La performance des communes et des villes du Sénégal est moyenne avec un score moyen national de 53,66/100. C’est l’une des principales conclusions du Rapport national de la mesure de performances des collectivités territoriales du ministère des Collectivités territoriales. Selon l’étude, les communes des régions de Dakar, de Kaffrine, de Ziguinchor et de Fatick, ont, dans l’ensemble, réalisé une «assez bonne performance, avec des scores moyens respectifs de 64,4/100, 63,1/100, 61,7 et 60,1/100».
Quant aux régions de Kolda, de Kaolack, de Saint-Louis, de Louga et de Thiès, «les scores régionaux moyens se situent entre 57,6/100 et 50,3/100, les classant dans la catégorie moyenne performance». Diourbel, Tambacounda, Kédougou, MaÂtam et Sédhiou affichent des scores moyens régionaux, de «faible performance».
D'après "Le Quotidien", l’évaÂÂluaÂtion de la performance des collectivités territoriales est réalisée sur la base d’une grille harmonisée, qui comprend 3 domaines d’observation, 7 critères et 50 indicateurs. Le domaine 1 traite la capacité de la collectivité territoriale à satisfaire les besoins prioritaires des populations sur la base de 2 critères, que sont l’accès aux services sociaux de base et la promotion du développement économique local à travers 8 indicateurs.
Ensuite, le domaine 2 interroge la capacité de pilotage institutionnel, technique et financier de la collectivité territoriale et le domaine 3, composé de 10 indicateurs, mesure le niveau de la participation citoyenne dans la gestion des affaires locales. Pour le premier domaine, les communes et villes réalisent une performance nationale moyenne de 48, 38%, en obtenant un score moyen national de 5,32/11.
«Cette moyenne n’est pas uniÂforme selon la région. SeuÂles les communes situées dans les régions de Kaffrine ont enregistré en moyenne une bonÂne performance (71%) et celle de Saint-Louis, une assez-bonne performance (60%)», exÂplique le rapport, souÂlignant que la performance du Sénégal varie entre 29 et 58% selon la région.
«Les communes ont fait des efforts dans la réalisation d’infrastructures sanitaires et éducatives ; ce qui témoigne une satisfaction relative des populations dans le domaine de l’éducation et de la santé», ajoute l’étude. S’agissant de la capacité de pilotage institutionnel, les communes et villes du Sénégal ont enregistré un score moyen de 28,01/57. «Cette situation de faible performance traduit des faiblesses dans le pilotage des communes et villes, qui nécessite la mise en place de mécanismes allant dans le sens d’améliorer la performance de ces collectivités territoriales. Les critères constitutifs de ce domaine sont : la gestion administrative, la gestion technique et la gestion fiduciaire», souligne l’évaluation.
Dans le domaine 3 relatif à la participation citoyenne dans la gestion des affaires locales, l’étude s’est basée sur le cadre institutionnel de la participation et l’accès à l’information et l’engagement des citoyens. «C’est dans ce domaine que les communes ont réalisé les meilleures performances (69%)», reÂlèÂve le rapport.
Saint-Louis, meilleur Conseil départemental, Thiès à la traîne
Pour le cadre institutionnel de la participation et d'accès à l’information dans les communes, l’un des meilleurs scores partiels est réalisé dans ce critère avec distinction des communes de la région de Kaffrine, qui ont réalisé une «très bonne performance». «Kaffrine est suivi successivement des régions de Fatick, de Ziguinchor, de Dakar, de Kaolack, de Louga, de Kolda et de Saint-Louis, qui ont enregistré de bonnes performances. Excepté la réÂgion de Kédougou, avec une moÂyenne performance, le reste des régions capitalise une asÂsez bonne performance dans ce critère», mentionne le document.
Pour les conseils départementaux, Saint-Louis mène la danse avec une «très bonne performance» à 85 points. Il est suivi des départements de Kébémer, Rufisque, Kaolack, Bakel et Gossas, qui ont le profil «bonne performance». Mbour, avec 27 points, ferme la marche dans la catégorie des départements, avec un profil de «faible performance». Il n’est devancé que de quelques points par le Conseil départemental de Thiès dirigé par Idrissa Seck (43), noté «faible performance».
Quant aux régions de Kolda, de Kaolack, de Saint-Louis, de Louga et de Thiès, «les scores régionaux moyens se situent entre 57,6/100 et 50,3/100, les classant dans la catégorie moyenne performance». Diourbel, Tambacounda, Kédougou, MaÂtam et Sédhiou affichent des scores moyens régionaux, de «faible performance».
D'après "Le Quotidien", l’évaÂÂluaÂtion de la performance des collectivités territoriales est réalisée sur la base d’une grille harmonisée, qui comprend 3 domaines d’observation, 7 critères et 50 indicateurs. Le domaine 1 traite la capacité de la collectivité territoriale à satisfaire les besoins prioritaires des populations sur la base de 2 critères, que sont l’accès aux services sociaux de base et la promotion du développement économique local à travers 8 indicateurs.
Ensuite, le domaine 2 interroge la capacité de pilotage institutionnel, technique et financier de la collectivité territoriale et le domaine 3, composé de 10 indicateurs, mesure le niveau de la participation citoyenne dans la gestion des affaires locales. Pour le premier domaine, les communes et villes réalisent une performance nationale moyenne de 48, 38%, en obtenant un score moyen national de 5,32/11.
«Cette moyenne n’est pas uniÂforme selon la région. SeuÂles les communes situées dans les régions de Kaffrine ont enregistré en moyenne une bonÂne performance (71%) et celle de Saint-Louis, une assez-bonne performance (60%)», exÂplique le rapport, souÂlignant que la performance du Sénégal varie entre 29 et 58% selon la région.
«Les communes ont fait des efforts dans la réalisation d’infrastructures sanitaires et éducatives ; ce qui témoigne une satisfaction relative des populations dans le domaine de l’éducation et de la santé», ajoute l’étude. S’agissant de la capacité de pilotage institutionnel, les communes et villes du Sénégal ont enregistré un score moyen de 28,01/57. «Cette situation de faible performance traduit des faiblesses dans le pilotage des communes et villes, qui nécessite la mise en place de mécanismes allant dans le sens d’améliorer la performance de ces collectivités territoriales. Les critères constitutifs de ce domaine sont : la gestion administrative, la gestion technique et la gestion fiduciaire», souligne l’évaluation.
Dans le domaine 3 relatif à la participation citoyenne dans la gestion des affaires locales, l’étude s’est basée sur le cadre institutionnel de la participation et l’accès à l’information et l’engagement des citoyens. «C’est dans ce domaine que les communes ont réalisé les meilleures performances (69%)», reÂlèÂve le rapport.
Saint-Louis, meilleur Conseil départemental, Thiès à la traîne
Pour le cadre institutionnel de la participation et d'accès à l’information dans les communes, l’un des meilleurs scores partiels est réalisé dans ce critère avec distinction des communes de la région de Kaffrine, qui ont réalisé une «très bonne performance». «Kaffrine est suivi successivement des régions de Fatick, de Ziguinchor, de Dakar, de Kaolack, de Louga, de Kolda et de Saint-Louis, qui ont enregistré de bonnes performances. Excepté la réÂgion de Kédougou, avec une moÂyenne performance, le reste des régions capitalise une asÂsez bonne performance dans ce critère», mentionne le document.
Pour les conseils départementaux, Saint-Louis mène la danse avec une «très bonne performance» à 85 points. Il est suivi des départements de Kébémer, Rufisque, Kaolack, Bakel et Gossas, qui ont le profil «bonne performance». Mbour, avec 27 points, ferme la marche dans la catégorie des départements, avec un profil de «faible performance». Il n’est devancé que de quelques points par le Conseil départemental de Thiès dirigé par Idrissa Seck (43), noté «faible performance».