Ayant entre autres missions, d’encourager et de maintenir des cadres propices pour une vie exempte de toute forme de violence à l’égard des femmes et des filles, le Programme Onu femmes a réalisé une étude exploratoire sur les violences faites aux femmes dans les espaces publics. Cette étude réalisée à Dakar et à Saint-Louis, a pour objectif de renforcer la sécurité des femmes dans les espaces publics, à travers un dispositif de prévention et de riposte. En effet, le Sénégal est le premier pays en Afrique de l’Ouest et du Centre, qui bénéficie de l’opportunité d’expérimenter cette initiative à partir de 2020.
Un frein à l’épanouissement de la gent féminine
La violence dans les lieux publics limite en effet, la liberté de mouvement des femmes et des filles. Elle réduit leur capacité à participer à l’école, au travail et à la vie publique. Elle empêche également leur accès aux services de base et affecte leur santé et leur bien-être.
Le rapport de Onu Femmes indique que «bien que la violence dans le domaine privé, en constante augmentation, soit désormais reconnue comme une violation des droits humains, la violence contre les femmes et les filles dans les lieux publics, et plus particulièrement, le harcèlement sexuel, reste une problématique faiblement prise en charge, avec peu de lois ou de politiques publiques mises en œuvre pour y faire face».
Et selon eux, assurer aux femmes une vie sans violence, faciliter leur libre déplacement et promouvoir aussi leur autonomisation économique, deviennent les desiderata majeurs pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durables (Odd). En réalité, si les femmes ne sont pas en sécurité, elles ne pourront pas étudier convenablement, s’adonner à leurs activités génératrices de revenus, et par conséquent, seront fortement limitées dans le processus d’acquisition de leur autonomisation
Le harcèlement sous ses diverses formes
En effet, le harcèlement et sa récurrence sous diverses formes, est reconnu comme une forme de violence faite aux femmes dans l’espace public. Selon l’étude, les formes de harcèlements sexuels qui ont été identifiées dans les focus groupes, vont du harcèlement moral au chantage dans le milieu professionnel et scolaire, à l’intimidation, au frottement dans les transports en commun, aux sifflements, aux injures et aux viols.
Il y a aussi le cyber harcèlement notamment, les chantages, via internet ou téléphones avec les chantages ou la divulgation de données ou images compromettantes. Sur ce point, il faut signaler que des données probantes révèlent que le cyber harcèlement, fait d’énormes victimes en milieu scolaire.
Sur le Net, les faits sont connus à grande échelle, ce qui constitue une pression supplémentaire pour la victime qui voit son intimité violée, surtout dans une société basée sur des normes de pudeur et de «kersa». Et les conséquences pour la victime sont dévastatrices. Les employées de bureau qui subissent le harcèlement permanent de supérieurs hiérarchiques et qui, par peur de perdre leurs emplois, finissent par céder ou quitter, pour retourner sur le marché du travail.
«Les enseignants, responsables de 42% des cas de violences sexuelles en milieu scolaire»
Le cas des élèves et étudiantes qui subissent le chantage et harcèlement d’enseignants peu scrupuleux, a également été dévoilé dans cette étude. Seulement, les Sénégalais n’ont pas à proprement parler la culture de la dénonciation.
Selon le rapport de Onu femmes, «au sénégal, les enseignants sont responsables de 42% de cas de violences sexuelles en milieu scolaire, selon l’étude de l’Ong Human Watch sur les cas de harcèlement sexuel à l’école et qui porte sur 4 régions (Dakar, Ziguinchor Kolda, Sédhiou)».
Et le malheur est selon eux, que le Sénégal ne dispose pas de code de conduite contraignant, pour décrire les relations entre enseignants et enseignés. Le sentiment des élèves et des étudiantes est que l’administration protège les enseignants, au détriment des filles victimes de harcèlement.
Bes Bi
Un frein à l’épanouissement de la gent féminine
La violence dans les lieux publics limite en effet, la liberté de mouvement des femmes et des filles. Elle réduit leur capacité à participer à l’école, au travail et à la vie publique. Elle empêche également leur accès aux services de base et affecte leur santé et leur bien-être.
Le rapport de Onu Femmes indique que «bien que la violence dans le domaine privé, en constante augmentation, soit désormais reconnue comme une violation des droits humains, la violence contre les femmes et les filles dans les lieux publics, et plus particulièrement, le harcèlement sexuel, reste une problématique faiblement prise en charge, avec peu de lois ou de politiques publiques mises en œuvre pour y faire face».
Et selon eux, assurer aux femmes une vie sans violence, faciliter leur libre déplacement et promouvoir aussi leur autonomisation économique, deviennent les desiderata majeurs pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durables (Odd). En réalité, si les femmes ne sont pas en sécurité, elles ne pourront pas étudier convenablement, s’adonner à leurs activités génératrices de revenus, et par conséquent, seront fortement limitées dans le processus d’acquisition de leur autonomisation
Le harcèlement sous ses diverses formes
En effet, le harcèlement et sa récurrence sous diverses formes, est reconnu comme une forme de violence faite aux femmes dans l’espace public. Selon l’étude, les formes de harcèlements sexuels qui ont été identifiées dans les focus groupes, vont du harcèlement moral au chantage dans le milieu professionnel et scolaire, à l’intimidation, au frottement dans les transports en commun, aux sifflements, aux injures et aux viols.
Il y a aussi le cyber harcèlement notamment, les chantages, via internet ou téléphones avec les chantages ou la divulgation de données ou images compromettantes. Sur ce point, il faut signaler que des données probantes révèlent que le cyber harcèlement, fait d’énormes victimes en milieu scolaire.
Sur le Net, les faits sont connus à grande échelle, ce qui constitue une pression supplémentaire pour la victime qui voit son intimité violée, surtout dans une société basée sur des normes de pudeur et de «kersa». Et les conséquences pour la victime sont dévastatrices. Les employées de bureau qui subissent le harcèlement permanent de supérieurs hiérarchiques et qui, par peur de perdre leurs emplois, finissent par céder ou quitter, pour retourner sur le marché du travail.
«Les enseignants, responsables de 42% des cas de violences sexuelles en milieu scolaire»
Le cas des élèves et étudiantes qui subissent le chantage et harcèlement d’enseignants peu scrupuleux, a également été dévoilé dans cette étude. Seulement, les Sénégalais n’ont pas à proprement parler la culture de la dénonciation.
Selon le rapport de Onu femmes, «au sénégal, les enseignants sont responsables de 42% de cas de violences sexuelles en milieu scolaire, selon l’étude de l’Ong Human Watch sur les cas de harcèlement sexuel à l’école et qui porte sur 4 régions (Dakar, Ziguinchor Kolda, Sédhiou)».
Et le malheur est selon eux, que le Sénégal ne dispose pas de code de conduite contraignant, pour décrire les relations entre enseignants et enseignés. Le sentiment des élèves et des étudiantes est que l’administration protège les enseignants, au détriment des filles victimes de harcèlement.
Bes Bi