La décision du gouvernement du Sénégal de suspendre le concours de recrutement 2015-2016 des élèves-professeurs ne plait guerre aux membres du Saes, section Fastef. Ils l’ont fait savoir dans un communiqué, reçu à Leral, dans lequel ils condamnent « fermement cette décision unilatérale ». Le document renseigne que ces derniers inscrivent « cet acte scandaleux dans le processus de démantèlement de l’école publique enclenché par l’État au-delà des déclarations sulfureuses d’investissement de milliards. Cette opération n’est pas voilée. Elle est délibérée parce que cousue de fil blanc par l’argument fallacieux de l’explosion de la masse salariale et de la désignation des enseignants comme boucs émissaires », ont-ils dénoncé dans le document.
A les en croire, le gouvernement du Sénégal a « choisi délibérément de se vautrer dans une gabegie ostentatoire ne se privant, ainsi, d’aucune facilité de satisfaire ses ambitions politiques ». Pour preuve, il y a « environ quarante-cinq ministres et un nombre pléthorique de conseillers et ministres-conseillers nommés par l’agenda politique de la perpétuation du régime, des agences supprimées puis recrées, l’érection d’un Haut Conseil des Collectivités Locales (Hccl), et de son doublon, le Haut Conseil pour le Dialogue des Territoires ( Hcdt), pour nicher des politiques (transfuges permanents), des primes et indemnités accordées à une gent bureaucratique de maintien du système, des spectacles festifs à coups de milliards… ».
« Sous le diktat des logiques financières antisociales, des coupes sombres s’opèrent sur l’Éducation par le truchement du refus de recrutements d’enseignants. Pourtant, pendant ce temps, le gouvernement du Sénégal poursuit sa politique de recrutement opaque d’enseignants sans formation ni qualification professionnelle », s'insurgent les enseignants qui trouvent que « la décision de suspendre ce concours d’entrée est d’autant plus grave que la Fastef assure une formation de qualité pour un système éducatif performant. Cette Faculté reste encore l’une des très rares à offrir chaque année de nombreux débouchés à de jeunes sénégalais qui ne demandent qu’à servir leur pays ».
Aussi, ont-ils tenu à rappeler au gouvernement que « le déficit en personnel enseignant reste criard au point d’occasionner périodiquement des grèves pour dénoncer un manque de professeurs dans presque toutes les disciplines (mathématiques, philosophie, espagnol…). ». Ils ont donc réaffirmé leur soutien « indéfectible aux milliers de candidats et exigent la proclamation des résultats du concours de recrutement dans les meilleurs délais ».
A les en croire, le gouvernement du Sénégal a « choisi délibérément de se vautrer dans une gabegie ostentatoire ne se privant, ainsi, d’aucune facilité de satisfaire ses ambitions politiques ». Pour preuve, il y a « environ quarante-cinq ministres et un nombre pléthorique de conseillers et ministres-conseillers nommés par l’agenda politique de la perpétuation du régime, des agences supprimées puis recrées, l’érection d’un Haut Conseil des Collectivités Locales (Hccl), et de son doublon, le Haut Conseil pour le Dialogue des Territoires ( Hcdt), pour nicher des politiques (transfuges permanents), des primes et indemnités accordées à une gent bureaucratique de maintien du système, des spectacles festifs à coups de milliards… ».
« Sous le diktat des logiques financières antisociales, des coupes sombres s’opèrent sur l’Éducation par le truchement du refus de recrutements d’enseignants. Pourtant, pendant ce temps, le gouvernement du Sénégal poursuit sa politique de recrutement opaque d’enseignants sans formation ni qualification professionnelle », s'insurgent les enseignants qui trouvent que « la décision de suspendre ce concours d’entrée est d’autant plus grave que la Fastef assure une formation de qualité pour un système éducatif performant. Cette Faculté reste encore l’une des très rares à offrir chaque année de nombreux débouchés à de jeunes sénégalais qui ne demandent qu’à servir leur pays ».
Aussi, ont-ils tenu à rappeler au gouvernement que « le déficit en personnel enseignant reste criard au point d’occasionner périodiquement des grèves pour dénoncer un manque de professeurs dans presque toutes les disciplines (mathématiques, philosophie, espagnol…). ». Ils ont donc réaffirmé leur soutien « indéfectible aux milliers de candidats et exigent la proclamation des résultats du concours de recrutement dans les meilleurs délais ».