Le lycée technique de Tambacounda fonctionnera-t-il un jour ? Le site sur lequel il est bâti n’est-il pas hanté ? Ce sont les questions que se posent les populations, atterrées par la situation du lycée technique. Depuis le démarrage des travaux de construction en 2008, elles voient que le lycée demeure toujours non fonctionnel malgré les milliards de francs déjà investis.
Sa construction a démarré en 2008. Depuis lors, il a connu beaucoup d’arrêts de travaux. A chaque fois, si ce n’est pas un entrepreneur qui disparaît avec les ressources, c’est l’Etat central qui est mis au banc des accusés pour ne pas libérer les financements. Il a fallu plus de 13 ans pour que les bâtiments soient livrés. Cependant, l’établissement n’est toujours pas fonctionnel. Les élèves et les enseignants squattent toujours les bâtiments mis à leur disposition par le collège Moriba Diakité. Ils n’y sont même plus à l’aise car devenus très exigus.
«Nous avons plus de 365 élèves maintenant, a expliqué le proviseur du lycée. Le site qu’on nous a prêté est aujourd’hui très petit. Il nous faut inéluctablement rejoindre nos nouveaux locaux», a défendu le chef de l’établissement. Les populations ont attendu 13 ans pour voir les clés remises aux autorités par l’entrepreneur. «Depuis fin 2021, c’est effectif. Seulement, nous ne sommes toujours pas autorisés à y entrer. Malgré l’étroitesse de nos locaux actuels et vu la pléthore d’élèves, nous ne pouvons pas accéder au nouveau lycée», se désole le proviseur.
Pourtant, il y a de l’électricité en plus de toutes les commodités nécessaires. «Seule l’eau y fait défaut», regrette le chef de l’établissement. Pourquoi ? «Le réseau ne peut pas nous desservir parce qu’il y a juste des maisons qui vont être déguerpies car n’ayant pas été préalablement loties. C’est inimaginable», s’est-il désolé.
Il y avait un forage construit à l’intérieur de l’établissement par l’entreprise. «Mais, il est en panne. Il nous faut près de 10 millions pour creuser un nouveau forage. Ce que nous demandons aux autorités. Sinon, les milliards de francs investis dans la réalisation de ce joyau seront inutiles. Déjà, on a commencé à enregistrer des cas de vol. C’est parce que les locaux ne sont pas fréquentés et sont à la merci des voleurs», dit M. Diallo.
Malgré cette situation, explique le proviseur du lycée, l’établissement fait de bons résultats au Baccalauréat technique. «Si nous sommes aidés jusqu’à pouvoir rejoindre nos nouveaux locaux dotés de toutes les commodités, nul besoin de dire que les résultats iront crescendo», martèle le chef de l’établissement d’enseignement technique. «Nous lançons un appel pressant aux autorités centrales et locales pour réagir», termine M. Diallo
Le Quotidien
Sa construction a démarré en 2008. Depuis lors, il a connu beaucoup d’arrêts de travaux. A chaque fois, si ce n’est pas un entrepreneur qui disparaît avec les ressources, c’est l’Etat central qui est mis au banc des accusés pour ne pas libérer les financements. Il a fallu plus de 13 ans pour que les bâtiments soient livrés. Cependant, l’établissement n’est toujours pas fonctionnel. Les élèves et les enseignants squattent toujours les bâtiments mis à leur disposition par le collège Moriba Diakité. Ils n’y sont même plus à l’aise car devenus très exigus.
«Nous avons plus de 365 élèves maintenant, a expliqué le proviseur du lycée. Le site qu’on nous a prêté est aujourd’hui très petit. Il nous faut inéluctablement rejoindre nos nouveaux locaux», a défendu le chef de l’établissement. Les populations ont attendu 13 ans pour voir les clés remises aux autorités par l’entrepreneur. «Depuis fin 2021, c’est effectif. Seulement, nous ne sommes toujours pas autorisés à y entrer. Malgré l’étroitesse de nos locaux actuels et vu la pléthore d’élèves, nous ne pouvons pas accéder au nouveau lycée», se désole le proviseur.
Pourtant, il y a de l’électricité en plus de toutes les commodités nécessaires. «Seule l’eau y fait défaut», regrette le chef de l’établissement. Pourquoi ? «Le réseau ne peut pas nous desservir parce qu’il y a juste des maisons qui vont être déguerpies car n’ayant pas été préalablement loties. C’est inimaginable», s’est-il désolé.
Il y avait un forage construit à l’intérieur de l’établissement par l’entreprise. «Mais, il est en panne. Il nous faut près de 10 millions pour creuser un nouveau forage. Ce que nous demandons aux autorités. Sinon, les milliards de francs investis dans la réalisation de ce joyau seront inutiles. Déjà, on a commencé à enregistrer des cas de vol. C’est parce que les locaux ne sont pas fréquentés et sont à la merci des voleurs», dit M. Diallo.
Malgré cette situation, explique le proviseur du lycée, l’établissement fait de bons résultats au Baccalauréat technique. «Si nous sommes aidés jusqu’à pouvoir rejoindre nos nouveaux locaux dotés de toutes les commodités, nul besoin de dire que les résultats iront crescendo», martèle le chef de l’établissement d’enseignement technique. «Nous lançons un appel pressant aux autorités centrales et locales pour réagir», termine M. Diallo
Le Quotidien