens, pour mettre en place une procédure d’examen et d’identification des corps.