Birahim Seck revient à la charge et dénonce la démarche du gouvernement qui a confié des projets à milliards au Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). « Dans le cadre de certains projets confiés au Pnud, le gouvernement du Sénégal n’ignore pas que les premières études sur lesquelles la branche onusienne s’est fondée pour lancer des appels d’offres sont l’œuvre de l’administration sénégalaise », explique ce membre du Conseil d’administration du Forum civil dans une réponse à Abdou Latif Coulibaly. « Pour des projets confiés au Pnud dans le cadre du programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), l’administration sénégalaise, en dépit de ses manquements, a fini de démontrer ses capacités, et cela, bien avant la fameuse modification du Code des marchés publics, relativement à la réduction des délais », poursuit M. Seck.
Birahim Seck donne en exemple le Programme national de développement local (Pndl), logé au ministère chargé du Développement territorial, qui a réussi à passer des appels d’offre pour l’aménagement de pistes rurales avec une durée moyenne de quatre-vingt (80) jours hors approbation (dans l’orthodoxie, l’approbation ne doit pas prendre plus de 5 jours pour des projets de ce genre). Selon lui, certaines hautes autorités de l’Etat ont fini de convaincre le président de la République que la durée d’un appel d’offre est de cent quatre-vingt-huit jours (188). « Cette performance des 80 jours a-t-elle été communiquée au chef de l’Etat ? », s’interroge-t-il. Au moment où le Pnud a mis 100 jours avant d’attribuer un marché, de nombreuses communes ont terminé depuis longtemps leur passation de marchés. Elles sont dans la phase d’exécution des travaux.
Pour répondre à Abdou Latif Coulibaly, Seck est d’avis que l’argent du contribuable ne doit pas être ramené à « des broutilles ». « D’abord, il s’agit de la cotisation digne des Sénégalaises et Sénégalais suants sang et eau, par tous les temps, qu’ils soient paysans, marchands ambulants, travailleurs dans le privé ou dans le public, qui participent à l’effort national », déclare-t-il. Aussi, renchérit-il, « 3% de 100 milliards correspondent à 3 milliards de francs Cfa ». Donc, d'après lui, ce ne sont pas des broutilles, car « le Pnud n’a pas craché sur les 3% des 113 milliards que le Sénégal doit lui verser ».
Birahim Seck donne en exemple le Programme national de développement local (Pndl), logé au ministère chargé du Développement territorial, qui a réussi à passer des appels d’offre pour l’aménagement de pistes rurales avec une durée moyenne de quatre-vingt (80) jours hors approbation (dans l’orthodoxie, l’approbation ne doit pas prendre plus de 5 jours pour des projets de ce genre). Selon lui, certaines hautes autorités de l’Etat ont fini de convaincre le président de la République que la durée d’un appel d’offre est de cent quatre-vingt-huit jours (188). « Cette performance des 80 jours a-t-elle été communiquée au chef de l’Etat ? », s’interroge-t-il. Au moment où le Pnud a mis 100 jours avant d’attribuer un marché, de nombreuses communes ont terminé depuis longtemps leur passation de marchés. Elles sont dans la phase d’exécution des travaux.
Pour répondre à Abdou Latif Coulibaly, Seck est d’avis que l’argent du contribuable ne doit pas être ramené à « des broutilles ». « D’abord, il s’agit de la cotisation digne des Sénégalaises et Sénégalais suants sang et eau, par tous les temps, qu’ils soient paysans, marchands ambulants, travailleurs dans le privé ou dans le public, qui participent à l’effort national », déclare-t-il. Aussi, renchérit-il, « 3% de 100 milliards correspondent à 3 milliards de francs Cfa ». Donc, d'après lui, ce ne sont pas des broutilles, car « le Pnud n’a pas craché sur les 3% des 113 milliards que le Sénégal doit lui verser ».