Le recours déposé par les députés du parti Pastef, sous l'initiative de Birame Souleye Diop, contre le projet de loi visant à modifier le Code pénal et à abroger et remplacer les articles 29 et 87 de la Constitution a mis en attente l'éligibilité de Khalifa Ababacar Sall et de Karim Wade en vue de l'élection présidentielle de 2024. Les espoirs de ces deux personnalités politiques de recouvrer leur éligibilité ont été temporairement suspendus.
En effet, cette saisine du conseil constitutionnel a stoppé la promulgation des lois en question par le président de la République, Macky Sall, jusqu'à ce que le conseil constitutionnel rende son avis sur le recours déposé par les parlementaires de Pastef. Cela signifie que la poursuite ou la reprise de la prochaine session parlementaire dépendra de la décision du conseil constitutionnel, qui ne pourra intervenir avant lundi, date de fin de la session de l'Assemblée nationale en cours.
Cette action des députés de Pastef soulève des interrogations quant à ses véritables motivations. Certains se demandent si elle vise à ralentir ou même à empêcher l'éligibilité de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall.
Dans tous les cas, quelle que soit la décision rendue par le conseil constitutionnel, l'Assemblée nationale devra convoquer une autre session pour examiner le projet de loi portant modification du code électoral. Cette procédure est censée entériner la réhabilitation du fils de l'ancien président Abdoulaye Wade et du leader de Taxawu Sénégal, conformément aux recommandations issues du dialogue national. Cependant, l'issue de cette affaire reste incertaine jusqu'à ce que le conseil constitutionnel se prononce sur le recours.
En effet, cette saisine du conseil constitutionnel a stoppé la promulgation des lois en question par le président de la République, Macky Sall, jusqu'à ce que le conseil constitutionnel rende son avis sur le recours déposé par les parlementaires de Pastef. Cela signifie que la poursuite ou la reprise de la prochaine session parlementaire dépendra de la décision du conseil constitutionnel, qui ne pourra intervenir avant lundi, date de fin de la session de l'Assemblée nationale en cours.
Cette action des députés de Pastef soulève des interrogations quant à ses véritables motivations. Certains se demandent si elle vise à ralentir ou même à empêcher l'éligibilité de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall.
Dans tous les cas, quelle que soit la décision rendue par le conseil constitutionnel, l'Assemblée nationale devra convoquer une autre session pour examiner le projet de loi portant modification du code électoral. Cette procédure est censée entériner la réhabilitation du fils de l'ancien président Abdoulaye Wade et du leader de Taxawu Sénégal, conformément aux recommandations issues du dialogue national. Cependant, l'issue de cette affaire reste incertaine jusqu'à ce que le conseil constitutionnel se prononce sur le recours.