Selon le document de l’Elysée « le chef de l’Etat Sénégalais, Macky Sall, a encore montré, à la face du monde, son engagement et sa détermination vis-à -vis du peuple sénégalais et de l’Afrique. »
« Le président Sall a illustré son panafricanisme, devant le peuple français. La France souhaite voir d’autres chefs d’Etat participer à ce nouvel air, pour que l’Afrique tant rêvé par les Africains, puisse voir le jour », lit-on sur la note.
Macky Sall, était l’invité d’Itélé de ce dimanche. Il est revenu sur son parcours. « Je suis très honoré d’être un président de la république issu du produit national et de l’enseignement public de mon pays. J’ai fait mes études entièrement au Sénégal, du primaire à l’université, où je suis sorti ingénieur géologue. »
M. Sall a évoqué, différentes questions de droits humains du Sénégal : l’homosexualité, l’avortement et les délits de presse. Il a aussi parlé de son combat contre la corruption, la menace terroriste en Afrique et l’immigration.
Répondant aux questions de la journaliste Audrey Pulvar, M. Sall de faire savoir: « Nous avons notre code de la famille, nous avons notre culture, nous avons notre civilisation. Il faut que les gens aussi apprennent à respecter nos croyances et nos convictions. Au nom de quoi, on doit penser qu’ailleurs, l’homosexualité doit être dépénalisée, que ça doit être une loi universelle ? Au nom de quoi, ça doit être une loi universelle ? Il faut respecter le droit également pour chaque peuple, de définir sa propre législation. Je ne vois pas pourquoi on doit nous imposer cette vision. Les gens doivent avoir la modestie de comprendre que, tous les pays ne sont pas les mêmes, n’ont pas les mêmes histoires, évolutions, chaque pays a son propre métabolisme. Ce sont des problèmes de société, chaque société doit apprécier selon ses capacités. Personnellement, je pense que les gens ont la liberté de faire ce qu’ils veulent, mais ils n’ont pas la liberté d’imposer aux autres ce qu’ils sont. Qu’ils soient homosexuels, c’est leur problème, ce n’est pas mon problème. »
Le chef de l’Etat sénégalais de récuser le terme de migration économique : « Je récuse le terme de migration économique, il y a une caricature qui est faite. On ne peut pas dire que tous ceux qui sont Africains et qui migrent sont des migrants économiques, ça ne correspond pas à la réalité. Les réfugiés en Europe, ce n’est pas les Africains, ils font moins de 4% des réfugiés globalement. La question est sensible en ce moment, mais le vrai problème, c’est le drame qui se passe dans la Méditerranée. Près de 3.000 morts, je ne dirais pas dans l’indifférence, mais avec une réponse inappropriée. Faudrait-il dire que tous ceux qui viennent de Syrie sont des réfugiés, et dire que ceux qui viennent du sud sont des migrants économiques ? Ce ne serait pas juste pour l’Afrique. Nous voulons travailler avec les Européens dans des schémas durables, dans des politiques de développement en amont dans des pays africains pour donner des perspectives à notre jeunesse. »
« Le président Sall a illustré son panafricanisme, devant le peuple français. La France souhaite voir d’autres chefs d’Etat participer à ce nouvel air, pour que l’Afrique tant rêvé par les Africains, puisse voir le jour », lit-on sur la note.
Macky Sall, était l’invité d’Itélé de ce dimanche. Il est revenu sur son parcours. « Je suis très honoré d’être un président de la république issu du produit national et de l’enseignement public de mon pays. J’ai fait mes études entièrement au Sénégal, du primaire à l’université, où je suis sorti ingénieur géologue. »
M. Sall a évoqué, différentes questions de droits humains du Sénégal : l’homosexualité, l’avortement et les délits de presse. Il a aussi parlé de son combat contre la corruption, la menace terroriste en Afrique et l’immigration.
Répondant aux questions de la journaliste Audrey Pulvar, M. Sall de faire savoir: « Nous avons notre code de la famille, nous avons notre culture, nous avons notre civilisation. Il faut que les gens aussi apprennent à respecter nos croyances et nos convictions. Au nom de quoi, on doit penser qu’ailleurs, l’homosexualité doit être dépénalisée, que ça doit être une loi universelle ? Au nom de quoi, ça doit être une loi universelle ? Il faut respecter le droit également pour chaque peuple, de définir sa propre législation. Je ne vois pas pourquoi on doit nous imposer cette vision. Les gens doivent avoir la modestie de comprendre que, tous les pays ne sont pas les mêmes, n’ont pas les mêmes histoires, évolutions, chaque pays a son propre métabolisme. Ce sont des problèmes de société, chaque société doit apprécier selon ses capacités. Personnellement, je pense que les gens ont la liberté de faire ce qu’ils veulent, mais ils n’ont pas la liberté d’imposer aux autres ce qu’ils sont. Qu’ils soient homosexuels, c’est leur problème, ce n’est pas mon problème. »
Le chef de l’Etat sénégalais de récuser le terme de migration économique : « Je récuse le terme de migration économique, il y a une caricature qui est faite. On ne peut pas dire que tous ceux qui sont Africains et qui migrent sont des migrants économiques, ça ne correspond pas à la réalité. Les réfugiés en Europe, ce n’est pas les Africains, ils font moins de 4% des réfugiés globalement. La question est sensible en ce moment, mais le vrai problème, c’est le drame qui se passe dans la Méditerranée. Près de 3.000 morts, je ne dirais pas dans l’indifférence, mais avec une réponse inappropriée. Faudrait-il dire que tous ceux qui viennent de Syrie sont des réfugiés, et dire que ceux qui viennent du sud sont des migrants économiques ? Ce ne serait pas juste pour l’Afrique. Nous voulons travailler avec les Européens dans des schémas durables, dans des politiques de développement en amont dans des pays africains pour donner des perspectives à notre jeunesse. »