La sortie de Khalifa Sall ne rime pas avec la conduite adoptée par les enquêteurs depuis que le Procureur de la République a fait un soit transmis de la plainte contre X déposée par le Bureau politique du Ps. Si l'on en croit Libération, les limiers n’ont convoqué personne au hasard. Dès le début de l’enquête, la Dic a travaillé sur plusieurs vidéos prises le jour des faits. Séquence par séquence, ils ont analysé le film pour procéder aux captures des visages des casseurs qui agissaient à découvert. Ils se trouvent que ces derniers sont en majorité des proches du maire de Dakar, Khalifa Sall, et Bamba Fall, le maire de la Médina.
Selon les informations du journal, la Dic a fini d’établir que le saccage du siège du Ps est loin d’être un acte isolé. Il a été planifié et froidement exécuté. Les enquêteurs ont ainsi découvert que les « casseurs » se sont réunis le 4 mars à la Piscine Olympique (Point E, Dakar), c’est-à-dire vingt-quatre heures avant de passer à l’action. Un agent de cette infrastructure que gère la ville de Dakar, interrogé une première fois, intéresse particulièrement les enquêteurs de la Dic qui vont le convoquer encore.
À vrai dire, là où Khalifa Sall se fourvoie encore, selon nos confrères, c’est quand il résume l’enquête à l’audition de ses proches. Comme révélé par la presse, Ousmane Tanor Dieng, le Secrétaire général des Verts de Colobane, a été entendu par les enquêteurs. Une audition qui a duré cinq tours d'horloge. Le ministre de l’Education nationale n’est pas en reste. Serigne Mbaye Thiam a été interrogé à la Dic le jour de l’anticipée des exercices du Bac. Il a été auditionné en même temps que son chauffeur. Or, jusqu’à présent, on n’a pas entendu ces hauts dignitaires crier au loup.
La question est maintenant de savoir, selon toujours Libé, pourquoi Khalifa Sall cherche à se « victimiser » alors que l’enquête suit toujours son cours. Le journal d'avancer qu'il a peut-être deviné que la Dic, qui va boucler l’audition des seconds couteaux dans les prochains jours, va passer aux « gros morceaux ».
Selon les informations du journal, la Dic a fini d’établir que le saccage du siège du Ps est loin d’être un acte isolé. Il a été planifié et froidement exécuté. Les enquêteurs ont ainsi découvert que les « casseurs » se sont réunis le 4 mars à la Piscine Olympique (Point E, Dakar), c’est-à-dire vingt-quatre heures avant de passer à l’action. Un agent de cette infrastructure que gère la ville de Dakar, interrogé une première fois, intéresse particulièrement les enquêteurs de la Dic qui vont le convoquer encore.
À vrai dire, là où Khalifa Sall se fourvoie encore, selon nos confrères, c’est quand il résume l’enquête à l’audition de ses proches. Comme révélé par la presse, Ousmane Tanor Dieng, le Secrétaire général des Verts de Colobane, a été entendu par les enquêteurs. Une audition qui a duré cinq tours d'horloge. Le ministre de l’Education nationale n’est pas en reste. Serigne Mbaye Thiam a été interrogé à la Dic le jour de l’anticipée des exercices du Bac. Il a été auditionné en même temps que son chauffeur. Or, jusqu’à présent, on n’a pas entendu ces hauts dignitaires crier au loup.
La question est maintenant de savoir, selon toujours Libé, pourquoi Khalifa Sall cherche à se « victimiser » alors que l’enquête suit toujours son cours. Le journal d'avancer qu'il a peut-être deviné que la Dic, qui va boucler l’audition des seconds couteaux dans les prochains jours, va passer aux « gros morceaux ».