Territorialisation de la politique nationale et de développement de la culture


Rédigé le Lundi 5 Juin 2017 à 19:00 | Lu 133 fois | 2 commentaire(s)




Territorialisation de la politique nationale et de développement de la culture
Le Sénégal est connu, depuis son premier Président, l’académicien et homme de lettres, Léopold Sédar Senghor comme un pays de culture. Cette réputation est le résultat d’un choix politique assumé dès la mise en place des structures de notre jeune nation. Senghor avait dit à la face au monde que « la culture est au début et à la fin du développement ». Cette assertion, que beaucoup de contemporains avaient considérée comme étant le délire d’un poète, s’avère aujourd’hui d’une lancinante actualité. En effet les institutions financières internationales, après des décennies d’ajustement, ont fini par accepter l’évidence selon laquelle l’on ne pouvait faire du développement sans la culture. C’est dans ce contexte que les huit (08) objectifs du millénaire pour le développement ont rectifié cette grave injustice et remis la culture au cÅ“ur des problématiques de développement en en faisant une composante transversale.  Sensible au souffles innovants de notre époque, Le Président Macky Sall a très vite compris ce message mais avec une dimension pragmatique qui rompt, tout en capitalisant leurs apports, avec les pratiques jusque-là en cours au Sénégal. Il a ainsi développé le concept de Territorialisation de la politique nationale et de développement de la culture que le Département de la culture doit mettre en Å“uvre au cours des cinq prochaines années. Le principal problème auquel est confronté le Sénégal, et la plupart des pays d’Afrique d’ailleurs, est la misère de la créativité. Nous consommons, en général, ce que nous ne produisons pas. Je veux instaurer une politique de la créativité en m’inspirant des acteurs culturels qui produisent, au quotidien, des Å“uvres littéraires, plastiques ou musicales originales. Il nous faut, en effet, dans tous les domaines, promouvoir la créativité afin que les sénégalais et les sénégalaises, quelque soient leurs domaines d’activités, soient des acteurs de leur propre développement. Nous devons inventer un sénégalais nouveau, fier, optimiste, inventif et déterminé à transformer tous les obstacles en autant d’opportunités pour accéder au développement et au bien être pour tous. Sans une véritable culture du développement, fondée sur la mystique du travail, du respect de la chose publique et de la créativité, nous n’accèderons jamais au développement dont rêve notre peuple. Il nous faut promouvoir, dès le plus jeune âge, le réflexe du créateur, afin que nos enfants grandissent dans une ambiance d’inventivité qui leur permettra d’être outillés pour assumer leur mission historique ; celle de consolider le Sénégal émergeant que nous allons, sans tarder, bâtir pour eux. Il s’agit d’être plus attentif aux réalités et cultures des terroirs afin de renforcer l’unité plurielle de la nation dont le ciment est, avant tout, la promotion de la diversité des expressions culturelles qui est l’une de nos plus grandes richesses. Le présent document de projet, remet cette vision dans son contexte historique et identifie les infrastructures dont la réalisation est un point de passage obligé pour la mise en Å“uvre de la Territorialisation de la politique nationale et de développement de la culture
 
Babacar Ndiaye,  Conseiller aux affaires culturelles et Consultant en gestion de projets
Le rôle des industries culturelles et des entreprises créatives dans le développement des collectivités et des territoires : la culture comme facteur de développement de l’économie locale.
 
Aujourd’hui, il est démontré que la culture possède une dimension économique propre et un caractère de productivité qui reposent sur les industries culturelles et les entreprises créatives et, qui produisent des biens et services culturels à travers notamment  la musique, le cinéma et l’audiovisuel, l’édition imprimée (livre) et le multimédia, le spectacle. Ces biens, services et manifestations culturels permettent d’échanger, de faire circuler et de rendre visibles les différentes formes d’expression culturelle et sont susceptibles d’être valorisés et mis sur le marché. Ceci donne naissance également à une série d’opérateurs qui remplissent les fonctions de création, de production, de reproduction, de diffusion, de commercialisation, de formation, de conservation. Ainsi les prestations techniques nécessaires pour mener à bien ces activités sont autant de sources potentielles d’occupation, d’auto-emploi et de création de richesse. L’addition de ces produits et services représente l’apport économique des secteurs de la culture.  Mis au service du développement local ou du territoire grâce à une politique de valorisation, de promotion et de diffusion ils constituent un facteur de promotion de l’économie locale. Notre intervention s’emploiera à montrer que, placées dans un environnement économique et institutionnel viable et soutenues par des investissements rationnels, les potentialités culturelles d’un territoire sont capables de créer la richesse et de favoriser le développement du territoire tout autant que les secteurs économiques supposés rentables.
BIOGRAPHIES
Hamady Bocoum est archéologue de formation et ancien directeur de l’IFAN Ch. A. Diop. Il a occupé les fonctions de directeur du Patrimoine culturel du Sénégal, de 2001 à 2015 et siégé, comme expert, au Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO de 2012 à 2015 et au Fonds mondial pour le Patrimoine africain (2010-2014). Il a préparé les dossiers de nomination au patrimoine mondial des Mégalithes de Sénégambie, du delta du Saloum et du pays Bassari. Directeur de recherche, il est chercheur associé au CNRS à l’Institut polytechnique de Sévenan (France). Il vient d’être nommé Directeur général du musée des Civilisations noires dont l’ouverture est prévue en 2016.
Babacar Ndiaye a démarré sa carrière professionnelle comme Animateur culturel au cabinet du ministre de la culture du Sénégal où il a exercé tour à tour les fonctions d’Adjoint à la division 'Echanges culturels' et de Chef de division 'Spectacles et expositions'.
Il a ensuite été Directeur de structures culturelles décentralisées notamment : le Centre culturel  de Saint-Louis, le Centre culturel  de Diourbel et le Centre Culturel Blaise Senghor de Dakar qu’il a dirigé pendant quatre ans, de 1992 à 1995. Sa carrière professionnelle s’est orientée vers la gestion de projets et programmes de développement culturel après avoir été recruté par des cabinets européens (italiens et belges)  pour assurer les fonctions suivantes : 
-           Coordinateur du premier programme de l’Union Européenne consacré aux financements de l’action culturelle selon l’approche projet, Programme de Soutien aux Initiatives Culturelles (PSIC), de 1995 à 2003 à Dakar ;
-           Assistant Technique au PSCID en République de Guinée sur financement Union européenne  (2003 à décembre 2005) ;
-           Coordonnateur du Programme de soutien aux initiatives culturelles décentralisées du Benin financé sur le 9èFED-UE (janvier 2007 à Juin 2009) ;
-           Chargé de programme Culture dans le cadre du Programme Société Civile et Culture mis en Å“uvre dans le cadre du 10é FED-UE au Benin.
M. Ndiaye justifie d’une vingtaine d’années  d'expérience professionnelle dans le domaine de la gestion et de l'évaluation de projets et de programmes culturels en Afrique. Actuellement Responsable des opérations au Cabinet GIPEC (Groupement d’ingénierie et de conseil pour la promotion de l’entreprenariat culturel) qui intervient dans la conception, la gestion et l’évaluation de projet, l’appui conseil et le management artistique, le renforcement de capacités etc. Il a également chargé de cours en « Gestion de Projets culturels » et « Médiation culturelle » au titre de vacataire  au CRAC (UGB) et à l’ISAC de (UCAD)
 
 
COORDINATION 
Dr El Hadji Malick Ndiaye : 77 198 10 73 / 
elhadjimalick19.ndiaye@ucad.edu.sn
M. Abdoulaye Koundoul : 77 635 52 46 / akoundoul@gmail.com
 



1.Posté par Ahmet le 17/03/2023 03:14
Bonjour souhaite

2.Posté par Ahmet le 17/03/2023 03:15

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