"Quand on se fie aux titres des journaux, on se rend compte que la question est controversée. Il s'agit d'un chiffre qui porte sur le Pib par tête d'habitant qu'on appelle Pib nominal. A côté du Pib nominal, il y a un autre Pib qu'on appelle Parité pouvoir d'achat qui mesure la capacité financière à partir de la richesse produite. Tout se passe comme si, il y a un an, on avait à référencer à 400. Et quand vous rapportez 1000 à 400, vous avez 2,5. Cette année, on fait 1200 mais les 1200 sont rapportés à 600. Et quand vous rapportez 1200 à 600, vous avez 2. Vous avez produit 200 de plus de richesses, mais vous avez en répartition 2. Donc, en vérité, c'est un élément premier qui est l'effet du taux de change parce qu'au début des années 2000, le dollar était à 400 et, aujourd'hui, il est à 588. Par contre, quand vous examinez d'autres colonnes du tableau tel que la colonne consacrée à l'évaluation de la parité pouvoir d'achat, vous avez de vraies performances du Sénégal. Puisqu'il est dit que le taux de croissance réel devrait se situer à 2,1%. Ce qui est une vraie performance puisque ça nous met au milieu du tableau devant des pays importants comme le Gabon et autres", explique Seydou Guèye.
D'après lui, le taux de croissance à lui seul ne garantit pas le développement. "Comment peut-on être pauvre quand, entre 2011 et aujourd'hui, nous quittons un taux de croissance de 1,8 et nous sommes à un taux de croissance qui est pratiquement de 5 ? Il y a une controverse qui, je le pense, devra être stabilisée puisque le Fmi devra faire un point là-dessus. Mais, ce qui est important, c'est le cadrage macro-économique qui a été conclu avec le Fmi et qui est en cours : le Pib prévu est au-delà de 8 155 milliards FCfa. Et quand vous comparez les Pib de 2014 et 2015, en 2014, nous sommes à 1 550 et en 2015, nous sommes à plus de 565 000 FCfa. Il y a au moins sur le Pib, une évolution de plus de 13 000. Si on évalue nos performances en monnaie locale, on voit la réalité. Et si on évalue le rapport à l'euro, nous subissons l'échec", a dit le porte parole du gouvernement qui estime que, "ce qui est constant et clair, c'est que le Sénégal a des programmes très avancés de lutte contre la pauvreté".
D'après lui, le taux de croissance à lui seul ne garantit pas le développement. "Comment peut-on être pauvre quand, entre 2011 et aujourd'hui, nous quittons un taux de croissance de 1,8 et nous sommes à un taux de croissance qui est pratiquement de 5 ? Il y a une controverse qui, je le pense, devra être stabilisée puisque le Fmi devra faire un point là-dessus. Mais, ce qui est important, c'est le cadrage macro-économique qui a été conclu avec le Fmi et qui est en cours : le Pib prévu est au-delà de 8 155 milliards FCfa. Et quand vous comparez les Pib de 2014 et 2015, en 2014, nous sommes à 1 550 et en 2015, nous sommes à plus de 565 000 FCfa. Il y a au moins sur le Pib, une évolution de plus de 13 000. Si on évalue nos performances en monnaie locale, on voit la réalité. Et si on évalue le rapport à l'euro, nous subissons l'échec", a dit le porte parole du gouvernement qui estime que, "ce qui est constant et clair, c'est que le Sénégal a des programmes très avancés de lutte contre la pauvreté".