L’envoyée spéciale du chef de l’Etat, Aminata Touré a souligné la nécessité de trouver un consensus sur le statut du chef de l’opposition qui figure parmi les 15 points de la réforme constitutionnelle adoptés lors du référendum du 20 mars.
‘’La réforme est adoptée. Elle est excellente. Elle va approfondir notre démocratie. Il faut que tout le monde rejoigne la table de discussions, parce que ce sont des principes qui sont énoncés dans la Constitution’’, a-t-elle dit.
Selon les résultats publiés mercredi par la Commission nationale de recensement des votes (CNVR), 1.357.412 millions voix (62,70%) ont été comptabilisés pour le "oui" , contre 357.412 (37,29%) voix pour le "non".
Le principal point de cette réforme est la réduction de sept à cinq ans du prochain mandat du président de la République.
L’ancien premier ministre qui était l’invitée de l’émission ’’Grand jury’’ de la RFM (privée), a cité d’autres points figurant sur cette réforme dont le Haut conseil des collectivités territoriales et le statut du chef de l’opposition.
‘’Il va falloir que l’opposition s’asseye avec la majorité pour qu’on trouve le consensus. Qui sera-t-il ? Est-ce que ce sera le président du groupe parlementaire ou l’ancien président des élections de 2012’’, a-t-elle dit à propos du statut du chef de l’opposition.
Aminata Touré également responsable de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) a fait part de ‘’la disponibilité et de la volonté’’ du président Macky Sall à discuter avec l’opposition.
Elle estime que ‘’ce serait dommage’’ si l’opposition refuse la main tendue du président Sall, ajoutant qu’’’on ne peut pas la forcer à venir à la table des négociations’’.
Pour autant, l’ancien premier ministre estime que ‘’dans une démocratie comme la nôtre, il faut dépasser les échéances électorales comme celles que nous avons vécues récemment’’.
‘’Le Sénégal est connu pour une démocratie dynamique. Parfois elle s’emballe. Mais, maintenant que tout le monde sait ce qu’il pèse, revenons à la table des négociations et ayons des discussions constructives’’, a encore appelé Aminata Touré.
‘’Vous ne pouvez pas passer votre temps à faire de la politique à l’infini’’, a-t-elle lancé à l’endroit des hommes politiques sénégalais, ajoutant qu’ils ne peuvent pas passer tout leur temps à faire ‘’des campagnes’’.
‘’Maintenant que la page est tournée, discutons maintenant de comment mettre en œuvre ces réformes (constitutionnelles) et avancer ‘’, a ajouté l’envoyée spéciale du chef de l’Etat.
‘’On a le temps de discuter et surtout de travailler parce qu’on ne peut pas passer l’essentiel de l’activité publique dans des discussions politiques voire politiciennes’’, a-t-elle fait valoir.
D’après Aminata Touré, ‘’il faut que les discussions se fassent que les lois soient votées et les décrets signés. Quand on se rapproche des législatives, les campagnes se mèneront’’.
L’ancien premier ministre a émis le souhait qu’il y ait ‘’beaucoup plus de discussions sur les questions économiques et sur les questions de société’’ pouvant intéresser les populations.
‘’Nos compatriotes sont un peu fatigués de ces batailles politiciennes. Ce n’est fondamentalement ce qui va nous faire avancer. Le référendum était un temps fort (…) Mettons en place les lois et les décrets et avançons’’, a-t-elle relevé.
‘’La réforme est adoptée. Elle est excellente. Elle va approfondir notre démocratie. Il faut que tout le monde rejoigne la table de discussions, parce que ce sont des principes qui sont énoncés dans la Constitution’’, a-t-elle dit.
Selon les résultats publiés mercredi par la Commission nationale de recensement des votes (CNVR), 1.357.412 millions voix (62,70%) ont été comptabilisés pour le "oui" , contre 357.412 (37,29%) voix pour le "non".
Le principal point de cette réforme est la réduction de sept à cinq ans du prochain mandat du président de la République.
L’ancien premier ministre qui était l’invitée de l’émission ’’Grand jury’’ de la RFM (privée), a cité d’autres points figurant sur cette réforme dont le Haut conseil des collectivités territoriales et le statut du chef de l’opposition.
‘’Il va falloir que l’opposition s’asseye avec la majorité pour qu’on trouve le consensus. Qui sera-t-il ? Est-ce que ce sera le président du groupe parlementaire ou l’ancien président des élections de 2012’’, a-t-elle dit à propos du statut du chef de l’opposition.
Aminata Touré également responsable de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) a fait part de ‘’la disponibilité et de la volonté’’ du président Macky Sall à discuter avec l’opposition.
Elle estime que ‘’ce serait dommage’’ si l’opposition refuse la main tendue du président Sall, ajoutant qu’’’on ne peut pas la forcer à venir à la table des négociations’’.
Pour autant, l’ancien premier ministre estime que ‘’dans une démocratie comme la nôtre, il faut dépasser les échéances électorales comme celles que nous avons vécues récemment’’.
‘’Le Sénégal est connu pour une démocratie dynamique. Parfois elle s’emballe. Mais, maintenant que tout le monde sait ce qu’il pèse, revenons à la table des négociations et ayons des discussions constructives’’, a encore appelé Aminata Touré.
‘’Vous ne pouvez pas passer votre temps à faire de la politique à l’infini’’, a-t-elle lancé à l’endroit des hommes politiques sénégalais, ajoutant qu’ils ne peuvent pas passer tout leur temps à faire ‘’des campagnes’’.
‘’Maintenant que la page est tournée, discutons maintenant de comment mettre en œuvre ces réformes (constitutionnelles) et avancer ‘’, a ajouté l’envoyée spéciale du chef de l’Etat.
‘’On a le temps de discuter et surtout de travailler parce qu’on ne peut pas passer l’essentiel de l’activité publique dans des discussions politiques voire politiciennes’’, a-t-elle fait valoir.
D’après Aminata Touré, ‘’il faut que les discussions se fassent que les lois soient votées et les décrets signés. Quand on se rapproche des législatives, les campagnes se mèneront’’.
L’ancien premier ministre a émis le souhait qu’il y ait ‘’beaucoup plus de discussions sur les questions économiques et sur les questions de société’’ pouvant intéresser les populations.
‘’Nos compatriotes sont un peu fatigués de ces batailles politiciennes. Ce n’est fondamentalement ce qui va nous faire avancer. Le référendum était un temps fort (…) Mettons en place les lois et les décrets et avançons’’, a-t-elle relevé.