Le secteur des arts vivants croule sous le poids des problèmes qui se résument à un manque de moyens et de politique de gestion. C’est la conviction d’Ousmane Faye, président du comité national d’organisation de la fête de la musique. Lors des rencontres de préparation de la célébration de la musique, les acteurs se sont penchés sur les problèmes du secteur de la créativité et de la scène. Seulement, la première demande reste liée au nerf de la guerre. C’est ce qui, selon le président du comité, va au-delà du manque de moyens. « Il faudrait entendre toutes ces sollicitations en termes de fonds et les ramener globalement dans une politique de développement qui, au-delà du fonds, pose des questions de dispositif pour porter toutes les problématiques. Il y a la problématique de la structuration, la formation et le renforcement de capacités des entreprises et la création des emplois … Toutes ces problématiques, ramenées dans le cadre d’un dispositif de développement, régleront de manière définitive toutes les questions et permettront d’avoir une bonne gouvernance des fonds mis à disposition », indique l’acteur culturel. Inscrite sous la thématique « le développement des arts vivants », la fête de la musique est également un moment d’échanges et de plaidoyer des acteurs. Il s’agit donc de réfléchir sur comment développer les arts vivants regroupant les sous-secteurs de la musique, du théâtre, la mode ainsi que la danse. Au-delà de la célébration de la musique, cette occasion est le moment favori pour les acteurs pour faire un bilan des acquis afin de se projeter dans l’avenir. L’année 2022 ne déroge pas à cette règle.
En effet, le comité en charge de l’organisation de la fête ambitionne de mettre sur pied une entité pour réclamer à l’autorité un fonds sous forme de guichet unique qui prendra en charge les projets des sous-secteurs des arts vivants. Ce qui, selon les acteurs, permettra de booster les arts vivants, dans une dynamique de relance nationale des secteurs des arts et de la culture. Toutefois, cela coïncide avec une forte demande de fonds exprimée par les comédiens et les acteurs de la danse, respectivement lors des journées dédiées à ces modes d’expression artistique. Seulement, dans un contexte de réforme pour la reconnaissance de l’artiste, seules les cultures urbaines ont un fonds dédié. « Dans nos réflexions, en prélude à la fête de la musique, tous les sous-secteurs entendent porter le plaidoyer pour plus d’appui structurel. Il faut un dispositif qui organisera l’action culturelle. La question est: quelle est la politique qui portera nos projets ? » interpellent les acteurs des arts vivants. Ousmane Faye et Cie indiquent par ailleurs que les différents sous-secteurs sont en discussion avec la direction des arts. « Le ministère est dans une démarche d’inclusion. C’est donc aux acteurs de s’unir dans la diversité afin de poser les besoins du secteur des arts vivants. Il nous faut nous inspirer de l’intelligence du sous-secteur des cultures urbaines ».
Enfin, Iba Guèye Massar conclut sur une note de programmation du 21 juin. «Au lieu de six plateaux, il y en aura 11 rien qu’à Dakar. Il y a aussi les scènes des régions et des communes. Les collectivités territoriales ont pris leurs parts de compétences transférées en appuyant les acteurs en plus de l’apport du ministère. L’association des techniciens apporte aussi leur expertise. Le spectacle du rond-point Centenaire sera dédié à la nouvelle scène, notamment des artistes issus des cultures urbaines. Mais pour toucher toutes les sensibilités, la programmation sera variée afin de satisfaire le public. »
En effet, le comité en charge de l’organisation de la fête ambitionne de mettre sur pied une entité pour réclamer à l’autorité un fonds sous forme de guichet unique qui prendra en charge les projets des sous-secteurs des arts vivants. Ce qui, selon les acteurs, permettra de booster les arts vivants, dans une dynamique de relance nationale des secteurs des arts et de la culture. Toutefois, cela coïncide avec une forte demande de fonds exprimée par les comédiens et les acteurs de la danse, respectivement lors des journées dédiées à ces modes d’expression artistique. Seulement, dans un contexte de réforme pour la reconnaissance de l’artiste, seules les cultures urbaines ont un fonds dédié. « Dans nos réflexions, en prélude à la fête de la musique, tous les sous-secteurs entendent porter le plaidoyer pour plus d’appui structurel. Il faut un dispositif qui organisera l’action culturelle. La question est: quelle est la politique qui portera nos projets ? » interpellent les acteurs des arts vivants. Ousmane Faye et Cie indiquent par ailleurs que les différents sous-secteurs sont en discussion avec la direction des arts. « Le ministère est dans une démarche d’inclusion. C’est donc aux acteurs de s’unir dans la diversité afin de poser les besoins du secteur des arts vivants. Il nous faut nous inspirer de l’intelligence du sous-secteur des cultures urbaines ».
Enfin, Iba Guèye Massar conclut sur une note de programmation du 21 juin. «Au lieu de six plateaux, il y en aura 11 rien qu’à Dakar. Il y a aussi les scènes des régions et des communes. Les collectivités territoriales ont pris leurs parts de compétences transférées en appuyant les acteurs en plus de l’apport du ministère. L’association des techniciens apporte aussi leur expertise. Le spectacle du rond-point Centenaire sera dédié à la nouvelle scène, notamment des artistes issus des cultures urbaines. Mais pour toucher toutes les sensibilités, la programmation sera variée afin de satisfaire le public. »