Avec la saison des pluies qui a fini de s'installer dans le pays, va-t-on une fois de plus vers des redites qui verront un plan "Mort-sec" – pardon ! Orsec - déployé en toute impréparation avec la location enrichissante pour certaines poches de groupes électrogènes, de camions hydro cureurs – qu’apparemment la direction de la protection civile n'est pas en mesure d'acquérir une bonne fois pour toute en dépit des 700 milliards supposés avoir été débloqués pour le plan décennal de lutte contre les inondations ?
Étant donné que «gouverner c'est prévoir», le pouvoir n'a aucune excuse aujourd'hui, pour ne pas anticiper sur les événements, d'autant que l'Anacim a maintes fois annoncé que l'hivernage sera précoce et abondant. Donc, partant, quid de la distribution des semences en milieu rural et de la lancinante question des inondations en milieu urbain ?
Concernant la distribution des semences et des intrants, Pr Moussa Baldé a fait savoir dans un communiqué, que la campagne de distribution des semences suit son cours. «Nous avons remis depuis le mois d'avril, un planning aux opérateurs, en leur donnant un délai qui va expirer la fin de ce mois-ci (mai)», a déclaré le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural.
Non sans attirer l’attention des opérateurs privés : «Tout opérateur qui n'amène pas les semences aux différents endroits indiqués par le ministère, on va reprendre les produits et les donner à un autre. Nous espérons que d'ici une semaine, tout le monde recevra ses semences», a-t-il assuré
Patauger dans les eaux
En tout cas, chez les producteurs réunis autour de la coopérative des producteurs du Sénégal (Coprosen), la crainte est que beaucoup pensent que les décideurs sont aujourd’hui plus occupés par les élections législatives. Car, jusqu’à la date du 5 mai dernier, aucun acte allant dans le sens de libérer les matières premières agricoles n’est poursuivi dans la région de Kaffrine, et l’inquiétude plane sur toute la communauté paysanne.
Mais le pire est que ces producteurs déclarent n’avoir aucune information relative à la disponibilité de ces produits, surtout pour ce qui est relatif aux intrants. Espérons seulement que les promesses du pouvoir seront tenues pour éviter, une fois de plus, que les paysans ne ruent dans les brancards pour réclamer leurs semences.
En tout cas, s'il est vrai que l'on reconnaît le bon mets à son fumet, on peut dire qu'avec l'installation de l'hivernage cela ne sent pas encore bon, avec les inondations qui ont fait un mort à Taïba Niassène, avec des dégâts incommensurables, sans compter les trois autres morts en Casamance, tués par le foudre. Ce qui nous pousse à demander qu'est-il advenu du programme d'installation des paratonnerres lancé en août 2014, avec une enveloppe budgétaire de 1,5 milliard Cfa, qui avait démarré en fanfare avec 1575 paratonnerres et qui devaient être installés sur l’étendue du territoire ?
Donc, le retour de la saison des pluies sera un moment de vérité pour le pouvoir. Et dans ce contexte de hausse tous azimuts des prix, où il est servi aux gorgorlous des débats interminables sur la tenue des élections législatives, avec son regain de tension et de violence latente, sans compter l’épée de Damoclès de l'année blanche qui plane sur la tête des chérubins et de leurs parents qui n'en peuvent plus, ce serait le bouquet, s'ils devaient en plus patauger dans les eaux.
Tribune
Étant donné que «gouverner c'est prévoir», le pouvoir n'a aucune excuse aujourd'hui, pour ne pas anticiper sur les événements, d'autant que l'Anacim a maintes fois annoncé que l'hivernage sera précoce et abondant. Donc, partant, quid de la distribution des semences en milieu rural et de la lancinante question des inondations en milieu urbain ?
Concernant la distribution des semences et des intrants, Pr Moussa Baldé a fait savoir dans un communiqué, que la campagne de distribution des semences suit son cours. «Nous avons remis depuis le mois d'avril, un planning aux opérateurs, en leur donnant un délai qui va expirer la fin de ce mois-ci (mai)», a déclaré le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural.
Non sans attirer l’attention des opérateurs privés : «Tout opérateur qui n'amène pas les semences aux différents endroits indiqués par le ministère, on va reprendre les produits et les donner à un autre. Nous espérons que d'ici une semaine, tout le monde recevra ses semences», a-t-il assuré
Patauger dans les eaux
En tout cas, chez les producteurs réunis autour de la coopérative des producteurs du Sénégal (Coprosen), la crainte est que beaucoup pensent que les décideurs sont aujourd’hui plus occupés par les élections législatives. Car, jusqu’à la date du 5 mai dernier, aucun acte allant dans le sens de libérer les matières premières agricoles n’est poursuivi dans la région de Kaffrine, et l’inquiétude plane sur toute la communauté paysanne.
Mais le pire est que ces producteurs déclarent n’avoir aucune information relative à la disponibilité de ces produits, surtout pour ce qui est relatif aux intrants. Espérons seulement que les promesses du pouvoir seront tenues pour éviter, une fois de plus, que les paysans ne ruent dans les brancards pour réclamer leurs semences.
En tout cas, s'il est vrai que l'on reconnaît le bon mets à son fumet, on peut dire qu'avec l'installation de l'hivernage cela ne sent pas encore bon, avec les inondations qui ont fait un mort à Taïba Niassène, avec des dégâts incommensurables, sans compter les trois autres morts en Casamance, tués par le foudre. Ce qui nous pousse à demander qu'est-il advenu du programme d'installation des paratonnerres lancé en août 2014, avec une enveloppe budgétaire de 1,5 milliard Cfa, qui avait démarré en fanfare avec 1575 paratonnerres et qui devaient être installés sur l’étendue du territoire ?
Donc, le retour de la saison des pluies sera un moment de vérité pour le pouvoir. Et dans ce contexte de hausse tous azimuts des prix, où il est servi aux gorgorlous des débats interminables sur la tenue des élections législatives, avec son regain de tension et de violence latente, sans compter l’épée de Damoclès de l'année blanche qui plane sur la tête des chérubins et de leurs parents qui n'en peuvent plus, ce serait le bouquet, s'ils devaient en plus patauger dans les eaux.
Tribune