Le bac de Rosso ne sera bientôt plus qu'un vieux souvenir. Après des années d'études de faisabilité, les financements du pont sont enfin bouclés. Et les prêts ont été ratifiés.
Le projet est évalué à 87 millions d'euros. Près de la moitié sera financé par un prêt de la Banque africaine de développement, auquel s'ajoutent un prêt de la Banque européenne d'investissement et un don de 20 millions d'euros de l'Union européenne.
La prochaine étape, c'est maintenant la mise en place d'ici le mois de juin, d'une unité de gestion pour coordonner ce grand projet. Les recrutements sont en cours. On sait déjà qu'elle sera basée dans la partie mauritanienne de la ville de Rosso et sera présidée par le Sénégal. La Mauritanie présidera elle, un comité ad hoc.
De source mauritanienne, les appels d'offre pourraient être lancés d'ici la fin de l'année. La construction du pont devrait ensuite durer deux ans. Sauf accident de parcours, les premiers véhicules devraient donc pouvoir circuler sur le pont courant 2020.
Une petite révolution pour tous les commerçants et transporteurs qui devaient respecter les heures de passage du bac et parfois patienter de longues heures. Mais c’est aussi une petite révolution pour les voyageurs qui, souvent, optaient pour une pirogue ou rallongeaient leur trajet en passant par le barrage de Diama.
Rfi
Le projet est évalué à 87 millions d'euros. Près de la moitié sera financé par un prêt de la Banque africaine de développement, auquel s'ajoutent un prêt de la Banque européenne d'investissement et un don de 20 millions d'euros de l'Union européenne.
La prochaine étape, c'est maintenant la mise en place d'ici le mois de juin, d'une unité de gestion pour coordonner ce grand projet. Les recrutements sont en cours. On sait déjà qu'elle sera basée dans la partie mauritanienne de la ville de Rosso et sera présidée par le Sénégal. La Mauritanie présidera elle, un comité ad hoc.
De source mauritanienne, les appels d'offre pourraient être lancés d'ici la fin de l'année. La construction du pont devrait ensuite durer deux ans. Sauf accident de parcours, les premiers véhicules devraient donc pouvoir circuler sur le pont courant 2020.
Une petite révolution pour tous les commerçants et transporteurs qui devaient respecter les heures de passage du bac et parfois patienter de longues heures. Mais c’est aussi une petite révolution pour les voyageurs qui, souvent, optaient pour une pirogue ou rallongeaient leur trajet en passant par le barrage de Diama.
Rfi