Guéguerre au Conseil départemental de Thiès. D’après nos confrères du Quotidien, Idrissa Seck est assis sur un département de polémiques. Depuis quelques jours, le bureau exécutif du Conseil départemental de Thiès est accusé, par les conseillers, d’avoir « tripatouillé le budget voté et adopté par le conseil ». Pis encore, « l’ex-maire de Thiès perçoit indûment des émoluments », accuse Abdoulaye Sow, président de la Commission de l’aménagement du territoire et des domaines. Les conseillers de réclamer tout simplement la révocation du bureau de l’institution. Ce dernier d’expliquer que « les indemnités de représentation du président du conseil, d’un montant de 1,250 millions de F Cfa par mois, soit 15 millions par an, visés par le décret et voté par le conseil lors de la session budgétaire, sont augmentées à 21,6 millions ». Le comble,c'est qu'après 6 mois, « les conseillers n’avaient toujours pas perçu leurs indemnités de session et leurs frais de déplacement ». Abdoulaye Sow d’expliquer : « Après enquête, nous nous sommes rendu compte que le budget que nous avions adopté au mois de janvier a connu six modifications qui sont à l’origine du non-paiement de ces indemnités. C’est après avoir dénoncé cela que nous avons été payés ».
Entre autres manquements, « les rémunérations diverses à hauteur de plus de 20 millions de F Cfa et qui ne figuraient pas dans le budget initial ». Plus grave encore, dit-il, « lors de la session du 4 juillet dernier, le bureau a soumis au conseil un rapport de présentation sur les autorisations spéciales de recettes et de dépenses d’un montant de plus de 15,6 millions reçus en complément du budget de 2014 ». Le président de la Commission de l’aménagement du territoire et des domaines ajoute que « chaque membre du bureau a reçu 1500 litres de carburant à raison de 300 litres par mois, entre les mois d’août, septembre, octobre, novembre et décembre 2014, soit un volume de 7500 litres de carburant. Or, le carburant est bien réglementé et destiné aux véhicules de fonction et de service. La loi attribue 300 litres de carburant par mois à chaque véhicule de fonction et pour les véhicules de service, il est prévu 10 litres par jour ouvrable soit 200 litres pour les 20 jours ouvrables du mois ».
Or, déclare Abdoulaye Sow, le Conseil départemental de Thiès n’a qu’un seul véhicule de fonction et deux de service soit une consommation possible de 800 litres contre les 1500 annoncés. Pour dire tout le fondé de leur demande de révocation du bureau puisque la loi préconise clairement « la révocation des auteurs de l’utilisation des deniers publics à des fins privées ou individuelles et de la perte de leur éligibilité sur une période de 10 ans ».
Entre autres manquements, « les rémunérations diverses à hauteur de plus de 20 millions de F Cfa et qui ne figuraient pas dans le budget initial ». Plus grave encore, dit-il, « lors de la session du 4 juillet dernier, le bureau a soumis au conseil un rapport de présentation sur les autorisations spéciales de recettes et de dépenses d’un montant de plus de 15,6 millions reçus en complément du budget de 2014 ». Le président de la Commission de l’aménagement du territoire et des domaines ajoute que « chaque membre du bureau a reçu 1500 litres de carburant à raison de 300 litres par mois, entre les mois d’août, septembre, octobre, novembre et décembre 2014, soit un volume de 7500 litres de carburant. Or, le carburant est bien réglementé et destiné aux véhicules de fonction et de service. La loi attribue 300 litres de carburant par mois à chaque véhicule de fonction et pour les véhicules de service, il est prévu 10 litres par jour ouvrable soit 200 litres pour les 20 jours ouvrables du mois ».
Or, déclare Abdoulaye Sow, le Conseil départemental de Thiès n’a qu’un seul véhicule de fonction et deux de service soit une consommation possible de 800 litres contre les 1500 annoncés. Pour dire tout le fondé de leur demande de révocation du bureau puisque la loi préconise clairement « la révocation des auteurs de l’utilisation des deniers publics à des fins privées ou individuelles et de la perte de leur éligibilité sur une période de 10 ans ».