Notre pays va bientôt étrenner sa deuxième mine d’or après celle de Sabodala. Les premiers travaux de construction vont démarrer en juin prochain dans la région de Kédougou
Elle sera la deuxième mine d’or en activité au Sénégal après celle de Sabodala, opérée par Sabodala Gold Operations, filiale du canadien Teranga Gold corporation, dans cette région.
Les premiers coups de pioche des travaux de construction des installations de base vont démarrer en juin prochain, a annoncé Aly Ngouille Ndiaye, ministre des Mines et de l’Industrie le 3 mai au cours d’une conférence de presse.
La phase d’exploration remonte à 2009. L’exploitation sera assurée par Mako exploration, filiale du britannique Toro Gold Limited, et spécialisée dans la prospection et le développement de mines d’or.
Selon la fiche de présentation du projet Mako, sur le site de Toro Gold, le site dispose de ressources minières estimées à 22,85 tonnes. Selon les estimations du groupe minier, la production de Mako devrait atteindre 140 000 onces d’or par an, durant les 5 premières années d’activité.
La production du premier lingot est attendue au premier semestre 2017.
D’après le ministre Aly Ngouille Ndiaye, le coût en capital initial, le fonds de roulement et celui de réserve inclus, est estimé à 170 millions de dollars, soit environ 85 milliards de F. Cfa. Il a d’ailleurs exhorté le secteur privé local à prendre 25 % du capital social de la société d’exploitation comme le stipule le Code minier de 2003 en vigueur.
C’est la société d’intermédiation financière CGF Bourse qui pilote le dossier de la prise de participation du secteur privé sénégalais.
Immatriculée sur le territoire britannique de Guernsey, Toro Gold détient quatre permis d’exploration en Côte d’Ivoire (à Kokumbo, Kounahiri, Boundiali et Ferkessedougou) couvrant une surface totale de 1 500 kilomètres carrés, ainsi que deux permis au Gabon (Zomoko).
La production aurifère du Sénégal a atteint 6,588 tonnes en 2014, selon les derniers chiffres compilés dans le World Mining Data 2016, rapport annuel réalisé par le World Mining Congress. Elle est assurée essentiellement par Sabodala Gold, qui produit en moyenne 210 000 onces d’or par an (environ 6 tonnes) depuis 2012.
Sa maison mère, Teranga Gold, coté à la Bourse de Toronto, a enregistré un bénéfice net de 17,8 millions de dollars en 2014.
La Rédaction – Avec Jeune Afrique
Elle sera la deuxième mine d’or en activité au Sénégal après celle de Sabodala, opérée par Sabodala Gold Operations, filiale du canadien Teranga Gold corporation, dans cette région.
Les premiers coups de pioche des travaux de construction des installations de base vont démarrer en juin prochain, a annoncé Aly Ngouille Ndiaye, ministre des Mines et de l’Industrie le 3 mai au cours d’une conférence de presse.
La phase d’exploration remonte à 2009. L’exploitation sera assurée par Mako exploration, filiale du britannique Toro Gold Limited, et spécialisée dans la prospection et le développement de mines d’or.
Selon la fiche de présentation du projet Mako, sur le site de Toro Gold, le site dispose de ressources minières estimées à 22,85 tonnes. Selon les estimations du groupe minier, la production de Mako devrait atteindre 140 000 onces d’or par an, durant les 5 premières années d’activité.
La production du premier lingot est attendue au premier semestre 2017.
D’après le ministre Aly Ngouille Ndiaye, le coût en capital initial, le fonds de roulement et celui de réserve inclus, est estimé à 170 millions de dollars, soit environ 85 milliards de F. Cfa. Il a d’ailleurs exhorté le secteur privé local à prendre 25 % du capital social de la société d’exploitation comme le stipule le Code minier de 2003 en vigueur.
C’est la société d’intermédiation financière CGF Bourse qui pilote le dossier de la prise de participation du secteur privé sénégalais.
Immatriculée sur le territoire britannique de Guernsey, Toro Gold détient quatre permis d’exploration en Côte d’Ivoire (à Kokumbo, Kounahiri, Boundiali et Ferkessedougou) couvrant une surface totale de 1 500 kilomètres carrés, ainsi que deux permis au Gabon (Zomoko).
La production aurifère du Sénégal a atteint 6,588 tonnes en 2014, selon les derniers chiffres compilés dans le World Mining Data 2016, rapport annuel réalisé par le World Mining Congress. Elle est assurée essentiellement par Sabodala Gold, qui produit en moyenne 210 000 onces d’or par an (environ 6 tonnes) depuis 2012.
Sa maison mère, Teranga Gold, coté à la Bourse de Toronto, a enregistré un bénéfice net de 17,8 millions de dollars en 2014.
La Rédaction – Avec Jeune Afrique