«Le mouvement populaire est nécessaire pour faire entendre raison à Macky Sall. Les avancées démocratiques obtenues dans ce pays, l’ont été grâce aux pressions populaires. J’ai personnellement toujours défendu le droit de manifester même lorsque j’étais dans le gouvernement», a rappelé, Thierno Alassane Sall (TAS), ancien ministre de l’Energie et du pétrole, par ailleurs président de la République des Valeurs, qui, toutefois, reconnaissant les libertés fondamentales, estime que «nous ne pouvons pas fermer les yeux face à ces images de dégradations et de saccages de biens publics et privés.»
Selon TAS, « Nous ne devons pas arriver à ce stade où tout part en fumée, où le policier et le jeune qui habitent le même quartier, la même maison, qui vivent les mêmes angoisses d’un pays saboté par ces dirigeants en arrivent à devenir des ennemis irréductibles à se haïr et à s’entretuer.»
«Hélas, nous constatons que le niveau de violence a atteint son paroxysme au Sénégal. Même dans les pays où des millions de personnes sont descendues dans la rue pour faire la révolution, des Universités n’ont pas été brulées, des biens publics n’ont pas été pris pour cible, ni les biens privés. En vérité, nous assistons sous nos yeux, à l’attaque contre les infrastructures qui permettent le fonctionnement le pays», a-t-il regretté.
D’après lui, «On ne peut aimer ce pays et vouloir le mettre à terre.» Aussi dénonce l’ancien ministre des énergies et du pétrole «les menaces ouvertes contre les personnes sont inacceptables. Et certaines attitudes sont inqualifiables. Il ne faut pas non plus que la cohésion nationale et sociale soit menacée. Le Sénégal n’y survivrait pas. Et ce sera encore les plus vulnérables ainsi que cette jeunesse qui en paieront le prix fort.»
Par conséquent, invite-t-il, «nous appelons à la retenue et à la responsabilité. Tout brûler ne sera jamais la solution. Les conséquences post-crise d’un pays à feu et à sang seront néfastes sur le plan économique et sur le plan académique. Des écoles et des universités brûlées, c’est une partie importante de la jeunesse qui sera sacrifiée».
Par ailleurs, dira le député non inscrit, au plan socioculturel, « gardons-nous d’attiser les haines. Sous ce point, nous invitons énergiquement à éviter les discours stigmatisant. Tous les révolutionnaires le savent. Les actions mal nourries servent les réactions et justifient l’arsenal le plus répressif pour soi-disant rétablir l’ordre.»
Cependant, il a dénoncé les mauvais traitements et la haine qui habitent nos compatriotes. «A l’heure actuelle, des centaines de jeunes s’entassent dans les lieux de détention. Il y a à l’encontre de certains d’entre eux des soupçons de mauvais traitements. La haine est donc semée et entretenue entre compatriotes, selon qu’ils soient deux camps ou de l’autre, selon qu’ils soient membres des forces de sécurité ou de simple citoyens.»
Sud Quotidien
Selon TAS, « Nous ne devons pas arriver à ce stade où tout part en fumée, où le policier et le jeune qui habitent le même quartier, la même maison, qui vivent les mêmes angoisses d’un pays saboté par ces dirigeants en arrivent à devenir des ennemis irréductibles à se haïr et à s’entretuer.»
«Hélas, nous constatons que le niveau de violence a atteint son paroxysme au Sénégal. Même dans les pays où des millions de personnes sont descendues dans la rue pour faire la révolution, des Universités n’ont pas été brulées, des biens publics n’ont pas été pris pour cible, ni les biens privés. En vérité, nous assistons sous nos yeux, à l’attaque contre les infrastructures qui permettent le fonctionnement le pays», a-t-il regretté.
D’après lui, «On ne peut aimer ce pays et vouloir le mettre à terre.» Aussi dénonce l’ancien ministre des énergies et du pétrole «les menaces ouvertes contre les personnes sont inacceptables. Et certaines attitudes sont inqualifiables. Il ne faut pas non plus que la cohésion nationale et sociale soit menacée. Le Sénégal n’y survivrait pas. Et ce sera encore les plus vulnérables ainsi que cette jeunesse qui en paieront le prix fort.»
Par conséquent, invite-t-il, «nous appelons à la retenue et à la responsabilité. Tout brûler ne sera jamais la solution. Les conséquences post-crise d’un pays à feu et à sang seront néfastes sur le plan économique et sur le plan académique. Des écoles et des universités brûlées, c’est une partie importante de la jeunesse qui sera sacrifiée».
Par ailleurs, dira le député non inscrit, au plan socioculturel, « gardons-nous d’attiser les haines. Sous ce point, nous invitons énergiquement à éviter les discours stigmatisant. Tous les révolutionnaires le savent. Les actions mal nourries servent les réactions et justifient l’arsenal le plus répressif pour soi-disant rétablir l’ordre.»
Cependant, il a dénoncé les mauvais traitements et la haine qui habitent nos compatriotes. «A l’heure actuelle, des centaines de jeunes s’entassent dans les lieux de détention. Il y a à l’encontre de certains d’entre eux des soupçons de mauvais traitements. La haine est donc semée et entretenue entre compatriotes, selon qu’ils soient deux camps ou de l’autre, selon qu’ils soient membres des forces de sécurité ou de simple citoyens.»
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