Ouakam, il est 10h 30mn. Le marché grouille de monde en cette période de ramadan. Les femmes font des va-et-vient incessants. Les étals des vendeuses de légumes sont bien fournis. Tout le contraire de ceux des vendeuses de poissons, où sont regroupés plusieurs femmes qui semblent inquiètes. Un regard furtif permet de constater qu’il n’y pas beaucoup de poissons sur les étals. Du moins du bon poisson, pouvant faire un bon plat de «Thiébou Dieune» à la Saint-Louisienne. Des «yaboys», ou dorades de petit modèle, il y en a.
Mais pas de gros poissons comme les «seudd», les «yakh», les «thiof», les «beurre» ou encore le «kassaw», les poissons les plus prisés par les femmes en cette période de ramadan. Dans tout le marché, seule une table semble assez bien fournie en gros poissons. C’est celle de Ya Dioma. Cette vendeuse est connue dans le marché pour la qualité de ses poissons. Elle a une clientèle particulière, celle qui a les poches assez bien fournies et qui ne lésinent pas sur les moyens. Mais la réalité est qu’avec la conjoncture et la flambée des prix des denrées de première nécessité, le «goorgolou» y trouve difficilement son compte.
Adji Samb confirme la rareté du poisson. Et selon cette vendeuse, cela date de bien avant le début du ramadan. «Actuellement, ce n’est pas facile pour nous les vendeuses de poissons. Chaque jour, on fait des pieds et des mains pour avoir du poisson, ne serait-ce qu’une petite quantité pour satisfaire nos clientes, mais à la fin, on se retrouve avec des pertes», déplore la vendeuse.
«Le carton de dorades de 20kg qui coûtait 32 000 tout au plus, est passé à 42 000 francs Cfa. Pour le “sompat”, le carton qui coûtait 30 000 revient maintenant à 43 000 francs Cfa. Pour le “seudd”, n’en parlons même pas», a-t-elle détaillé.
Se levant chaque jour à 4h du matin pour aller s’approvisionner, la jeune dame explique que ce n’est pas évident pour elle et ses collègues vendeuses, avec ce climat défavorable qui fait qu’il n’y a pas de poissons dans les quais de pêche.
Bes Bi
Mais pas de gros poissons comme les «seudd», les «yakh», les «thiof», les «beurre» ou encore le «kassaw», les poissons les plus prisés par les femmes en cette période de ramadan. Dans tout le marché, seule une table semble assez bien fournie en gros poissons. C’est celle de Ya Dioma. Cette vendeuse est connue dans le marché pour la qualité de ses poissons. Elle a une clientèle particulière, celle qui a les poches assez bien fournies et qui ne lésinent pas sur les moyens. Mais la réalité est qu’avec la conjoncture et la flambée des prix des denrées de première nécessité, le «goorgolou» y trouve difficilement son compte.
Adji Samb confirme la rareté du poisson. Et selon cette vendeuse, cela date de bien avant le début du ramadan. «Actuellement, ce n’est pas facile pour nous les vendeuses de poissons. Chaque jour, on fait des pieds et des mains pour avoir du poisson, ne serait-ce qu’une petite quantité pour satisfaire nos clientes, mais à la fin, on se retrouve avec des pertes», déplore la vendeuse.
«Le carton de dorades de 20kg qui coûtait 32 000 tout au plus, est passé à 42 000 francs Cfa. Pour le “sompat”, le carton qui coûtait 30 000 revient maintenant à 43 000 francs Cfa. Pour le “seudd”, n’en parlons même pas», a-t-elle détaillé.
Se levant chaque jour à 4h du matin pour aller s’approvisionner, la jeune dame explique que ce n’est pas évident pour elle et ses collègues vendeuses, avec ce climat défavorable qui fait qu’il n’y a pas de poissons dans les quais de pêche.
Bes Bi