Le contentieux entre la Grande Pharmacie Dakaroise et la Pharmacie de la Nation, connaît de nouveaux rebondissements, suite à la décision du ministre de la Santé, de retirer la licence à Dr. Aicha Ngoudiam Mbodji (propriétaire de la première officine susnommée).
Révoltés par la décision de Abdoulaye Diouf Sarr, indique "Vipeoples ", les dirigeants du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (Spps) ont fait face à la presse pour crier leur ras-le-bol et dénoncer ce qu’ils considèrent comme de l’arbitraire. D’ailleurs, ils n’excluent pas de fermer leurs officines si la mesure qui frappe leur collègue Dr. Aïcha Ngoudiam Mbodji, n’est pas levée dans les meilleurs délais.
Les pharmaciens privés du Sénégal sont déterminés à défendre leur collègue Dr. Aïcha Ngoudiam Mbodji de la Grande Pharmacie Dakaroise, dont la licence d’exploitation a été retirée au profit de Aminata Gassama de la Pharmacie de la Nation.
En 2020, révèlent les membres du Spps, «la Direction de la Pharmacie et du Médicament (Dpm) avait pris la décision illégale d’instruire un dossier de transfert de la Pharmacie de la Nation sur le site appartenant à la Grande Pharmacie Dakaroise depuis 1953, en violation des dispositions relatives aux conditions de création et de transfert des officines».
Une situation qui a poussé le président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (Spps), Dr. Assane Diop, à monter au créneau pour vilipender «la décision du ministre de la Santé et de l’Action Sociale d’abroger l’arrêté portant autorisation d’exploitation de la Grande Pharmacie Dakaroise, sise au Plateau, au profit de Mme Mbodji Aïcha Ngoudiam».
Selon Dr. Diop, «cette décision injustifiable a été prise le 11 février 2022, sur la base de la note de présentation du directeur de la Pharmacie et du Médicament. La notification à l’intéressée par ce dernier n’a été faite qu’un mois après, c‘est-à-dire le 08 mars 2022. Ce qui est surprenant, c’est que le même directeur recommande à Mme Mbodji, dans sa note d’information, de déposer un dossier de demande de transfert, alors que l’arrêté portant autorisation d’exploitation de son officine, a été abrogé un mois auparavant».
Et le Spps de rappeler le fait que tous les pharmaciens sont d’égale dignité et méritent tous le même traitement. A en croire Dr. Diop, le ministère de la Santé et la Direction de la Pharmacie et du Médicament veulent sanctionner Mme Mbodji, pour ce qu’ils estiment être un crime de lèse-majesté.
Au lieu de sanctionner la victime, indique le Spps, «les autorités du secteur et tous ses membres devraient plutôt œuvrer pour la réintégration de Mme Aïcha Ngoudiam Mbodji dans le local qui abrite sa pharmacie depuis 1953».
«Le Syndicat des pharmaciens en appelle à la responsabilité du ministre de la Santé et du Directeur de la Pharmacie et du Médicament, mais aussi au soutien des organisations de défense des droits des citoyens, pour que Mme Mbodji soit rétablie dans ses droits.»
« Réaffirmant son engagement pour le respect des lois et règlements régissant la profession et décidé à user de tous les moyens à sa disposition pour qu’il en soit ainsi, le Syndicat exhorte ses membres à répondre massivement à la convocation dans les prochains jours de l’assemblée générale extraordinaire, pour déterminer la conduite à tenir face à cette forfaiture ; et nous n’excluons pas de fermer les pharmacies», déclare-t-il.
Révoltés par la décision de Abdoulaye Diouf Sarr, indique "Vipeoples ", les dirigeants du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (Spps) ont fait face à la presse pour crier leur ras-le-bol et dénoncer ce qu’ils considèrent comme de l’arbitraire. D’ailleurs, ils n’excluent pas de fermer leurs officines si la mesure qui frappe leur collègue Dr. Aïcha Ngoudiam Mbodji, n’est pas levée dans les meilleurs délais.
Les pharmaciens privés du Sénégal sont déterminés à défendre leur collègue Dr. Aïcha Ngoudiam Mbodji de la Grande Pharmacie Dakaroise, dont la licence d’exploitation a été retirée au profit de Aminata Gassama de la Pharmacie de la Nation.
En 2020, révèlent les membres du Spps, «la Direction de la Pharmacie et du Médicament (Dpm) avait pris la décision illégale d’instruire un dossier de transfert de la Pharmacie de la Nation sur le site appartenant à la Grande Pharmacie Dakaroise depuis 1953, en violation des dispositions relatives aux conditions de création et de transfert des officines».
Une situation qui a poussé le président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (Spps), Dr. Assane Diop, à monter au créneau pour vilipender «la décision du ministre de la Santé et de l’Action Sociale d’abroger l’arrêté portant autorisation d’exploitation de la Grande Pharmacie Dakaroise, sise au Plateau, au profit de Mme Mbodji Aïcha Ngoudiam».
Selon Dr. Diop, «cette décision injustifiable a été prise le 11 février 2022, sur la base de la note de présentation du directeur de la Pharmacie et du Médicament. La notification à l’intéressée par ce dernier n’a été faite qu’un mois après, c‘est-à-dire le 08 mars 2022. Ce qui est surprenant, c’est que le même directeur recommande à Mme Mbodji, dans sa note d’information, de déposer un dossier de demande de transfert, alors que l’arrêté portant autorisation d’exploitation de son officine, a été abrogé un mois auparavant».
Et le Spps de rappeler le fait que tous les pharmaciens sont d’égale dignité et méritent tous le même traitement. A en croire Dr. Diop, le ministère de la Santé et la Direction de la Pharmacie et du Médicament veulent sanctionner Mme Mbodji, pour ce qu’ils estiment être un crime de lèse-majesté.
Au lieu de sanctionner la victime, indique le Spps, «les autorités du secteur et tous ses membres devraient plutôt œuvrer pour la réintégration de Mme Aïcha Ngoudiam Mbodji dans le local qui abrite sa pharmacie depuis 1953».
«Le Syndicat des pharmaciens en appelle à la responsabilité du ministre de la Santé et du Directeur de la Pharmacie et du Médicament, mais aussi au soutien des organisations de défense des droits des citoyens, pour que Mme Mbodji soit rétablie dans ses droits.»
« Réaffirmant son engagement pour le respect des lois et règlements régissant la profession et décidé à user de tous les moyens à sa disposition pour qu’il en soit ainsi, le Syndicat exhorte ses membres à répondre massivement à la convocation dans les prochains jours de l’assemblée générale extraordinaire, pour déterminer la conduite à tenir face à cette forfaiture ; et nous n’excluons pas de fermer les pharmacies», déclare-t-il.