Abdoulaye Wade, qui avait toujours dénoncé ce cumul sous son prédécesseur, en fut le chantre quand il accéda au pouvoir en 2000. Autrement dit, il se garda bien d’abandonner ses fonctions de secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) une fois devenu président de la République.
D’ailleurs, invité de l’édition spéciale de la 2stv du 31 décembre 2011 animée par Pape Alé Niang, Macky Sall avait abordé ledit sujet avec circonspection. Citons quelques extraits de son intervention de cette soirée-là .
« Je pense qu’il y a effectivement une sorte d’exigence citoyenne nouvelle qui voudrait que le président de la République ne soit pas en même temps chef de parti. Les intellectuels sont très friands de ces questions et l’exigent même. Je crois aussi que les électeurs militants ne comprendraient pas forcément qu’on dise que le Président, une fois élu, quitte le parti.
Alors, ce débat nous y sommes. (…) Donc, il y a une sorte d’exigence populaire qu’on peut comparer à celle des élites, de la société civile. (…) Encore une fois, je ne défends pas l’absolue nécessité pour le Président de rester chef de parti. Je suis très ouvert sur cette question, mais chaque fois que je dois prendre une décision, je dois bien réfléchir parce que dès lors que je m’engage, je suis tenu de respecter mon engagement. (…)»
C’est pourquoi quand, après son élection, la Commission nationale de Réforme des Institutions (CNRI), dirigée par le Pr Amadou Mokhtar Mbow, a recommandé la dissociation des deux postes incriminés, la meute de l’APR s’est ruée sur lui sans aménités.
Que lui reprochait- on ?
Les dispositions de l’article 63 du projet de Constitution de la CNRI. Ces dernières stipulaient que « le président de la République ne peut exercer aucune fonction dirigeante dans un parti politique », que « la fonction de président de la République est incompatible avec l’appartenance à toute assemblée élective nationale ou locale ainsi qu’avec l’existence de toute autre fonction, publique ou privée et que durant l’exercice de ses fonctions, le président de la République ne peut exercer aucune fonction dirigeante dans un parti politique ni appartenir à toute autre association. »
Aujourd’hui, la majorité reste intransigeante sur la question du cumul des fonctions de président de la République et de chef de parti.
Une chose est sûre : Le Président Macky Sall à qui reviendra le dernier mot pour arbitrer ne tranchera jamais en scient la branche sur laquelle il est assis.
Source Le Témoin
D’ailleurs, invité de l’édition spéciale de la 2stv du 31 décembre 2011 animée par Pape Alé Niang, Macky Sall avait abordé ledit sujet avec circonspection. Citons quelques extraits de son intervention de cette soirée-là .
« Je pense qu’il y a effectivement une sorte d’exigence citoyenne nouvelle qui voudrait que le président de la République ne soit pas en même temps chef de parti. Les intellectuels sont très friands de ces questions et l’exigent même. Je crois aussi que les électeurs militants ne comprendraient pas forcément qu’on dise que le Président, une fois élu, quitte le parti.
Alors, ce débat nous y sommes. (…) Donc, il y a une sorte d’exigence populaire qu’on peut comparer à celle des élites, de la société civile. (…) Encore une fois, je ne défends pas l’absolue nécessité pour le Président de rester chef de parti. Je suis très ouvert sur cette question, mais chaque fois que je dois prendre une décision, je dois bien réfléchir parce que dès lors que je m’engage, je suis tenu de respecter mon engagement. (…)»
C’est pourquoi quand, après son élection, la Commission nationale de Réforme des Institutions (CNRI), dirigée par le Pr Amadou Mokhtar Mbow, a recommandé la dissociation des deux postes incriminés, la meute de l’APR s’est ruée sur lui sans aménités.
Que lui reprochait- on ?
Les dispositions de l’article 63 du projet de Constitution de la CNRI. Ces dernières stipulaient que « le président de la République ne peut exercer aucune fonction dirigeante dans un parti politique », que « la fonction de président de la République est incompatible avec l’appartenance à toute assemblée élective nationale ou locale ainsi qu’avec l’existence de toute autre fonction, publique ou privée et que durant l’exercice de ses fonctions, le président de la République ne peut exercer aucune fonction dirigeante dans un parti politique ni appartenir à toute autre association. »
Aujourd’hui, la majorité reste intransigeante sur la question du cumul des fonctions de président de la République et de chef de parti.
Une chose est sûre : Le Président Macky Sall à qui reviendra le dernier mot pour arbitrer ne tranchera jamais en scient la branche sur laquelle il est assis.
Source Le Témoin