Au regard de ladite loi, le président Doudou Ndir et certains membres y siègent illégalement, selon Direct Info qui renseigne que les membres de la Cena sont au nombre de 12, nommés par décret et sont choisis parmi les personnalités indépendantes exclusivement de nationalité sénégalaise connues pour leur intégrité morale, leur honnêteté intellectuelle, leur neutralité et leur partialité après consultation d'institutions, d'associations et d'organismes regroupant avocats, universitaires, défenseurs des droits de l'homme, professionnels de la communication ou toute autre structure.
Les membres de la Cena sont nommés pour six ans renouvelables par tiers tous les trois ans. Mais aujourd'hui, indique le journal, le constat est que la loi n'est pas respectée car sur les douze membres, il y a sept qui ont fait dix ans. Et ce n'est que le 3 août dernier que le président a servi une attestation de cessation de service à trois d'entre eux. Il s'agit du professeur Mouhamed Fall, qui gérait les localités de Bakel et Kolda, d'El Hadji Guissé, qui était à Fatick et Kaolack, et de Babacar Ndiaye à Bignona, Ziguichor et Oussouye. Et selon certains sources, le président de l'Institut de régulation des élections se serait séparé des plus expérimentés qui ont eux même eu à superviser des élections en France, en Italie, en Suisse, au Nigeria, etc. Face à cette situation inédite, la question qui se pose est : pourquoi cette retraite tardive, sélective et illégale ? De l'avis des observateurs politiques, le président de la Cena est même frappé par l'article 6 qui dit que "le membre nommé pour remplacer un autre membre de la Cena, achève le mandat de celui-ci". Ce qui veut dire que M. Doudou Ndir, qui a remplacé l'ex-président, devrait partir depuis l'expiration du mandat de ce dernier. Ce qui poussent beaucoup d'interlocuteurs à fustiger le fait que "le président tout comme quatre autres membres siègent de manière illégale à la Cena. Mais, le plus cocasse dans cette histoire, à en croire nos confrères, est que le ministre de l’Intérieur ne serait même pas au courant de cette nébuleuse situation.
Saly Sagne
Les membres de la Cena sont nommés pour six ans renouvelables par tiers tous les trois ans. Mais aujourd'hui, indique le journal, le constat est que la loi n'est pas respectée car sur les douze membres, il y a sept qui ont fait dix ans. Et ce n'est que le 3 août dernier que le président a servi une attestation de cessation de service à trois d'entre eux. Il s'agit du professeur Mouhamed Fall, qui gérait les localités de Bakel et Kolda, d'El Hadji Guissé, qui était à Fatick et Kaolack, et de Babacar Ndiaye à Bignona, Ziguichor et Oussouye. Et selon certains sources, le président de l'Institut de régulation des élections se serait séparé des plus expérimentés qui ont eux même eu à superviser des élections en France, en Italie, en Suisse, au Nigeria, etc. Face à cette situation inédite, la question qui se pose est : pourquoi cette retraite tardive, sélective et illégale ? De l'avis des observateurs politiques, le président de la Cena est même frappé par l'article 6 qui dit que "le membre nommé pour remplacer un autre membre de la Cena, achève le mandat de celui-ci". Ce qui veut dire que M. Doudou Ndir, qui a remplacé l'ex-président, devrait partir depuis l'expiration du mandat de ce dernier. Ce qui poussent beaucoup d'interlocuteurs à fustiger le fait que "le président tout comme quatre autres membres siègent de manière illégale à la Cena. Mais, le plus cocasse dans cette histoire, à en croire nos confrères, est que le ministre de l’Intérieur ne serait même pas au courant de cette nébuleuse situation.
Saly Sagne