Sorgho, mil, maïs, riz local ou importé, le prix de toutes les céréales en Afrique de l’Ouest, est en hausse et dépasse la moyenne de ces 5 dernières années. Les stocks sont aussi beaucoup plus bas que d’ordinaire. Résultat : la période de soudure devrait être précoce et surtout, coûter plus cher aux ménages, prévient le bulletin économique des marchés céréaliers N’Kalo.
Le marché du maïs est particulièrement critique. C’est la première céréale cultivée dans la sous-région, mais la production a baissé lors de la dernière campagne, à cause du manque d’engrais et son prix n’a fait que grimper. Et pour les mêmes raisons, les rendements de la petite récolte qui arrive cet été, ne devrait pas être exceptionnels. Tout comme ceux de la grande récolte de l’automne, dont les semis commencent dans certaines régions.
La faiblesse de rendement devrait cependant être en partie compensée par une augmentation des surfaces. D’autres produits de la région, comme l’igname, le manioc ou la banane plantain, pourraient aussi servir de substitut, mais se posent là des difficultés de circulation : plusieurs pays de la Cedeao ont mis en place des interdictions d’exporter.
« Des mesures démagogiques, qui ont pour effet de tarir les flux commerciaux et d’aggraver la crise », déplore un expert. La crise se profile depuis plusieurs mois. Et si la guerre en Ukraine, n’en est pas la cause directe, elle est venue aggraver la situation.
Le marché du maïs est particulièrement critique. C’est la première céréale cultivée dans la sous-région, mais la production a baissé lors de la dernière campagne, à cause du manque d’engrais et son prix n’a fait que grimper. Et pour les mêmes raisons, les rendements de la petite récolte qui arrive cet été, ne devrait pas être exceptionnels. Tout comme ceux de la grande récolte de l’automne, dont les semis commencent dans certaines régions.
La faiblesse de rendement devrait cependant être en partie compensée par une augmentation des surfaces. D’autres produits de la région, comme l’igname, le manioc ou la banane plantain, pourraient aussi servir de substitut, mais se posent là des difficultés de circulation : plusieurs pays de la Cedeao ont mis en place des interdictions d’exporter.
« Des mesures démagogiques, qui ont pour effet de tarir les flux commerciaux et d’aggraver la crise », déplore un expert. La crise se profile depuis plusieurs mois. Et si la guerre en Ukraine, n’en est pas la cause directe, elle est venue aggraver la situation.