« Retrouvailles libérales sans le président Me Abdoulaye Wade, du n’importe quoi ! », par Samuel Sarr


Rédigé le Lundi 15 Mai 2023 à 23:18 | Lu 83 fois | 1 commentaire(s)




Durant ses deux dernières sorties, Idrissa Seck a tenté de tromper les Sénégalais. Et, pour réussir son opération d’assainissement de son personnage trop controversé, il s’est attaqué à des individus, qu’il déteste sans raison sérieuse. Il n’a pas épargné, celui qu’il appelait frauduleusement «père», Me Abdoulaye Wade.

Idrissa Seck traîne tous les défauts qui ont fait échouer des hommes politiques ici et ailleurs. Il se prend pour le centre de l’univers. C’est lui, qui sait tout ! Il peut tout faire. Et il connait tous les grands hommes de ce monde. Entre Dakar, Etats-Unis et Paris, les grands hôtels de luxe sont exclusivement construits pour son confort personnel. Il est dans des clubs qui lui permettent de séjourner dans n’importe quel grand hôtel au monde. L’homme raisonne en adolescent. Il n’a aucun respect pour ses compatriotes, qu’il regarde du haut de son balcon enrôlé dans un peignoir blanc comme un chawarma.

Idrissa Seck serait le père de l’internet au Sénégal. Il dit avoir inventé la Marche bleue qui avait porté Me Abdoulaye Wade au pouvoir. Il est l’inspirateur du Front pour l’Alternance (FAL2000). C’est grâce à lui que les Sénégalais ont eu la chance de goûter au délicieux riz parfumé. Et quoi encore ? Rappelez-moi !

Ne soyez pas surpris, lorsque, les jours à venir, il dit avoir fondé la République du Sénégal, un jour férié, dans son champ de Nguékhokh. Par le verbe, l’homme aime se donner de l’importance, pour combler son déficit de crédit qui frôle un problème psychiatrique. Tout le temps, il tire la couverture sur lui, pour polir son image grillée par ses infernales turpitudes.

Idrissa Seck appartient au passé. Ses amis et sa famille doivent l’aider à prendre conscience de cet état de fait et le faire soigner. Le leader de Rewmi est un homme politique en fin de cycle. Et, malgré cela, il refuse de réadapter ses ambitions par rapport à sa dimension politique rétrécie. Sa valeur politique a considérablement chuté pour atteindre moins de 05% aux derniers sondages.

Le respect des Institutions, c’est aussi le respect des personnes qui les incarnent aujourd’hui et dans le passé. Comment Idrissa Seck peut-il se prosterner devant le Président Macky Sall et manquer de respecter à un ancien Chef de l’Etat du Sénégal : Me Abdoulaye Wade ? Cet homme souffre d’incohérence chronique. Car, le respect des Institutions à géométrie variable, n’est pas acceptable chez un citoyen qui se dit modèle et exemplaire.

Les personnalités qui ont dirigé hier, des Institutions, méritent beaucoup de considération, au même titre que ceux qui les dirigent aujourd’hui. Pour rester cohérent par rapport à son passé de jeune responsable politique du Pds, Idrissa Seck gagne à respecter Me Abdoulaye Wade, symbole politique de toute une génération à laquelle, nous appartenons. Et, comme il souhaite être respecté, en tant qu’ancien président du CESE nommé, il doit faire preuve de correction devant ce grand homme. Nous ne serons jamais las, pour lui rappeler la bonne tenue qu’il doit avoir face à ce grand Africain, mondialement reconnu et respecté.

Pour des retrouvailles de la famille libérale, Idrissa Seck se dit partant mais sans Me Abdoulaye Wade, fondateur du libéralisme en Afrique, membre fondateur de l'International libérale, président honorifique de l’Internationael libérale. Il veut aussi en exclure Karim Wade, leader du PDS, premier parti libéral du Sénégal, créé en 1974.

En tenant ces propos, Idrissa Seck tente de camoufler maladroitement, son auto exclusion du bloc des libéraux africains. Car, c'est le parrainage de Me Abdoulaye Wade qui a ouvert la porte de l'International libérale, à tous les Sénégalais membres de cette organisation et beaucoup d’autres partis politiques libéraux africains. On se demande même si Idrissa Seck est à jour pour ses cotisations à l'Internationale libérale ?

Il est temps de remettre les pendules à l’heure et que chacun reste à sa place. Quel pouvoir Idrissa Seck a-t-il pour décider de qui sera invité aux banquets des retrouvailles libérales ? Ne devrait-il pas s’occuper d’abord des retrouvailles au sein du parti Rewmi, qui a perdu plus de 150 grands responsables à cause de son inconstance et de son caractère repoussant.

Un égaré ne peut prétendre être le gardien du temple du libéralisme, après avoir tenu des mots discourtois contre l’un des fondateurs du libéralisme en Afrique. Me Abdoulaye Wade est une figure de référence de l'Internationale libérale, dont le siège est à Londres.

La vérité cachée, c’est qu’Idrissa Seck a peur. Il est habité par la peur de voir Karim Wade et Khalifa Sall participer à la présidentielle. Le retour de Wade fils sifflera sa retraite politique. C’est tout ce qui explique son agitation troublante, son aversion excessive et ses colères mal étouffées en public, rien qu’en attendant le nom des Wade. Espérons qu’à sa prochaine sortie, il dévoilera son projet de société aux Sénégalais, s’il en a.






Par Samuel SARR



1.Posté par GloriaRichard le 16/05/2023 00:09
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