Aujourd'hui, difficile de contredire ceux qui soutiennent que tous les Sénégalais ne sont pas égaux devant la loi, tellement les faits qui l'attestent sont têtus. Sinon, comment comprendre que l’État puisse traîner les pieds pour indemniser les Jambars rescapés de la guerre du Golfe ainsi les familles des victimes, les ex-employés des sociétés dissoutes comme la Sotrac, la Sias, Hamo Sénégal, Air Afrique pour ne citer que celles-là. Des dossiers qui sont en souffrance depuis maintenant trois décennies.
Alors que Moustapha Cissé Lô et Mbaye Ndiaye, anciens députés du Parti démocratique sénégalais chassés de l'hémicycle pour délit de proximité avec Macky Sall, à l'époque patron du Parlement en disgrâce, avaient été indemnisés à hauteur de 100 millions chacun après l'accession du Président Sall au pouvoir, et ce, «sans aucune décision judiciaire» en octobre 2013, selon les révélations du journal Libération.
Les intéressés avaient fini par avouer avoir perçu leurs indemnisations. «Les 63.500.000 représentent mes soldes et le carburant alors que les 100.000.000 Cfa représentent, eux, mon indemnisation pour la parole de député dont ils m’ont privée», avait dit Moustapha Cissé Lô dans l’émission «Sen Jotaay» de la Sen Tv.
L’aveu est la reine des preuves dit-on. Mbaye Ndiaye, pour sa part, révélait en novembre 2013 avoir déjà reçu plus de 30 millions de l’Assemblée nationale, en guise d’indemnisation suite à son limogeage en janvier 2009.
Selon le ministre d’État, ils réclamaient (lui et Cissé Lô) environ 63 millions représentant leurs salaires perdus entre le moment de leur limogeage et la fin de la législature, leur véhicule de fonction et leur carburant.
Le fait notable est que ces députés ont été indemnisés par l'État quelques mois seulement après l'accession du Président Macky Sall au pouvoir, en mode fast track alors qu'il rechigne à régler le passif social. Et la question qui s'impose est de savoir : en quoi ces députés sont-ils plus méritants que ces valeureux Jambars qui n’hésitent pas à donner leur vie pour sécuriser leur patrie ou encore ces braves travailleurs des sociétés dissoutes qui ont sacrifié leur jeunesse au service de leur pays ?
Même si le pouvoir actuel n'est pas responsable de cette situation, il devrait au nom de la continuité de l’État lui trouver une issue heureuse. Car ces Jambars et ex travailleurs vivent aujourd'hui des situations extrêmement pénibles et il se devait de soulager leurs souffrances. Malheureusement, le triste constat est que le pouvoir ne gère que ses intérêts du moment, point barre. Il ne parle de continuité que quand ça l'arrange comme l’arrêté Ousmane Ngom, l'article 80 etc. Mais quand il s'agit d'indemniser...
Alors que Moustapha Cissé Lô et Mbaye Ndiaye, anciens députés du Parti démocratique sénégalais chassés de l'hémicycle pour délit de proximité avec Macky Sall, à l'époque patron du Parlement en disgrâce, avaient été indemnisés à hauteur de 100 millions chacun après l'accession du Président Sall au pouvoir, et ce, «sans aucune décision judiciaire» en octobre 2013, selon les révélations du journal Libération.
Les intéressés avaient fini par avouer avoir perçu leurs indemnisations. «Les 63.500.000 représentent mes soldes et le carburant alors que les 100.000.000 Cfa représentent, eux, mon indemnisation pour la parole de député dont ils m’ont privée», avait dit Moustapha Cissé Lô dans l’émission «Sen Jotaay» de la Sen Tv.
L’aveu est la reine des preuves dit-on. Mbaye Ndiaye, pour sa part, révélait en novembre 2013 avoir déjà reçu plus de 30 millions de l’Assemblée nationale, en guise d’indemnisation suite à son limogeage en janvier 2009.
Selon le ministre d’État, ils réclamaient (lui et Cissé Lô) environ 63 millions représentant leurs salaires perdus entre le moment de leur limogeage et la fin de la législature, leur véhicule de fonction et leur carburant.
Le fait notable est que ces députés ont été indemnisés par l'État quelques mois seulement après l'accession du Président Macky Sall au pouvoir, en mode fast track alors qu'il rechigne à régler le passif social. Et la question qui s'impose est de savoir : en quoi ces députés sont-ils plus méritants que ces valeureux Jambars qui n’hésitent pas à donner leur vie pour sécuriser leur patrie ou encore ces braves travailleurs des sociétés dissoutes qui ont sacrifié leur jeunesse au service de leur pays ?
Même si le pouvoir actuel n'est pas responsable de cette situation, il devrait au nom de la continuité de l’État lui trouver une issue heureuse. Car ces Jambars et ex travailleurs vivent aujourd'hui des situations extrêmement pénibles et il se devait de soulager leurs souffrances. Malheureusement, le triste constat est que le pouvoir ne gère que ses intérêts du moment, point barre. Il ne parle de continuité que quand ça l'arrange comme l’arrêté Ousmane Ngom, l'article 80 etc. Mais quand il s'agit d'indemniser...