A. D., un cadre de la Société générale Sénégal (Sgs, ex-Sgbs) est en prison. Il est poursuivi pour escroquerie, faux et usage de faux en écriture de banque, obtention d’avantages indus par introduction dans un système informatique et blanchiment de capitaux portant sur la somme de 1 milliard 911 millions de francs Cfa.
Libération annonce du nouveau dans le dossier. « Les vérifications complémentaires effectuées par la banque révèlent un préjudice plus vaste », rapporte la même source. Celle-ci, en se basant sur les résultats de l’audit interne, estime le carnage financier à « pas moins de 3 milliards ». Selon le journal, « [le montant en cause a] été pompé de la banque depuis 2013, année à laquelle [A. D.] avait commencé les virements frauduleux ».
Seul bémol, relève le quotidien d’information, le cadre a admis avoir détourné « que 400 millions et poussières ». A-t-il agi seul ? La délégation judiciaire requise par le Doyen des juges pour poursuivre les investigations répondra à cette question, souligne Libération.