29 millions de dollars. C’est le montant global du prêt que le Sénégal a obtenu de la Banque mondiale en appui à son secteur touristique, en proie à des difficultés depuis quelques années.
Ce prêt s’inscrit dans le cadre du volet tourisme du projet global « Croissance et compétitivité » du pays. Les ressources apportées par la Banque mondiale sont destinées à financer plusieurs volets de ce projet.
D’abord, 2,6 millions de dollars ont déjà été décaissés en guise d’avance de démarrage. « L’avance est destinée aux travaux préparatoires du projet dont, notamment, les enquêtes statistiques et les études en cours sur la compétitivité du secteur du tourisme, sur l’initiative « Saly ville verte » et, surtout, sur la restauration de ses plages durement éprouvées par l’érosion côtière », détaille à Jeune Afrique El Hadji Malick Mbaye, en charge du projet et directeur des études et de la planification au ministère du Tourisme et des transports aériens.
Les plages de la station balnéaire de Saly, le centre de l’industrie touristique locale situé dans le département de Mbour à 80 km de Dakar sont, en effet, fortement affectées par l’avancée de la mer.
Au total, 22 millions de dollars de l’aide de la Banque mondiale seront alloués à la lutte contre l’érosion côtière sur la station (brise-lame, ensablement, restauration de la plage…).
Ces travaux sont d’autant plus importants que le tourisme balnéaire représente 54 % de l’offre touristique du pays. « Actuellement, 25 % du littoral sénégalais sont à haut risque d’érosion côtière à cause de l’élévation du niveau des mers », s’inquiète la Banque mondiale dans un rapport de 2014. Selon l’estimation de cette institution, à Saly, 30 % des logements ont déjà « perdu l’accès aux plages utilisables ». Une situation alarmante.
Aussi, 7 millions de dollars serviront à accompagner le développement du tourisme en termes de suivi du secteur, de promotion, d’accompagnement des opérateurs, de renforcement de capacités, de développement de produits (tourisme balnéaire, d’affaires, culturel, etc.).
L’étude technique a déjà démarré et le cabinet devant réaliser celle d’impact environnemental déjà sélectionné. « Il attend que l’étude technique soit avancée, parce qu’il faut évaluer l’impact des solutions techniques », explique El Hadji Malick Mbaye : 1,5 million dollars sont prévus pour cette phase. Le démarrage effectif du projet est fixé à début 2017.
Ce prêt s’inscrit dans le cadre du volet tourisme du projet global « Croissance et compétitivité » du pays. Les ressources apportées par la Banque mondiale sont destinées à financer plusieurs volets de ce projet.
D’abord, 2,6 millions de dollars ont déjà été décaissés en guise d’avance de démarrage. « L’avance est destinée aux travaux préparatoires du projet dont, notamment, les enquêtes statistiques et les études en cours sur la compétitivité du secteur du tourisme, sur l’initiative « Saly ville verte » et, surtout, sur la restauration de ses plages durement éprouvées par l’érosion côtière », détaille à Jeune Afrique El Hadji Malick Mbaye, en charge du projet et directeur des études et de la planification au ministère du Tourisme et des transports aériens.
Les plages de la station balnéaire de Saly, le centre de l’industrie touristique locale situé dans le département de Mbour à 80 km de Dakar sont, en effet, fortement affectées par l’avancée de la mer.
Au total, 22 millions de dollars de l’aide de la Banque mondiale seront alloués à la lutte contre l’érosion côtière sur la station (brise-lame, ensablement, restauration de la plage…).
Ces travaux sont d’autant plus importants que le tourisme balnéaire représente 54 % de l’offre touristique du pays. « Actuellement, 25 % du littoral sénégalais sont à haut risque d’érosion côtière à cause de l’élévation du niveau des mers », s’inquiète la Banque mondiale dans un rapport de 2014. Selon l’estimation de cette institution, à Saly, 30 % des logements ont déjà « perdu l’accès aux plages utilisables ». Une situation alarmante.
Aussi, 7 millions de dollars serviront à accompagner le développement du tourisme en termes de suivi du secteur, de promotion, d’accompagnement des opérateurs, de renforcement de capacités, de développement de produits (tourisme balnéaire, d’affaires, culturel, etc.).
L’étude technique a déjà démarré et le cabinet devant réaliser celle d’impact environnemental déjà sélectionné. « Il attend que l’étude technique soit avancée, parce qu’il faut évaluer l’impact des solutions techniques », explique El Hadji Malick Mbaye : 1,5 million dollars sont prévus pour cette phase. Le démarrage effectif du projet est fixé à début 2017.