Née en décembre dernier, suite aux multiples revendications des acteurs dudit secteur, l’Association des commerçants de carreaux du Sénégal s’engage à défendre avec fermeté, ses « intérêts socio-économiques ». Ce week-end, ses membres sont largement revenus sur « la hausse excessive et exponentielle des tarifs douaniers sur les conteneurs de carreaux ».
Youssou Niang, secrétaire général de l’Association des Commerçants de Carreaux du Sénégal (Accs), son adjoint, El Hadji Fallou Ndiaye, Serigne Cheikh Abdoulaye Sarr, président de la commission des Relations extérieures et Moussa Thiam du Comité directeur de l’association, rappellent que « nous avions une réduction de 50% de la hausse des taxes douanières durant notre première séance de négociation avec le Directeur général des Douanes et le Directeur des opérations douanières, lors de notre collaboration avec l’association des commerçants et industriels sénégalais (Acis) ». Mais, soulignent-ils, « nous avons jugé cette réduction trop insuffisante, surtout dans le contexte de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 ».
Outre cela, l’association des commerçants de carreaux du Sénégal dit avoir aussi constaté « une augmentation notoire des frais maritimes » et demande aux autorités douanières, d’« enlever systématiquement les 50% de la hausse totale des taxes douanières comme nous l’avions suggéré au Directeur général des Douanes, qui nous avait promis de réduire totalement les tarifs douaniers d’ici un délai de trois mois après notre première rencontre ». Seulement, regrettent les acteurs du secteur des Carreaux, « jusqu’à présent, nous n’avons pas encore vu cette baisse ».
Dans l’enfer des investisseurs directs étrangers (IDE) chinois et indiens, Youssou Niang, El Hadji Fallou Ndiaye et leurs camarades, une fois encore, ont décrié « l’enfer » que leur font vivre les « investisseurs directs étrangers (IDE), comme l’usine chinoise Twyford et les Indiens, qui pratiquent des concurrences très déloyales », car, soulignent-ils, « on ne peut pas être producteur ou importateur et gérer toute la chaîne commerciale jusqu’au consommateur final, bien vrai que nous sommes dans la mondialisation et évoluons à la faveur de l’interdépendance économique ».
Selon eux, « ces derniers doivent respecter les règles du commerce et leurs cahiers de charges ». Et de poursuivre : « l’usine chinoise pose d’énormes difficultés aux vendeurs sénégalais à cause d’une augmentation permanente jusqu’à hauteur de 60% de ses prix de carreaux en l’espace de 8 mois ». Ils ne manquent pas d’alerter sur le « calvaire des commerçants, qui ne savent plus sur quel pied danser » face à cette « pratique commerciale néfaste, qui peut entraîner une crise dans ce secteur au Sénégal, car non seulement les carreaux deviennent trop coûteux mais, sans doute, les consommateurs seront impactés ». De ce fait, l’Accs demande aux autorités étatiques de « protéger leurs opérateurs économiques nationaux contre ces pratiques de l’industrie chinoise Twyford et des Indiens, en régularisant le secteur des carreaux ». Pour finir, ils informent tous les acteurs du secteur des carreaux, les clients, les carreleurs et les entrepreneurs bâtiment, que « i[la hausse des prix de carreaux est indépendante de [leur] volonté]i ».
Le Témoin
Youssou Niang, secrétaire général de l’Association des Commerçants de Carreaux du Sénégal (Accs), son adjoint, El Hadji Fallou Ndiaye, Serigne Cheikh Abdoulaye Sarr, président de la commission des Relations extérieures et Moussa Thiam du Comité directeur de l’association, rappellent que « nous avions une réduction de 50% de la hausse des taxes douanières durant notre première séance de négociation avec le Directeur général des Douanes et le Directeur des opérations douanières, lors de notre collaboration avec l’association des commerçants et industriels sénégalais (Acis) ». Mais, soulignent-ils, « nous avons jugé cette réduction trop insuffisante, surtout dans le contexte de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 ».
Outre cela, l’association des commerçants de carreaux du Sénégal dit avoir aussi constaté « une augmentation notoire des frais maritimes » et demande aux autorités douanières, d’« enlever systématiquement les 50% de la hausse totale des taxes douanières comme nous l’avions suggéré au Directeur général des Douanes, qui nous avait promis de réduire totalement les tarifs douaniers d’ici un délai de trois mois après notre première rencontre ». Seulement, regrettent les acteurs du secteur des Carreaux, « jusqu’à présent, nous n’avons pas encore vu cette baisse ».
Dans l’enfer des investisseurs directs étrangers (IDE) chinois et indiens, Youssou Niang, El Hadji Fallou Ndiaye et leurs camarades, une fois encore, ont décrié « l’enfer » que leur font vivre les « investisseurs directs étrangers (IDE), comme l’usine chinoise Twyford et les Indiens, qui pratiquent des concurrences très déloyales », car, soulignent-ils, « on ne peut pas être producteur ou importateur et gérer toute la chaîne commerciale jusqu’au consommateur final, bien vrai que nous sommes dans la mondialisation et évoluons à la faveur de l’interdépendance économique ».
Selon eux, « ces derniers doivent respecter les règles du commerce et leurs cahiers de charges ». Et de poursuivre : « l’usine chinoise pose d’énormes difficultés aux vendeurs sénégalais à cause d’une augmentation permanente jusqu’à hauteur de 60% de ses prix de carreaux en l’espace de 8 mois ». Ils ne manquent pas d’alerter sur le « calvaire des commerçants, qui ne savent plus sur quel pied danser » face à cette « pratique commerciale néfaste, qui peut entraîner une crise dans ce secteur au Sénégal, car non seulement les carreaux deviennent trop coûteux mais, sans doute, les consommateurs seront impactés ». De ce fait, l’Accs demande aux autorités étatiques de « protéger leurs opérateurs économiques nationaux contre ces pratiques de l’industrie chinoise Twyford et des Indiens, en régularisant le secteur des carreaux ». Pour finir, ils informent tous les acteurs du secteur des carreaux, les clients, les carreleurs et les entrepreneurs bâtiment, que « i[la hausse des prix de carreaux est indépendante de [leur] volonté]i ».
Le Témoin