Les habitants de la SN-CITY de Ndiakhirate tentent depuis plus de quatre ans, d'entamer un dialogue constructif avec les responsables de la SEDIMA afin de résoudre les problèmes engendrés par les nuisances causées, selon eux, par la ferme. Les impacts négatifs sur la santé, l'environnement et les infrastructures locales ont suscité des inquiétudes croissantes au sein de la communauté. « Nous constatons depuis un certain temps l'absence d'améliorations, et aujourd'hui SEDIMA ne daigne même plus répondre à nos interpellations », a déclaré Abdoulaye Sow, le porte-parole du collectif.
Plusieurs points sont soulevés par les habitants concernant les effets nocifs des activités de SEDIMA, notamment les odeurs désagréables et les risques sanitaires dues aux fientes de volaille stockées à proximité des habitations. Ces nuisances, en particulier pour les enfants, peuvent engendrer des risques sanitaires tels que la propagation de maladies comme la grippe aviaire. Les habitants dénoncent également la présence de tas de fientes attirant des mouches, augmentant les risques de transmission de maladies, tandis que les équipements de la ferme contribuent à la pollution sonore.
De plus, les habitants accusent la SEDIMA qui utilise, selon eux, des routes locales, d’avoir détérioré les infrastructures qui n'étaient pas conçues pour les poids lourds. « La SEDIMA utilise nos routes pour accéder à sa ferme, dégradant ainsi nos routes qui ne sont pas adaptées aux poids lourds et gros porteurs. Cette situation est aggravée par l'indiscipline de certains employés et partenaires de la SEDIMA, entraînant d'autres détériorations. En réalité, la SEDIMA préfère utiliser nos routes plutôt que d'investir pour assainir sa ferme et rétablir l'accès via la route de Sangalkam, actuellement bloquée par des eaux stagnantes entraînant des risques sanitaires, une infestation de reptiles et des risques d'inondation pour la zone. Au lieu de cela, la SEDIMA dépense des fonds pour construire des digues de protection autour de la ferme avec des centaines de tonnes de sable », a dénoncé M. Sow.
Lors de cette conférence de presse, les habitants appellent la société à assumer sa responsabilité sociale d'entreprise en agissant pour le bien-être de la population. « Nous exhortons SEDIMA à être un modèle de responsabilité sociale d'entreprise, au lieu de dégrader notre environnement. Puisque SEDIMA est certifiée ISO 22 000 et possède des partenariats prestigieux, elle doit être exemplaire localement. Nous adressons un appel direct à la Directrice Générale de la SEDIMA, Anta Babacar Ngom, pour que son engagement envers le développement national débute ici », déclare le porte-parole des habitants.
Si la SEDIMA ne prend pas de mesures concrètes pour résoudre les problèmes, ces résidents de la SN-City menacent de passer à la vitesse supérieure en appelant les autorités locales, dont les maires, préfets et ministres en charge de l'environnement et de l'urbanisme, à intervenir. Ils estiment que la cohabitation avec la ferme industrielle est devenue insupportable et qu'il est nécessaire de déplacer la ferme vers un lieu plus approprié, en transformant le site actuel en infrastructures compatibles avec les zones résidentielles.
En attendant des améliorations, le collectif des résidents de la SN-City de Ndiakhirate s'engage, cependant, à intensifier leur communication et à entreprendre toutes les démarches nécessaires pour atteindre leurs objectifs.
Birame Khary Ndaw
Plusieurs points sont soulevés par les habitants concernant les effets nocifs des activités de SEDIMA, notamment les odeurs désagréables et les risques sanitaires dues aux fientes de volaille stockées à proximité des habitations. Ces nuisances, en particulier pour les enfants, peuvent engendrer des risques sanitaires tels que la propagation de maladies comme la grippe aviaire. Les habitants dénoncent également la présence de tas de fientes attirant des mouches, augmentant les risques de transmission de maladies, tandis que les équipements de la ferme contribuent à la pollution sonore.
De plus, les habitants accusent la SEDIMA qui utilise, selon eux, des routes locales, d’avoir détérioré les infrastructures qui n'étaient pas conçues pour les poids lourds. « La SEDIMA utilise nos routes pour accéder à sa ferme, dégradant ainsi nos routes qui ne sont pas adaptées aux poids lourds et gros porteurs. Cette situation est aggravée par l'indiscipline de certains employés et partenaires de la SEDIMA, entraînant d'autres détériorations. En réalité, la SEDIMA préfère utiliser nos routes plutôt que d'investir pour assainir sa ferme et rétablir l'accès via la route de Sangalkam, actuellement bloquée par des eaux stagnantes entraînant des risques sanitaires, une infestation de reptiles et des risques d'inondation pour la zone. Au lieu de cela, la SEDIMA dépense des fonds pour construire des digues de protection autour de la ferme avec des centaines de tonnes de sable », a dénoncé M. Sow.
Lors de cette conférence de presse, les habitants appellent la société à assumer sa responsabilité sociale d'entreprise en agissant pour le bien-être de la population. « Nous exhortons SEDIMA à être un modèle de responsabilité sociale d'entreprise, au lieu de dégrader notre environnement. Puisque SEDIMA est certifiée ISO 22 000 et possède des partenariats prestigieux, elle doit être exemplaire localement. Nous adressons un appel direct à la Directrice Générale de la SEDIMA, Anta Babacar Ngom, pour que son engagement envers le développement national débute ici », déclare le porte-parole des habitants.
Si la SEDIMA ne prend pas de mesures concrètes pour résoudre les problèmes, ces résidents de la SN-City menacent de passer à la vitesse supérieure en appelant les autorités locales, dont les maires, préfets et ministres en charge de l'environnement et de l'urbanisme, à intervenir. Ils estiment que la cohabitation avec la ferme industrielle est devenue insupportable et qu'il est nécessaire de déplacer la ferme vers un lieu plus approprié, en transformant le site actuel en infrastructures compatibles avec les zones résidentielles.
En attendant des améliorations, le collectif des résidents de la SN-City de Ndiakhirate s'engage, cependant, à intensifier leur communication et à entreprendre toutes les démarches nécessaires pour atteindre leurs objectifs.
Birame Khary Ndaw