C’est sur un ton calme mais tout aussi assuré que Mame Mor Sarr, commerçant au marché Tilène, tient ce propos. Bientôt la demi-heure, après 17 heures, sa cantine est prise d’assaut par les clients. Assis sur un tabouret au fond de la pièce, ce jeune homme, vêtu d’un t-shirt rouge, la trentaine révolue, affirme sans ambages : «Il y a effectivement une pénurie d’huile sur le marché». Dans le tumulte qui règne autour de lui, au gré des marchandages et autres discussions au niveau des cantines voisines de la sienne, le jeune commerçant de teint clair poursuit :
«Le prix du litre d’huile a d’ailleurs connu une hausse. En effet, de 1200 FCFA, il est passé à 1 400». Cette situation, M. Sarr s’en désole énormément, quand on sait qu’à la suite du conseil des ministres du jeudi 24 février 2022, le litre de l’hui¬le passait de 1200 FCFA à 1100 FCFA
Pénurie ou spéculation ?
Au détour d’une des nombreux allées marchandes que compte le marché Tilène, le spectacle est le même. En effet, le bruit des pas des personnes en mouvement, mêlé aux discussions tenues çà et là, se fait de plus bel. Au sein de cette ambiance de marché, Fallou Ndiaye se tient dans sa cantine dont l’entrée donne sur l’allée.
Sur l’approvisionnement du marché en huile, il pointe un manque criant. «L’huile est tout bonnement introuvable. Cependant, le bruit court que certains grossistes en ont en stocks, et qu’ils la gardent pour pouvoir la revendre plus chère», précise ce jeune commerçant, tout de noir vêtu.
Dans cette situation, conclut le sieur Ndiaye, «nous redoutons une augmentation des prix de l’huile». Même son de cloche chez Mamadou Diallo, commerçant de son état au marché Tilène.
De teint clair, lunette de soleil sur le visage, ce jeune commerçant constate avec amertume la situation qui prévaut sur le marché de l’huile. La mine sereine, M. Diallo, du fond de sa cantine bien achalandée, attribue cette pénurie aux pratiques spéculatives de certains commerçants grossistes.
«Certains grands commerçants gardent en stocks l’huile pour provoquer la hausse des prix». Une situation du reste très récurrente, à l’approche des grands événements comme le ramadan, conclut le jeune commerçant.
Bes Bi
«Le prix du litre d’huile a d’ailleurs connu une hausse. En effet, de 1200 FCFA, il est passé à 1 400». Cette situation, M. Sarr s’en désole énormément, quand on sait qu’à la suite du conseil des ministres du jeudi 24 février 2022, le litre de l’hui¬le passait de 1200 FCFA à 1100 FCFA
Pénurie ou spéculation ?
Au détour d’une des nombreux allées marchandes que compte le marché Tilène, le spectacle est le même. En effet, le bruit des pas des personnes en mouvement, mêlé aux discussions tenues çà et là, se fait de plus bel. Au sein de cette ambiance de marché, Fallou Ndiaye se tient dans sa cantine dont l’entrée donne sur l’allée.
Sur l’approvisionnement du marché en huile, il pointe un manque criant. «L’huile est tout bonnement introuvable. Cependant, le bruit court que certains grossistes en ont en stocks, et qu’ils la gardent pour pouvoir la revendre plus chère», précise ce jeune commerçant, tout de noir vêtu.
Dans cette situation, conclut le sieur Ndiaye, «nous redoutons une augmentation des prix de l’huile». Même son de cloche chez Mamadou Diallo, commerçant de son état au marché Tilène.
De teint clair, lunette de soleil sur le visage, ce jeune commerçant constate avec amertume la situation qui prévaut sur le marché de l’huile. La mine sereine, M. Diallo, du fond de sa cantine bien achalandée, attribue cette pénurie aux pratiques spéculatives de certains commerçants grossistes.
«Certains grands commerçants gardent en stocks l’huile pour provoquer la hausse des prix». Une situation du reste très récurrente, à l’approche des grands événements comme le ramadan, conclut le jeune commerçant.
Bes Bi