Khadija Hassan Zidane ne sait pas pourquoi elle a été la cible de Hissein Habré et de ses hommes qui l’ont fait souffrir jusque dans sa chair. En effet, elle indique qu’elle a été interpellée pour la première fois par le nommé Brahim Jiddah qui lui a demandé de venir avec lui voir son frère malade, et l’a acheminée au niveau de la Présidence de la République. Là bas, elle a trouvé des agents de la Dds (police polique de Habré) qui lui ont demandé de donner à manger à des prisonniers libyens pendant 15 jours avant d’être relâchée.
Selon la dame, la nuit même de sa libération, ils sont venus la prendre encore, pour lui faire avouer qu’elle était au courant de l’évasion des Libyens. Elle avoue avoir subi des sévices, au niveau de la Présidence où, ils l’ont encore emmenée pour l’y retenir durant 3 mois 15 jours. « On m’a mis dans une petite cellule durant 3 jours et ils sont partis à une conférence au Soudan. A leur retour, ils m’ont mis un tuyau au niveau de la bouche jusqu’à ce que je m’évanouisse, ils m’ont fait subir l’ingurgitation et l’électrocution», fait savoir cette femme qui dit être mariée à l’époque à un commerçant.
Poursuivant, Mme Zidane hésite, convoque son âge avancé qui fait qu’elle ne peut pas dire certaines choses, avant de laisser entendre que Hissein Habré et ses agents couchaient avec elle, sans son consentement. « Je jure que Hissein Habré m’a violée à 4 reprises à la Présidence, une fois, quand je résistais, il m’a donné un coup au niveau du sexe, à l’aide d’un stylo, la cicatrice est là , je peux vous la montrer », révèle-t-elle. Et le témoin d’ajouter: « on m’a libérée et les mêmes agents sont venus me prendre pour me poser les mêmes questions ». Elle n’a pas manqué de rappeler qu’elle a été emprisonnée au niveau de la Dds, au Camp des martyrs et de la piscine durant 3 ans.
Là aussi, elle dit avoir été victime de violences sexuelles de la part de Mahamad Djibrine El Djonto. « Il me faisait sortir pour me torturer. Il a couché avec moi à deux reprises. Là , je n‘étais pas consciente et la troisième fois, j’étais consciente. Il m’a violée en me menaçant avec un pistolet », a-t-elle indiqué avant de fulminer: «Ils m’ont interrogée en ce qui concerne les Libyens et jusqu’à ce jour, je ne connais rien en ce qui les concerne. Celui qui est là (elle désigne Habré) ne m’a pas épargnée, ses agents non plus. J’ai vécu beaucoup de souffrances, j’ai connu l’atrocité et je suis traumatisée moralement ». « La beauté, c’est la tentation, et c’est cela est à l’origine de tout ce que j’ai vécu », indique Mme Zidane dont les codétenues ont avoué qu’elle été d’une beauté légendaire.
Pour sa part, la défense a trouvé les accusations portées à l’endroit de Habré très graves. Ainsi, elle demande qu’une rencontre à huis clos se tienne pour constater de visu la cicatrice qui se trouverait au niveau du sexe de la dame et qui serait la marque du coup que ce dernier aurait porté à cet endroit.
Selon la dame, la nuit même de sa libération, ils sont venus la prendre encore, pour lui faire avouer qu’elle était au courant de l’évasion des Libyens. Elle avoue avoir subi des sévices, au niveau de la Présidence où, ils l’ont encore emmenée pour l’y retenir durant 3 mois 15 jours. « On m’a mis dans une petite cellule durant 3 jours et ils sont partis à une conférence au Soudan. A leur retour, ils m’ont mis un tuyau au niveau de la bouche jusqu’à ce que je m’évanouisse, ils m’ont fait subir l’ingurgitation et l’électrocution», fait savoir cette femme qui dit être mariée à l’époque à un commerçant.
Poursuivant, Mme Zidane hésite, convoque son âge avancé qui fait qu’elle ne peut pas dire certaines choses, avant de laisser entendre que Hissein Habré et ses agents couchaient avec elle, sans son consentement. « Je jure que Hissein Habré m’a violée à 4 reprises à la Présidence, une fois, quand je résistais, il m’a donné un coup au niveau du sexe, à l’aide d’un stylo, la cicatrice est là , je peux vous la montrer », révèle-t-elle. Et le témoin d’ajouter: « on m’a libérée et les mêmes agents sont venus me prendre pour me poser les mêmes questions ». Elle n’a pas manqué de rappeler qu’elle a été emprisonnée au niveau de la Dds, au Camp des martyrs et de la piscine durant 3 ans.
Là aussi, elle dit avoir été victime de violences sexuelles de la part de Mahamad Djibrine El Djonto. « Il me faisait sortir pour me torturer. Il a couché avec moi à deux reprises. Là , je n‘étais pas consciente et la troisième fois, j’étais consciente. Il m’a violée en me menaçant avec un pistolet », a-t-elle indiqué avant de fulminer: «Ils m’ont interrogée en ce qui concerne les Libyens et jusqu’à ce jour, je ne connais rien en ce qui les concerne. Celui qui est là (elle désigne Habré) ne m’a pas épargnée, ses agents non plus. J’ai vécu beaucoup de souffrances, j’ai connu l’atrocité et je suis traumatisée moralement ». « La beauté, c’est la tentation, et c’est cela est à l’origine de tout ce que j’ai vécu », indique Mme Zidane dont les codétenues ont avoué qu’elle été d’une beauté légendaire.
Pour sa part, la défense a trouvé les accusations portées à l’endroit de Habré très graves. Ainsi, elle demande qu’une rencontre à huis clos se tienne pour constater de visu la cicatrice qui se trouverait au niveau du sexe de la dame et qui serait la marque du coup que ce dernier aurait porté à cet endroit.