Rupture d’équité et d’égalité
«Nous venons d’assister à une parodie d’exercice démocratique. Ce scrutin évalué dans sa globalité, car le scrutin ne se limite pas au jour de l’élection, est une mascarade. Car un scrutin a pour vocation de permettre un jeu franc et ouvert entre des candidats sur la base des principes d’équité et de l’égalité entre les candidats. Tout ce qui a été fait dans ce processus a contribué à rompre gravement l’égalité entre les parties, et a violé gravement tous les principes qui doivent normalement gouverner une élection transparente», a déclaré, amer, Me Mame Adama Guèye devant les journalistes.
«Corruption systématique»
Le Front du Non «Ñaani Bañ Na», qui effectuait un bilan global du processus, a d’abord signalé la prégnance le la corruption et d’un achat spectaculaire des consciences durant ce scrutin. «Il y a un facteur extrêmement important qui a contribué à rompre l’égalité entre les candidats et à fausser l’expression des suffrages des électeurs : c’est la corruption systématique qui a été mise en œuvre en violation du code électoral. Parce que l’achat des consciences est expressément interdit pas l’article 104 du Code électoral», s’est indigné Me Mame Adama Guèye. Ensuite, ledit front a fustigé la fixation de la date du scrutin, sans aucun consensus. «Le Président s’est bien préparé, a fixé une date en fonction de sa préparation et a imposé cette date», s’est indigné l’avocat. Pis, souligne le Front du Non, «le Président et son camp ont violé l’Etat de droit en lançant une campagne électorale avant l’ouverture de la campagne».
Propagande outrancière du Oui
«On a tous vu comment on a fait une propagande outrancière du oui dans tous les panneaux des villes du Sénégal», dénonce Me Guèye. Il ne manque surtout pas de dénoncer la couverture médiatique déséquilibrée de cette campagne où la Rts et certains médias privés, dit-il, n’ont pas été impartiaux : «La Rts a été accaparée par le Oui et ça a même été dénoncé par les organes de supervision comme le Cnra (Conseil national de régulation de l'audiovisuel : Ndlr) qui a même sorti un communiqué dénonçant l’iniquité dans le traitement de cette campagne par la Rts. Mais la Rts a continué de plus belle jusqu’à la fin de la campagne».
Traitement médiatique inéquitable
«Le Cored a même dénoncé la partialité d’une partie de la presse privée. Cela a été un facteur de déséquilibre flagrant. L’autre facteur de déséquilibre, c’est l’utilisation outrancière des publireportages dans la presse privée. On est dans une compétition entre un oui et un Non, une des parties était arbitre et joueur», s’indigne Me Mame Adama Guèye.
Des facteurs qui globalement, montrent, selon Me Mame Adama Guèye et ses camarades, que le processus n’a pas fonctionné sur la base des principes d’équité : «Voilà un ensemble de facteurs qui font qu’on ne peut pas, par simple convenance républicaine, nous focaliser simplement sur ce qui s’est passé le jour de l’élection, comptabiliser les votes, et dire que ça s’est bien passé. Les conditions d’une élection transparente qui respecte les principes d’équité et d’égalité entre les deux camps n’ont pas été respectés. C’était une mascarade. Du point de vue de la légalité nous ne pouvons pas remettre en question la légalité des chiffres. Quand bien même il y a eu des manquements, les chiffres sont là et on en prend acte», indique-t-il.
seneweb.com
«Nous venons d’assister à une parodie d’exercice démocratique. Ce scrutin évalué dans sa globalité, car le scrutin ne se limite pas au jour de l’élection, est une mascarade. Car un scrutin a pour vocation de permettre un jeu franc et ouvert entre des candidats sur la base des principes d’équité et de l’égalité entre les candidats. Tout ce qui a été fait dans ce processus a contribué à rompre gravement l’égalité entre les parties, et a violé gravement tous les principes qui doivent normalement gouverner une élection transparente», a déclaré, amer, Me Mame Adama Guèye devant les journalistes.
«Corruption systématique»
Le Front du Non «Ñaani Bañ Na», qui effectuait un bilan global du processus, a d’abord signalé la prégnance le la corruption et d’un achat spectaculaire des consciences durant ce scrutin. «Il y a un facteur extrêmement important qui a contribué à rompre l’égalité entre les candidats et à fausser l’expression des suffrages des électeurs : c’est la corruption systématique qui a été mise en œuvre en violation du code électoral. Parce que l’achat des consciences est expressément interdit pas l’article 104 du Code électoral», s’est indigné Me Mame Adama Guèye. Ensuite, ledit front a fustigé la fixation de la date du scrutin, sans aucun consensus. «Le Président s’est bien préparé, a fixé une date en fonction de sa préparation et a imposé cette date», s’est indigné l’avocat. Pis, souligne le Front du Non, «le Président et son camp ont violé l’Etat de droit en lançant une campagne électorale avant l’ouverture de la campagne».
Propagande outrancière du Oui
«On a tous vu comment on a fait une propagande outrancière du oui dans tous les panneaux des villes du Sénégal», dénonce Me Guèye. Il ne manque surtout pas de dénoncer la couverture médiatique déséquilibrée de cette campagne où la Rts et certains médias privés, dit-il, n’ont pas été impartiaux : «La Rts a été accaparée par le Oui et ça a même été dénoncé par les organes de supervision comme le Cnra (Conseil national de régulation de l'audiovisuel : Ndlr) qui a même sorti un communiqué dénonçant l’iniquité dans le traitement de cette campagne par la Rts. Mais la Rts a continué de plus belle jusqu’à la fin de la campagne».
Traitement médiatique inéquitable
«Le Cored a même dénoncé la partialité d’une partie de la presse privée. Cela a été un facteur de déséquilibre flagrant. L’autre facteur de déséquilibre, c’est l’utilisation outrancière des publireportages dans la presse privée. On est dans une compétition entre un oui et un Non, une des parties était arbitre et joueur», s’indigne Me Mame Adama Guèye.
Des facteurs qui globalement, montrent, selon Me Mame Adama Guèye et ses camarades, que le processus n’a pas fonctionné sur la base des principes d’équité : «Voilà un ensemble de facteurs qui font qu’on ne peut pas, par simple convenance républicaine, nous focaliser simplement sur ce qui s’est passé le jour de l’élection, comptabiliser les votes, et dire que ça s’est bien passé. Les conditions d’une élection transparente qui respecte les principes d’équité et d’égalité entre les deux camps n’ont pas été respectés. C’était une mascarade. Du point de vue de la légalité nous ne pouvons pas remettre en question la légalité des chiffres. Quand bien même il y a eu des manquements, les chiffres sont là et on en prend acte», indique-t-il.
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