« Au niveau des entreprises de presse, il y a d’énormes problèmes. Les problèmes ne doivent pas être alimentaires. Il faut travailler dans le cadre d’une meilleure condition de travail. Mais, elles dépendent de deux choses dans une entreprise. Elles dépendent des recettes et des dépenses, donc, pour qu’il y ait des recettes, il faut qu’il y ait des répartitions au niveau de la publicité. Dans ce pays, il y a de la publicité et un budget important pour ça. Mais, ce budget est utilisé comment et pour qui ?
Il faut des règles pour accéder aux publicités, il faut tels critères pour que les uns et les autres puissent faire leurs choix. Mais, de distribuer en catimini ou selon d’autres choix, purement subjectifs, il faut le refuser. Cela n’est pas normal et on ne doit pas l’accepter. Le combat doit aller dans ce sens. La démocratie n’est pas un slogan, il faut se battre pour que nos revendications soient réglées», a-t-il laissé entendre.
Harouna Fall, Mamadou Salif GUEYE et Cheikh Sarr