Le deuxième jour de la caravane du ministre de l’Enseignement supérieur consistant à voir de visu l’état d’avancement des travaux des universités du Sénégal est consacré à l’université Assane Seck de Ziguichor. Mais l’état d’avancement des travaux montre que les délais de livraison sont loin d’être respectés et au niveau de tous les chantiers, ce sont les entrepreneurs qui sont pointés du doigt du fait, selon les informations recueillies sur place, qu’ils restent à Dakar et sous-traitent avec des locaux qui n’ont ni les moyens ni l’expérience requise pour mener à bien les travaux. Chose que les autorités ont déploré. « Rien ne va à l'université Assane Seck. Des entrepreneurs gagnent des marchés de constructions pour ensuite faire ce qu'ils veulent sans qu'il ait un suivi. C'est anormal. Des lenteurs dans la livraison des infrastructures sont déplorables d'autant que l'autorité contractante respecte son engagement financier. Quand un entrepreneur installé à Dakar gagne un marché pour ensuite procéder à la sous-traitance, c'est un problème. Ça ne marche pas. Ils évoquent toujours les problèmes de sécurité », a fait savoir le député Rama Diatta qui indique : « Il faut que l'Etat prenne ses responsabilités. Les entrepreneurs ne sont pas compétitifs. Il y a un laisser-aller total. Il faut que ces entrepreneurs soient sanctionnés pour le retard de livraison des infrastructures qui durent des années. L'état de l'université ne va pas ».
Mais, ce qui a le plus inquiété, c’est le pavillon d’hébergement des étudiants qui vient d’être réceptionné et dont le travail laisse à désirer. « Ce n'est pas admissible qu'on ait réceptionné les pavillons d'hébergement que j'ai trouvés ici à Ziguinchor. Il faut que la vérité soit dite. Les portes et autres loquets ne sont même pas encore fonctionnels. C'est le cas aussi du problème des fosses septiques. Ce qui est livré à Ziguinchor, au niveau des pavillons, ne devaient pas être réceptionné », se désole le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avant d’imputer la faute à l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics. « L'Agence n'aurait jamais dû réceptionner ces bâtiments. Les œuvres sociales vont être complètement handicapées par ces pavillons. On voit de manière clair les difficultés qu'il y a. Il faut qu'on mette du sérieux. L'argent du contribuable sénégalais doit être utilisé à bon escient pour servir les citoyens », a-t-il martelé.
Mais, ce qui a le plus inquiété, c’est le pavillon d’hébergement des étudiants qui vient d’être réceptionné et dont le travail laisse à désirer. « Ce n'est pas admissible qu'on ait réceptionné les pavillons d'hébergement que j'ai trouvés ici à Ziguinchor. Il faut que la vérité soit dite. Les portes et autres loquets ne sont même pas encore fonctionnels. C'est le cas aussi du problème des fosses septiques. Ce qui est livré à Ziguinchor, au niveau des pavillons, ne devaient pas être réceptionné », se désole le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avant d’imputer la faute à l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics. « L'Agence n'aurait jamais dû réceptionner ces bâtiments. Les œuvres sociales vont être complètement handicapées par ces pavillons. On voit de manière clair les difficultés qu'il y a. Il faut qu'on mette du sérieux. L'argent du contribuable sénégalais doit être utilisé à bon escient pour servir les citoyens », a-t-il martelé.