
Face aux défis économiques et à la pression sociale grandissante, le gouvernement sénégalais a annoncé une série de réformes visant à réduire les dépenses publiques et à optimiser la mobilisation des recettes fiscales. Lors de son passage sur la RTS le 16 février 2025, le secrétaire général du gouvernement, Al Amine Lô a détaillé les mesures à venir, qui touchent plusieurs aspects de la gouvernance économique du pays.
Des coupes budgétaires pour alléger le train de vie de l’État
Le gouvernement compte engager une véritable réforme de la gestion des finances publiques. Parmi les mesures phares annoncées :
• Suppression de certaines agences publiques jugées non essentielles.
• Révision des exonérations fiscales, qui représentent environ 1 000 milliards FCfa, afin de limiter les pertes de recettes pour l’État.
• Ciblage des subventions sur l’électricité et le carburant : désormais, seules les populations vulnérables en bénéficieront, tandis que les autres devront payer les prix réels.
• Baisse des salaires élevés dans les directions et agences publiques, un sujet particulièrement sensible, qui pourrait susciter des résistances.
• Encadrement des revendications salariales, pour éviter des hausses excessives des rémunérations dans la fonction publique.
Une réforme fiscale pour mieux mobiliser les recettes
En parallèle, le gouvernement veut optimiser la collecte des impôts et moderniser le système fiscal. À ce titre, plusieurs actions sont prévues :
• Élargissement de la base fiscale à travers un renforcement de l’impôt foncier et de l’impôt sur le revenu.
• Réforme du Code fiscal, du Code des impôts et du Code des douanes, afin d’adapter la fiscalité aux réalités économiques actuelles.
• Renforcement de la lutte contre la corruption, un fléau qui prive l’État de ressources importantes.
• Digitalisation des procédures fiscales, pour simplifier la perception des impôts et lutter contre la fraude.
Des réformes qui suscitent des interrogations
Si ces annonces montrent une volonté de rationalisation des finances publiques, leur mise en œuvre pourrait rencontrer des obstacles. La suppression d’agences et la baisse des salaires risquent de provoquer des tensions au sein de la fonction publique. De même, la fin des exonérations fiscales pour certains secteurs, pourrait impacter les entreprises et les consommateurs.
D’autre part, la réussite de ces réformes dépendra de la capacité du gouvernement à les appliquer de manière équitable et transparente. La lutte contre la corruption et la digitalisation du système fiscal seront des défis majeurs pour assurer un meilleur recouvrement des recettes, sans pénaliser injustement les citoyens.
Alors que le Sénégal traverse une période économique délicate, ces réformes apparaissent comme une nécessité. Reste à savoir si elles seront acceptées par la population et les différents acteurs économiques ou si elles provoqueront de nouvelles contestations.
La rédaction de Leral
Des coupes budgétaires pour alléger le train de vie de l’État
Le gouvernement compte engager une véritable réforme de la gestion des finances publiques. Parmi les mesures phares annoncées :
• Suppression de certaines agences publiques jugées non essentielles.
• Révision des exonérations fiscales, qui représentent environ 1 000 milliards FCfa, afin de limiter les pertes de recettes pour l’État.
• Ciblage des subventions sur l’électricité et le carburant : désormais, seules les populations vulnérables en bénéficieront, tandis que les autres devront payer les prix réels.
• Baisse des salaires élevés dans les directions et agences publiques, un sujet particulièrement sensible, qui pourrait susciter des résistances.
• Encadrement des revendications salariales, pour éviter des hausses excessives des rémunérations dans la fonction publique.
Une réforme fiscale pour mieux mobiliser les recettes
En parallèle, le gouvernement veut optimiser la collecte des impôts et moderniser le système fiscal. À ce titre, plusieurs actions sont prévues :
• Élargissement de la base fiscale à travers un renforcement de l’impôt foncier et de l’impôt sur le revenu.
• Réforme du Code fiscal, du Code des impôts et du Code des douanes, afin d’adapter la fiscalité aux réalités économiques actuelles.
• Renforcement de la lutte contre la corruption, un fléau qui prive l’État de ressources importantes.
• Digitalisation des procédures fiscales, pour simplifier la perception des impôts et lutter contre la fraude.
Des réformes qui suscitent des interrogations
Si ces annonces montrent une volonté de rationalisation des finances publiques, leur mise en œuvre pourrait rencontrer des obstacles. La suppression d’agences et la baisse des salaires risquent de provoquer des tensions au sein de la fonction publique. De même, la fin des exonérations fiscales pour certains secteurs, pourrait impacter les entreprises et les consommateurs.
D’autre part, la réussite de ces réformes dépendra de la capacité du gouvernement à les appliquer de manière équitable et transparente. La lutte contre la corruption et la digitalisation du système fiscal seront des défis majeurs pour assurer un meilleur recouvrement des recettes, sans pénaliser injustement les citoyens.
Alors que le Sénégal traverse une période économique délicate, ces réformes apparaissent comme une nécessité. Reste à savoir si elles seront acceptées par la population et les différents acteurs économiques ou si elles provoqueront de nouvelles contestations.
La rédaction de Leral