Ces citoyens ont notamment fait part de cette aspiration 48 heures avant l’arrivée du président de la République, Macky Sall, attendu dimanche dans la vieille ville dans le cadre d’une tournée économique de près de 72 heures, dans la région de Saint-Louis.
‘’C’est une bonne chose que le président de République vienne de nouveau à Saint-Louis, mais nous sommes toujours dans l’attente de la réalisation des engagements pris lors du conseil des ministres en 2012’’, a ainsi déclaré à l’APS Charles Ndiaye.
‘’Le président Sall va procéder au lancement de nouveaux travaux et à l’inauguration de nouvelles infrastructures. Nous aurions souhaité que les promesses faites en 2012 soient d’abord respectées’’, a insisté l’homme âgé d’une soixantaine d’années.
Selon lui, les aspirations des habitants de Saint-Louis résident plutôt dans la mise en œuvre de réformes pouvant ‘’permettre d’amorcer un renouveau du tourisme, un secteur fortement en crise’’.
‘’Nous attendons le chef de l’Etat sur les mesures nécessaires à la réalisation des projets inscrits dans le cadre du Projet de développement touristique (PDT) de Saint-Louis. Nous saluons le lancement de nouveaux travaux, mais nous tenons au respect des promesses faites en 2012’’, a pour sa part dit Fara, un habitant de Saint-Louis.
Le chef de l’Etat doit notamment inaugurer un château d’eau érigé à l’entrée de la ville de Saint-Louis par la Société nationale d’exploitation des eaux du Sénégal (SONES) dans le cadre d’une augmentation des capacités de distribution de la Sénégalaise des eaux (SDE).
Le président Macky Sall doit également présider lundi la cérémonie de levée des couleurs sur la Place Faidherbe de Saint-Louis, lancer les travaux d’infrastructures d’assainissement et d’une digue dans le quartier de Guet-Ndar. A Gokhou Mbath, le président Sall va inaugurer un centre de transformation des produits halieutiques dédié aux femmes.
‘’Tout cela est positif. C’est toujours bien d’accueillir le président de la République. Mais nous n’avons pas encore senti de grands changements liés aux attentes suscitées par le Conseil des ministres’’, a ainsi déploré Fara.
Les engagements et autres promesses faits en faveur de la région de Saint-Louis lors du conseil des ministres délocalisé de 2012 ont connu un niveau d’exécution de 89 %, a récemment soutenu Alioune Aidara Niang, gouverneur de la région lors d’un comité régional de développement consacré à la question.
"Ces engagements pris par le président de la République portant sur 33 projets évalués à 306, 7 milliards de francs CFA, nous sommes à un niveau d’exécution de 252, 1 milliards, soit un taux de 89 %", avait-t-il indiqué.
La résolution de la crise que traverse le secteur de la pêche artisanale est une préoccupation pour bon nombre de Saint-Louisiens, notamment ceux résidant dans le quartier de Guet-Ndar. Il en est ainsi d’Adama Sène. Il souhaite une implication personnelle du président Sall pour résoudre ce problème.
‘’La pêche artisanale fait vivre des centaines de familles, mais elle est crise du fait du refus de la Mauritanie d’accorder des licences aux pêcheurs de Saint-Louis. C’est un grand problème. Des dizaines de pères de famille n’ont plus de revenus actuellement’’, a soutenu Adama Sène.
Aps
‘’C’est une bonne chose que le président de République vienne de nouveau à Saint-Louis, mais nous sommes toujours dans l’attente de la réalisation des engagements pris lors du conseil des ministres en 2012’’, a ainsi déclaré à l’APS Charles Ndiaye.
‘’Le président Sall va procéder au lancement de nouveaux travaux et à l’inauguration de nouvelles infrastructures. Nous aurions souhaité que les promesses faites en 2012 soient d’abord respectées’’, a insisté l’homme âgé d’une soixantaine d’années.
Selon lui, les aspirations des habitants de Saint-Louis résident plutôt dans la mise en œuvre de réformes pouvant ‘’permettre d’amorcer un renouveau du tourisme, un secteur fortement en crise’’.
‘’Nous attendons le chef de l’Etat sur les mesures nécessaires à la réalisation des projets inscrits dans le cadre du Projet de développement touristique (PDT) de Saint-Louis. Nous saluons le lancement de nouveaux travaux, mais nous tenons au respect des promesses faites en 2012’’, a pour sa part dit Fara, un habitant de Saint-Louis.
Le chef de l’Etat doit notamment inaugurer un château d’eau érigé à l’entrée de la ville de Saint-Louis par la Société nationale d’exploitation des eaux du Sénégal (SONES) dans le cadre d’une augmentation des capacités de distribution de la Sénégalaise des eaux (SDE).
Le président Macky Sall doit également présider lundi la cérémonie de levée des couleurs sur la Place Faidherbe de Saint-Louis, lancer les travaux d’infrastructures d’assainissement et d’une digue dans le quartier de Guet-Ndar. A Gokhou Mbath, le président Sall va inaugurer un centre de transformation des produits halieutiques dédié aux femmes.
‘’Tout cela est positif. C’est toujours bien d’accueillir le président de la République. Mais nous n’avons pas encore senti de grands changements liés aux attentes suscitées par le Conseil des ministres’’, a ainsi déploré Fara.
Les engagements et autres promesses faits en faveur de la région de Saint-Louis lors du conseil des ministres délocalisé de 2012 ont connu un niveau d’exécution de 89 %, a récemment soutenu Alioune Aidara Niang, gouverneur de la région lors d’un comité régional de développement consacré à la question.
"Ces engagements pris par le président de la République portant sur 33 projets évalués à 306, 7 milliards de francs CFA, nous sommes à un niveau d’exécution de 252, 1 milliards, soit un taux de 89 %", avait-t-il indiqué.
La résolution de la crise que traverse le secteur de la pêche artisanale est une préoccupation pour bon nombre de Saint-Louisiens, notamment ceux résidant dans le quartier de Guet-Ndar. Il en est ainsi d’Adama Sène. Il souhaite une implication personnelle du président Sall pour résoudre ce problème.
‘’La pêche artisanale fait vivre des centaines de familles, mais elle est crise du fait du refus de la Mauritanie d’accorder des licences aux pêcheurs de Saint-Louis. C’est un grand problème. Des dizaines de pères de famille n’ont plus de revenus actuellement’’, a soutenu Adama Sène.
Aps