C’est sans doute l’une des décisions phares du Conseil supérieur de la magistrature. « Monsieur Souleymane Teliko, précédemment Président de chambre à la cour d’appel de Thiès, est nommé président de chambre à la cour d’appel de Tambacounda », annonce de manière assez laconique le communiqué de cette rencontre attendue depuis très longtemps et qui s’est finalement tenue ce lundi 22 novembre 2021.
La nouvelle alimente les débats dans les chaumières. Sur le cas Teliko, les spéculations font état, en effet, d’une mutation aux allures de sanctions contre une tête brûlée devenue trop gênante pour le pouvoir en place. Teliko, l’élément perturbateur qui a fini de cristalliser autour de sa personne les tensions entre un exécutif qui ne cesse de marcher sur les platebandes du judiciaire et une justice assoiffée d’indépendance, paie-t-il sa témérité?
Tout porte à le croire. Ses prises de position contre la chancellerie notamment sur l’affaire Khalifa Sall dont les droits, selon lui, ont été violés, avait créé le malaise dans la justice. Le président de l’Ums a été d’ailleurs blâmé par le conseil de discipline du Conseil supérieur de la Magistrature le 30 novembre 2020 pour ses bisbilles avec la tutelle incarnée par Me Malick Sall.
Le juge s’était également singularisé en se prononçant sur le parrainage ou encore le caractère illégal et dangereux de la déclaration anticipée des résultats de la Présidentielle de 2019 par le premier ministre d’alors, Mahamed Boun Abdallah Dionne. Des sorties qu’il paie cash face à un pouvoir qui le voit comme un opposant.
L’ancien président de l’Ums, Souleymane Teliko poursuivra son militantisme pour une indépendance judiciaire depuis la capitale du Sénégal oriental, où il a été exilé.
La nouvelle alimente les débats dans les chaumières. Sur le cas Teliko, les spéculations font état, en effet, d’une mutation aux allures de sanctions contre une tête brûlée devenue trop gênante pour le pouvoir en place. Teliko, l’élément perturbateur qui a fini de cristalliser autour de sa personne les tensions entre un exécutif qui ne cesse de marcher sur les platebandes du judiciaire et une justice assoiffée d’indépendance, paie-t-il sa témérité?
Tout porte à le croire. Ses prises de position contre la chancellerie notamment sur l’affaire Khalifa Sall dont les droits, selon lui, ont été violés, avait créé le malaise dans la justice. Le président de l’Ums a été d’ailleurs blâmé par le conseil de discipline du Conseil supérieur de la Magistrature le 30 novembre 2020 pour ses bisbilles avec la tutelle incarnée par Me Malick Sall.
Le juge s’était également singularisé en se prononçant sur le parrainage ou encore le caractère illégal et dangereux de la déclaration anticipée des résultats de la Présidentielle de 2019 par le premier ministre d’alors, Mahamed Boun Abdallah Dionne. Des sorties qu’il paie cash face à un pouvoir qui le voit comme un opposant.
L’ancien président de l’Ums, Souleymane Teliko poursuivra son militantisme pour une indépendance judiciaire depuis la capitale du Sénégal oriental, où il a été exilé.