A quelques jours de la fête de l’Aid El fitr, nombreux sont les ménages qui sont à la recherche de poulets. Dans quelques marchés de la banlieue, les vendeurs exhibent de la volaille et demandent aux clients de faire leur choix. C’est le cas chez « baye ganaar » trouvé au marché Zinc.
« Mes poulets pèsent plus de 4kg voire 5 kg. Je les cède entre 4500 et 5000 l’unité. Il faut que les gens viennent vite sinon ils risquent de ne plus en avoir avant la fête car cette qualité aussi est introuvable », avertit le vendeur. A l’en croire, il y a une pénurie car le secteur est très mal géré. « Si les poulaillers ont été détruits pour des habitations, l’on risque tout de même de vivre le même calvaire. Même pour les œufs, la machine pour la fécondation coûte cher », ajoute notre interlocuteur.
Les revendeurs eux sont peinés. Ils pensent que les choses risquent de connaître une autre approche. « C’est du jamais vu dans ce pays. Des femmes qui achètent un poulet pour se le partager, cela prouve que c’est mal parti », tonne-t-il. Pour Mame Ndiaye, une cliente, les femmes sont très fatiguées.
« Je suis restauratrice et j’achetais près de 15 poulets, mais là , je préfère acheter de la viande. C’est dommage tout de même. Dieu sait que les choses sont dures », té- moigne la dame. Bada Niang parle d’un retard pour avoir des poussins.
« Il y a un manque énorme mais cette année, les choses risquent en- core de connaître un autre tournant. Je suis dans ce domaine depuis 27 ans, mais cette année 2022 est pire. Les jeunes excellent dans ce métier mais tout le monde est peiné », regrette-t-il.
Le Collège des producteurs dissipe les craintes Pour le président du collège des producteurs avicoles du Sénégal, Gora Faye, ce sont les revendeurs qui tentent de faire monter les enchères mais du poulet, il y en aura assez pour la Korité.
A l’en croire, cette situation arrange un certain nombre d’individus, dont les revendeurs. « La demande est en train d’être exponentielle. Nous sommes à hauteur de 10 millions et cette année, nous en sommes à 10 millions 800 de poulets. Ce qui est une demande classique. Nous n'en sommes pas encore à cette période de pénurie », martèle notre interlocuteur. Selon Gora Faye, cette filière est un géant au pied d'argile.
« On est dépendant des intrants et en termes de chiffres d'affaires et de création d'emplois, il faut multi- plier celà par quatre. Il faut des investissements structurants. Il faut mettre à profit ce secteur mal en point", dit-il.
Rewmi
« Mes poulets pèsent plus de 4kg voire 5 kg. Je les cède entre 4500 et 5000 l’unité. Il faut que les gens viennent vite sinon ils risquent de ne plus en avoir avant la fête car cette qualité aussi est introuvable », avertit le vendeur. A l’en croire, il y a une pénurie car le secteur est très mal géré. « Si les poulaillers ont été détruits pour des habitations, l’on risque tout de même de vivre le même calvaire. Même pour les œufs, la machine pour la fécondation coûte cher », ajoute notre interlocuteur.
Les revendeurs eux sont peinés. Ils pensent que les choses risquent de connaître une autre approche. « C’est du jamais vu dans ce pays. Des femmes qui achètent un poulet pour se le partager, cela prouve que c’est mal parti », tonne-t-il. Pour Mame Ndiaye, une cliente, les femmes sont très fatiguées.
« Je suis restauratrice et j’achetais près de 15 poulets, mais là , je préfère acheter de la viande. C’est dommage tout de même. Dieu sait que les choses sont dures », té- moigne la dame. Bada Niang parle d’un retard pour avoir des poussins.
« Il y a un manque énorme mais cette année, les choses risquent en- core de connaître un autre tournant. Je suis dans ce domaine depuis 27 ans, mais cette année 2022 est pire. Les jeunes excellent dans ce métier mais tout le monde est peiné », regrette-t-il.
Le Collège des producteurs dissipe les craintes Pour le président du collège des producteurs avicoles du Sénégal, Gora Faye, ce sont les revendeurs qui tentent de faire monter les enchères mais du poulet, il y en aura assez pour la Korité.
A l’en croire, cette situation arrange un certain nombre d’individus, dont les revendeurs. « La demande est en train d’être exponentielle. Nous sommes à hauteur de 10 millions et cette année, nous en sommes à 10 millions 800 de poulets. Ce qui est une demande classique. Nous n'en sommes pas encore à cette période de pénurie », martèle notre interlocuteur. Selon Gora Faye, cette filière est un géant au pied d'argile.
« On est dépendant des intrants et en termes de chiffres d'affaires et de création d'emplois, il faut multi- plier celà par quatre. Il faut des investissements structurants. Il faut mettre à profit ce secteur mal en point", dit-il.
Rewmi