Après la victoire du Oui lors du référendum du 20 mars dernier, le camp du Non a exhibé fièrement, pour le considérer comme une victoire, le faible taux de participation des électeurs estimé 38%. Pour obliger les citoyens à aller voter et éviter ainsi l’interprétation par les uns et les autres du taux de participation, Abdoulaye Makhtar Diop, 7ème Vice Président de l’Assemblée nationale et par ailleurs Grand Serigne de la communauté léboue de Dakar a décidé d’engager la clase politique dans des concertations en ce sens. Si la classe politique agrée son idée, Abdoulaye Makhtar Diop compte en faire une proposition de loi qui sera déposée sur la table du président de l’Assemblée nationale.
«En tant que député, je veux combattre l’abstention au vote. Si les partis pensent qu’ils sont maîtres de l’électorat, qu’on mette le vote obligatoire. Il y a des pays, en Europe, où les votes sont obligatoires. Si quelqu’un doit s’absenter, qu’il produise un justificatif sinon on lui impose des amendes», a préconisé M. Diop qui s’exprimait hier, en marge d’un Crd préparatoire du Festival ‘’Mémoire des Penc et villages de Dakar’’, (Fespenc-Dakar). Le député de poursuivre : «Dans cette proposition de loi, il sera aussi question de modifier le Code électoral et d’introduire les conditions d’organisation d’un référendum au Sénégal. Il faut, pour organiser un référendum, que le corps électoral soit convoqué au moins 70 jours avant, que l’on cite la durée de la campagne, mais aussi la validation des bulletins du ‘’Oui’’ et du ‘’Non’’ doit être faite par les responsables des deux camps».
«En tant que député, je veux combattre l’abstention au vote. Si les partis pensent qu’ils sont maîtres de l’électorat, qu’on mette le vote obligatoire. Il y a des pays, en Europe, où les votes sont obligatoires. Si quelqu’un doit s’absenter, qu’il produise un justificatif sinon on lui impose des amendes», a préconisé M. Diop qui s’exprimait hier, en marge d’un Crd préparatoire du Festival ‘’Mémoire des Penc et villages de Dakar’’, (Fespenc-Dakar). Le député de poursuivre : «Dans cette proposition de loi, il sera aussi question de modifier le Code électoral et d’introduire les conditions d’organisation d’un référendum au Sénégal. Il faut, pour organiser un référendum, que le corps électoral soit convoqué au moins 70 jours avant, que l’on cite la durée de la campagne, mais aussi la validation des bulletins du ‘’Oui’’ et du ‘’Non’’ doit être faite par les responsables des deux camps».