Les enseignants du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) sont déterminés à ne pas laisser le dernier mot au Rectorat de l’Ucad dans le combat qui les oppose. Dans un communiqué rendu public hier, ils ont révélé leur nouveau moyen de lutte afin de pousser l’administration à respecter ses engagements par rapport au paiement des primes. Ainsi, accusant Ibrahima Thioub de dire des ‘’contrevérités’’, le corps professoral du temple du savoir a décidé désormais « de sanctionner par un procès-verbal et des enregistrements vidéo toutes les futures discussions avec le Recteur et les membres de son cabinet ».
Les enseignants rappellent dans la note que le 28 août dernier, lors de leur dernier sit-in, les représentants du recteur leur avaient demandé un délai de 72 heures pour disposer des ressources financières nécessaires. Une promesse qui n’a jusque-là pas été respectée, selon les enseignants. Pour cette raison, ils affirment que leur surprise a été totale lorsque le rectorat a publié un communiqué pour ‘’revenir’’ sur ses propos.
Dans le document en question, la communication de l’administration de l’Ucad déclare : « Le rectorat affirme qu’aucune autorité n’a pris l’engagement, ni oral ni écrit, à payer primes, per diem ou indemnités à une date donnée ». Le Saes s’inscrit en faux et accuse le rectorat de désinformation.
Le syndicat estime que durant tout le mois de septembre, rien n’a été fait. Au contraire, « le recteur et son équipe ont pris leurs vacances, préférant délaisser l’institution, tout en demandant aux enseignants de rester sur place pour corriger les copies : un leadership par le mauvais exemple », peste-t-on.
Les enseignants expliquent d’ailleurs dans la missive, que toutes les dates qui ont été avancées dans le communiqué du rectorat, sont fausses, une situation vérifiable, selon eux, dans les relevés de comptes bancaires de leurs pairs. « A plusieurs occasions, le recteur et/ou son cabinet ont tenu des promesses qui se sont révélées fausses. Au lieu de présenter ses excuses aux enseignants et à leurs familles pour tous les désagréments causés par son incompétence, son manque d’initiative et de compassion, le recteur se permet de dire des contrevérités qui ne l’honorent pas et le décrédibilisent devant ses collègues enseignants-chercheurs », se désole le corps professoral.
Afin de montrer sa détermination à poursuivre le combat, la coordination Saes du campus de Dakar a demandé à ses membres, « de ne point remettre les copies, donner les sujets de rattrapage, de boycotter les examens jusqu’au paiement total, intégral et effectif des sommes dues des premier et deuxième semestres ».
Par ailleurs, au moment où le recteur récolte des malus, le gouvernement a droit à du bonus. En effet, le Saes s’est félicité des positions de l’Etat et du rôle du SG du syndicat, Malick Fall, pour leur implication dans la résolution du problème. « Ces actions positives du BN du SAES et de ses partenaires au niveau étatique sont aux antipodes de celles du recteur de l’UCAD, connu pour ses voyages éternels et son incapacité à résoudre les problèmes », souligne la note.
Enquête
Les enseignants rappellent dans la note que le 28 août dernier, lors de leur dernier sit-in, les représentants du recteur leur avaient demandé un délai de 72 heures pour disposer des ressources financières nécessaires. Une promesse qui n’a jusque-là pas été respectée, selon les enseignants. Pour cette raison, ils affirment que leur surprise a été totale lorsque le rectorat a publié un communiqué pour ‘’revenir’’ sur ses propos.
Dans le document en question, la communication de l’administration de l’Ucad déclare : « Le rectorat affirme qu’aucune autorité n’a pris l’engagement, ni oral ni écrit, à payer primes, per diem ou indemnités à une date donnée ». Le Saes s’inscrit en faux et accuse le rectorat de désinformation.
Le syndicat estime que durant tout le mois de septembre, rien n’a été fait. Au contraire, « le recteur et son équipe ont pris leurs vacances, préférant délaisser l’institution, tout en demandant aux enseignants de rester sur place pour corriger les copies : un leadership par le mauvais exemple », peste-t-on.
Les enseignants expliquent d’ailleurs dans la missive, que toutes les dates qui ont été avancées dans le communiqué du rectorat, sont fausses, une situation vérifiable, selon eux, dans les relevés de comptes bancaires de leurs pairs. « A plusieurs occasions, le recteur et/ou son cabinet ont tenu des promesses qui se sont révélées fausses. Au lieu de présenter ses excuses aux enseignants et à leurs familles pour tous les désagréments causés par son incompétence, son manque d’initiative et de compassion, le recteur se permet de dire des contrevérités qui ne l’honorent pas et le décrédibilisent devant ses collègues enseignants-chercheurs », se désole le corps professoral.
Afin de montrer sa détermination à poursuivre le combat, la coordination Saes du campus de Dakar a demandé à ses membres, « de ne point remettre les copies, donner les sujets de rattrapage, de boycotter les examens jusqu’au paiement total, intégral et effectif des sommes dues des premier et deuxième semestres ».
Par ailleurs, au moment où le recteur récolte des malus, le gouvernement a droit à du bonus. En effet, le Saes s’est félicité des positions de l’Etat et du rôle du SG du syndicat, Malick Fall, pour leur implication dans la résolution du problème. « Ces actions positives du BN du SAES et de ses partenaires au niveau étatique sont aux antipodes de celles du recteur de l’UCAD, connu pour ses voyages éternels et son incapacité à résoudre les problèmes », souligne la note.
Enquête