Le Président Macky Sall a pu se rendre compte, hier, de l’état d’avancement des travaux des voies qui doivent relier l’aéroport Blaise Diagne de Diass à Diamniadio ainsi qu’à Mbour. Et il n’a pu manquer d’exprimer sa pleine et entière satisfaction. Emporté par l’enthousiasme devant le travail accompli, Macky Sall n’a pu s’empêcher de demander le démarrage, dans les meilleurs délais, du tronçon de route devant relier Thiès à l’aéroport. « Il faut que dans un an, l’autoroute arrive à Thiès pour faire la jonction avec l’autoroute Ilaa Touba pour avoir un système autoroutier moderne et interconnecté et qui intègre parfaitement la dimension aménagement du territoire », a déclaré le président de la République qui a adressé ses félicitations au Premier ministre, ainsi d’ailleurs qu’au ministre des Infra structures et du désenclavement, Mansour Elimane Kane et à ses services.
Néanmoins, indique Le Quotidien, ce que le communiqué du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement ne dit pas, ou n’a peut-être pas pressenti, c’est l’élan que ces paroles du chef de l’Etat ont donné aux dirigeants de la société Eiffage, dirigée par Gérard Senac. Les milieux bien informés du pouvoir savent déjà que le rêve de Gerard Senac et de ses patrons en France est d’accaparer la réalisation et la gestion des autoroutes à péage du Sénégal. Depuis de longs mois, ils mènent un effort intense de lobby pour supplanter l’entreprise chinoise qui doit construire ce tronçon. 
Or, de son côté, Cwe, qui est en train de réaliser la route qui va du nouvel aéroport à la ville de Mbour, est si convaincue de remporter le marché qu’il est dit qu’elle a même pris sur elle, afin d’engager les travaux sans tarder, de dédommager les populations impactées par le projet (Pap).
Il faut dire que le coût de ces 17 km de route a été estimé à 62 milliards de francs Cfa. La réalisation du marché par Cwe est conditionnée par une convention entre l’Etat du Sénégal et Eximbank of China, la banque du commerce extérieur de la République populaire. Et, selon les informations reçues par nos confrères, les services du ministère de l’Economie et des finances ont déjà envoyé la requête de financement à Eximbank. Et si l’on se fie aux propositions ramenées de Chine par Macky Sall, lors de son séjour dans l’Empire du Milieu en janvier de l’année dernière, il est quasiment certain que cette requête de financement sera honorée.
Le journal de s'étonner, dès lors, de voir que des personnes proches de la Primature faire croire à Senac et à ses collaborateurs que les Chinois travaillent sans aucune convention, et que rien n’est encore engagé. Et on n’est pas sûr que le pouvoir de Beijing verrait d’un bon œil, en cette période où son économie est fortement chahutée, que l’une de ses entreprises se fasse rafler un marché quasiment acquis au Sénégal.
Néanmoins, indique Le Quotidien, ce que le communiqué du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement ne dit pas, ou n’a peut-être pas pressenti, c’est l’élan que ces paroles du chef de l’Etat ont donné aux dirigeants de la société Eiffage, dirigée par Gérard Senac. Les milieux bien informés du pouvoir savent déjà que le rêve de Gerard Senac et de ses patrons en France est d’accaparer la réalisation et la gestion des autoroutes à péage du Sénégal. Depuis de longs mois, ils mènent un effort intense de lobby pour supplanter l’entreprise chinoise qui doit construire ce tronçon. 
Or, de son côté, Cwe, qui est en train de réaliser la route qui va du nouvel aéroport à la ville de Mbour, est si convaincue de remporter le marché qu’il est dit qu’elle a même pris sur elle, afin d’engager les travaux sans tarder, de dédommager les populations impactées par le projet (Pap).
Il faut dire que le coût de ces 17 km de route a été estimé à 62 milliards de francs Cfa. La réalisation du marché par Cwe est conditionnée par une convention entre l’Etat du Sénégal et Eximbank of China, la banque du commerce extérieur de la République populaire. Et, selon les informations reçues par nos confrères, les services du ministère de l’Economie et des finances ont déjà envoyé la requête de financement à Eximbank. Et si l’on se fie aux propositions ramenées de Chine par Macky Sall, lors de son séjour dans l’Empire du Milieu en janvier de l’année dernière, il est quasiment certain que cette requête de financement sera honorée.
Le journal de s'étonner, dès lors, de voir que des personnes proches de la Primature faire croire à Senac et à ses collaborateurs que les Chinois travaillent sans aucune convention, et que rien n’est encore engagé. Et on n’est pas sûr que le pouvoir de Beijing verrait d’un bon œil, en cette période où son économie est fortement chahutée, que l’une de ses entreprises se fasse rafler un marché quasiment acquis au Sénégal.