La semaine dernières une fille qui joué comme comédienne dans certains téléfilms diffusés dans les télévisions de la place a fait des témoignages qui font froid dans le dos à travers des radios de la place.
Pour beaucoup d’entre elles, l’eldorado promis, s’avère vite être un cauchemar sans fin.
Racontant sa vie au quotidien en Arabie Saoudite, elle dit qu’elle n’est traité ni moins qu’une esclavage.
Avouant qu’elle n’est pas, à titre personnel, victime d’abus sexuels, elle a révélé que d’autres Sénégalaises subissent des abus sexuels.
Le directeur des Sénégalais, a déploré le fait que ce sont parfois « des contrats privés de personne à personne, dans le cas le gouvernement ne peut intervenir, sauf pour protéger ses citoyens », lors d’un entretien avec une radio privée dakaroise.
Selon M. Kaba, les contrats sont écrits en arabe comportent des dispositions scélérates comme le fait de ne « jamais recevoir de salaire », « ne pas avoir le droit à la parole », ou « la possibilité d’être traité comme une esclave » etc.
Il a appelé de son vœu, les ministres de l’Intérieur et des affaires étrangères à démanteler ces réseaux par les jeunes filles envoyées comme domestiques, en Arabie Saoudite et dans certains pays arabes sont souvent exposés à des traitements inhumains et dégradants.
Selon Kaba «si les pays arabes ont besoin de main d’œuvre dans tous les domaines, ils doivent s’adresser par écrit au gouvernement qui va saisir l’Assemblée nationale pour avoir une base juridique pour l’envoi de nos ressortissants à l’étranger ».
A ce propos, le directeur des Sénégalais de l’extérieur a rappelé, que récemment, le Qatar à sollicité de l’Etat l’envoi de personnel médical (médecins et infirmiers).
A en croire, Sory kaba, il y a des courtiers qui utilisent ce créneau de l’envoi clandestin de travailleuses dans les pays arabes pour se faire de l’argent sur le dos des familles de ces filles.
Le directeur des Sénégalais de l’extérieur a promis que l’Etat s’est engagé à « ramener celles qui veulent revenir ».