Habitués à voir de grandes empoignades en fin de saison, les amateurs de lutte risquent d’en être sevrés cette année. En effet, la plupart de grosses affiches programmées au cours de cette année ont toutes été reportées.
C’est le cas de Balla Gaye 2 (école de lutte Balla Gaye Gaye) et Gris Bordeaux (Fass) qui devaient affronter respectivement Eumeu Séne (écurie Tyshinger) et Ama Balde (écurie Falaye Balde) aux dates du 31 et du 09 juillet prochain. Balla Gaye 2 et Gris Bordeaux ont tous déposé des certificats médicaux qui attestent d’une blessure.
« La plupart des lutteurs dont les combats sont programmés présente des certificats médicaux de complaisance. Ils sont devancés mystiquement par leur adversaire. Souvent leurs marabouts les mettent la puce à l’oreille qu’ils perdront leur face-à -face avec leur challenger. C’est pourquoi au dernier moment, ils se débinent. Je ne peux pas comprendre qu’un lutteur professionnel puisse continuer à un mois de son combat à faire de la musculation. C’est inadmissible» révèle Ousmane, préparateur physique dans une salle de musculation de la banlieue.
La même inquiétude est partagée par Boy Kaire, ancienne gloire de la lutte avec frappe et propriétaire de l’écurie Soumbedioune. Ce dernier tire la sonnette d’alarme et conseille aux lutteurs de revoir leur copie, car il est «inadmissible de porter une maladie à un mois d’un grand événement»
Les sponsors risquent de tourner le dos à l’arène
Ces dernières années, les sponsors de l’arène sénégalaise avaient tourné le dos à la discipline. Cela coïncidait avec le départ à la retraite de beaucoup de lutteurs dits VIP. C’est le cas de Moustapha Gueye (Tigre de Fass), de Mohamed Ndaw alias Tyson, de Baboye ainsi que de Yakhya Diop Yekini.
Les amateurs de la lutte sénégalaise sont restés durant des années sans de belles affiches. Parallèlement, certains lutteurs ont vu leur côte de popularité monter en flèche sans compter leurs cachets. Les promoteurs ont du mal à joindre les deux bouts.
Aujourd’hui que certains sponsors commencent à revenir dans l’arène, les lutteurs trouvent des subterfuges pour se débiner. Si la lutte sénégalaise veut continuer à être un vecteur de communication pour les entreprises, les responsables du comité de gestion de la discipline doivent être plus regardants sur les certificats médicaux.
Quitte à se faire ausculter par les médecins du CNG. Dans le cas échéant, les promoteurs qui ont pris des engagements vis-à -vis de leurs bailleurs risquent d’avoir des déboires judiciaires.
Le Témoin
C’est le cas de Balla Gaye 2 (école de lutte Balla Gaye Gaye) et Gris Bordeaux (Fass) qui devaient affronter respectivement Eumeu Séne (écurie Tyshinger) et Ama Balde (écurie Falaye Balde) aux dates du 31 et du 09 juillet prochain. Balla Gaye 2 et Gris Bordeaux ont tous déposé des certificats médicaux qui attestent d’une blessure.
« La plupart des lutteurs dont les combats sont programmés présente des certificats médicaux de complaisance. Ils sont devancés mystiquement par leur adversaire. Souvent leurs marabouts les mettent la puce à l’oreille qu’ils perdront leur face-à -face avec leur challenger. C’est pourquoi au dernier moment, ils se débinent. Je ne peux pas comprendre qu’un lutteur professionnel puisse continuer à un mois de son combat à faire de la musculation. C’est inadmissible» révèle Ousmane, préparateur physique dans une salle de musculation de la banlieue.
La même inquiétude est partagée par Boy Kaire, ancienne gloire de la lutte avec frappe et propriétaire de l’écurie Soumbedioune. Ce dernier tire la sonnette d’alarme et conseille aux lutteurs de revoir leur copie, car il est «inadmissible de porter une maladie à un mois d’un grand événement»
Les sponsors risquent de tourner le dos à l’arène
Ces dernières années, les sponsors de l’arène sénégalaise avaient tourné le dos à la discipline. Cela coïncidait avec le départ à la retraite de beaucoup de lutteurs dits VIP. C’est le cas de Moustapha Gueye (Tigre de Fass), de Mohamed Ndaw alias Tyson, de Baboye ainsi que de Yakhya Diop Yekini.
Les amateurs de la lutte sénégalaise sont restés durant des années sans de belles affiches. Parallèlement, certains lutteurs ont vu leur côte de popularité monter en flèche sans compter leurs cachets. Les promoteurs ont du mal à joindre les deux bouts.
Aujourd’hui que certains sponsors commencent à revenir dans l’arène, les lutteurs trouvent des subterfuges pour se débiner. Si la lutte sénégalaise veut continuer à être un vecteur de communication pour les entreprises, les responsables du comité de gestion de la discipline doivent être plus regardants sur les certificats médicaux.
Quitte à se faire ausculter par les médecins du CNG. Dans le cas échéant, les promoteurs qui ont pris des engagements vis-à -vis de leurs bailleurs risquent d’avoir des déboires judiciaires.
Le Témoin