Conséquence, près d’une semaine après le communiqué du ministère de l’Intérieur, informant « les citoyens sénégalais et les acteurs politiques que la date de la prochaine élection présidentielle est fixée au dimanche 25 février 2024 par décret N°2023-339 en date du 16 février 2023 », rien ne bouge sur le terrain du côté de l’administration, nonobstant les délais qui se rétrécissent de plus en plus.
La révision exceptionnelle des listes électorales annoncée par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, en prélude à cette élection présidentielle de 2024, est aujourd’hui suspendue à ce décret que devait signer le Président Macky Sall qui, avait déjà accusé beaucoup de temps dans la signature du décret fixant la date de cette élection présidentielle au dimanche 25 février 2024. C’est la première fois depuis 2012, que notre pays fait face à une telle situation.
Pour la présidentielle de 2012, le décret fixant la date de ce scrutin a été signé le 15 novembre 2010 par le président Abdoulaye Wade, soit 15 mois avant. Cette mesure avait permis à l’ancien ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, d’enclencher le processus de préparation pratique de cette élection présidentielle de 2012, en informant par voie de communiqué de presse, les responsables des partis politiques et les citoyens, d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par décret n° 2010- 1521 du 16 novembre 2010.
Pour la dernière présidentielle de février 2019, c’est le 22 janvier 2018 que l’actuel chef de l’Etat avait signé le décret portant fixation de la date de la prochaine élection présidentielle.
Outre le blocage du processus électoral en vue de cette élection présidentielle de 2024, l’actuel chef de l’Etat impose également sa loi sur les potentiels candidats à cette élection. En effet, coincé entre le marteau de sa troisième candidature contestée et l’enclume de la candidature du leader de Pastef, Ousmane Sonko, que lui et son régime s’efforcent de mettre hors course par une sorte d’« instrumentalisation » de la justice, Macky Sall maintient également le flou sur la participation de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall, tous deux suspendus à une loi d’amnistie ou la modification des dispositions des articles L29 et L31 du code électoral qui les privent de leur statut d’électeur.
Résultat, à douze mois environ de la date de ce scrutin, ni sa coalition Benno Bokk Yakaar encore moins les partis de l‘opposition, dont Pastef, le Parti démocratique sénégalais (Pds) et Taxawu Dakar, ne sont sûrs de la participation de leur candidat à ce rendez-vous de 2024.
Sud Quotidien
La révision exceptionnelle des listes électorales annoncée par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, en prélude à cette élection présidentielle de 2024, est aujourd’hui suspendue à ce décret que devait signer le Président Macky Sall qui, avait déjà accusé beaucoup de temps dans la signature du décret fixant la date de cette élection présidentielle au dimanche 25 février 2024. C’est la première fois depuis 2012, que notre pays fait face à une telle situation.
Pour la présidentielle de 2012, le décret fixant la date de ce scrutin a été signé le 15 novembre 2010 par le président Abdoulaye Wade, soit 15 mois avant. Cette mesure avait permis à l’ancien ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, d’enclencher le processus de préparation pratique de cette élection présidentielle de 2012, en informant par voie de communiqué de presse, les responsables des partis politiques et les citoyens, d’une révision exceptionnelle des listes électorales instituée par décret n° 2010- 1521 du 16 novembre 2010.
Pour la dernière présidentielle de février 2019, c’est le 22 janvier 2018 que l’actuel chef de l’Etat avait signé le décret portant fixation de la date de la prochaine élection présidentielle.
Outre le blocage du processus électoral en vue de cette élection présidentielle de 2024, l’actuel chef de l’Etat impose également sa loi sur les potentiels candidats à cette élection. En effet, coincé entre le marteau de sa troisième candidature contestée et l’enclume de la candidature du leader de Pastef, Ousmane Sonko, que lui et son régime s’efforcent de mettre hors course par une sorte d’« instrumentalisation » de la justice, Macky Sall maintient également le flou sur la participation de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall, tous deux suspendus à une loi d’amnistie ou la modification des dispositions des articles L29 et L31 du code électoral qui les privent de leur statut d’électeur.
Résultat, à douze mois environ de la date de ce scrutin, ni sa coalition Benno Bokk Yakaar encore moins les partis de l‘opposition, dont Pastef, le Parti démocratique sénégalais (Pds) et Taxawu Dakar, ne sont sûrs de la participation de leur candidat à ce rendez-vous de 2024.
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